Enemy Front
- Développeurs CI Games
- Editeur Prrrrrrt
- Type FPS non-sensique
- Support Pc, PS3, Xbox360
- Sortie 13/06/2014
Dans le même genre :
- [mettre ici un FPS générique lambda]
Bhou que ce test arrive tardivement après la sortie dEnemy Front ! Entre arrivée tardive et déboires postaux, on a eu tout le temps de lire – comme vous – les différents avis sur Internet sur ce nouveau FPS de guerre fièrement dopé au Cry Engine. Porté volontaire pour mettre mes mains dans le cambouis alors que je savais pertinemment bien à quoi mattendre, je ne pouvais plus être déçu par Enemy Front, mattendant au pire. Donc je me suis concentré sur le plaisir quil pouvait mapporter – où quil soit.
Maiiiiiis commençons par ce qui fâche, voulez-vous ?
Un FPS bas du Front (merci Fred pour le jeu de mot)
Nous replonger dans la seconde guerre mondiale était déjà un pari risqué, tant de nombreux titres sy étaient déjà essayés avec bien plus de brio. On y incarne donc Hawkins, un journaliste américain impliqué dans l’insurrection de Varsovie, une résistance armée de la résistance polonaise ayant pris place entre août et octobre 1944, dont le but réel était la préservation de la souveraineté de la Pologne face à l’avancée de l’Armée rouge (mise en place par le nouveau pouvoir bolchevik suite aux Révolutions dOctobre). Hawkins y voyant le reportage de sa vie, décide de prendre les armes et de rejoindre la résistance. Alors que la ville est en proie aux bombardements et à linvasion allemande, Hawkins raconte son histoire sous forme de flashback entre deux attaques nazies.
Le contexte historique est intéressant, mais ici bien trop en toile de fond pour savérer porteur. Il na pas été rare que joublie totalement les enjeux dun niveau tant ceux-ci savèrent génériques.
Les doublages quand à eux au mieux peu inspirés, au pire complètement ratés. Quon nous fasse avaler que Hawkins soit un para-commando surentraîné à la voix testostéronée alors quil nest que reporter, passons, cest le calibrage commercial mâle alpha qui veut ça, mais quand on nous met la voix de Tintin pour incarner un photographe chauve et moustachu, jai beaucoup de mal à prendre cela au sérieux
Graphiquement ensuite, ce nest pas non plus une réussite. La modélisation est correcte, mais il arrive souvent que les textures ou objets mettent un temps certain avant dapparaître. On voyage donc dans un pays étrange fait d’arbres flous à à peine deux mètres de soi et de soldats morts subitement désarticulés.
I’m not your enemy
Pourtant, cher lecteur, jai pris du plaisir sur Enemy Front, alors que je suis plutôt allergique au genre. Lutilisation duCry Engine, sil ne sauve pas les meubles (même si pour le coup, il porte bien son nom), permet de jolis jeux de lumières et de belles ambiances. Que ça soit une ville occupée baignée dans le couchant ou les paysages bucoliques de la campagne française ensoleillée, Enemy Front vous explose ses couleurs au visage sans honte ni retenue. Si on n’échappe pas aux modifications dambiance sonore lors des affrontements (oh la musique change, va y avoir de la castagne!), les musiques sont bien adaptées aux environnements traversés.
Si le jeu nous est présenté comme ouvert, il convient de relativiser. Il ne sagit pas dun monde ouvert comme nous lentendons le plus souvent, mais bien de larges environnements reliés entre-eux. Pour reprendre lexemple de la France, vous traversez dabord de vastes champs de blés, de petits amas dhabitations avant de rejoindre un village détruit occupé et les ruines dune citadelle ennemie. On a ici clairement une volonté de masquer laspect dirigiste et couloir inhérent au genre en proposant de grands espaces ouverts permettant de choisir sa méthode dapproche, quelle soit furtive, agressive ou derrière la lunette dun sniper, en prenant soin de dégoter une petite mission annexe ou l’autre totalement facultative.
Néanmoins, les forces ennemies ayant un Q.I. dhuîtres avariées au gros sel, on peste dabord sur le manque de logique dans ses réactions (vous menant la vie dure) avant de samuser tout bonnement de son comportement. Quel plaisir en effet de mitrailler toute vie dans une salle à manger avant de rejoindre la pièce voisine et se rendre compte que le dernier nazi en vie est debout sur une table en fixant avec amour le mur gris à côté du meuble à vaisselle de grand-maman. Ces mêmes nazis qui nessayent jamais de vous prendre à revers et qui semblent attachés invariablement à leurs abris, foncent tête baissée vers vous, voire qui restent plantés comme des poireaux en automne à découvert. Ne comptez pas trop sur le fait de lancer un petit caillou pour attirer leur attention, cette fonctionnalité ne donnera jamais leffet attendu ! Si lon a le loisir dans certains niveaux de profiter du bruit engendré par laviation pour masquer le bruit de vos tirs,vous aurez vite fait de privilégier le silencieux, voire de faire un prrrrrrt de circonstance avant de foncer dans le tas en rigolant.
Coooonclusion. Je dis non! Mais un Avis, je dis OUI!
Enemy Front est clairement imparfait, je ne vais pas vous mentir, il ne mérite pas lattention des amoureux du genre. Pourtant, jy ai passé de bons moments, entre ses ambiances colorées, ses décors me mentant avec amour sur ses dimensions. Oui, lI.A. est débile, les mécaniques usées et le scénario peu captivant, mais comment expliquer alors le plaisir que jai ressenti à chaque fois que je relançais la campagne solo (oui, jai pas torché le multi, yaurait pas grand chose à en dire, et de toute façon, il ny a presque personne) ? Enemy Front profite de ce quon appelle un capital sympathie certain : cest fait avec les pieds, mais aussi avec la volonté de bien faire sans trop y parvenir. Cest moche et joli à la fois, ennuyeux et passionnant, ça se prend au sérieux tout en se prenant les pieds dans le tapis toutes les 2 minutes bref, Enemy Front est pour moi un paradoxe en 2014, un jeu qui naurait pas dû voir le jour maintenant, mais qui naurait pas pu trouver meilleur moment pour naître.
Y’a bon!
- La direction artistique colorée
- Le contexte historique
- L’impression de ne pas (toujours) être dans des couloirs
- Des missions annexes
Beuargh!
- C’est graphiquement moche
- C’est scénaristiquement peu intéressant
- Buggé tant au niveau de l’I.A. que de la modélisation
L’info en +
Huîtres aux poireaux
Pour ce plat, il vous faut 12 huîtres, 2 poireaux, 2 échalotes, 1 filet d’huile d’olive, 150 ml de vin blanc sec, 150 ml de crème liquide à 3% de Matière grasse, du sel et du poivre.
- Lavez les poireaux et coupez les blancs en petits dés.
- pluchez puis émincez finement les échalotes.
- Ouvrez les huîtres en récupérant leur eau. Filtrez-la, chauffez-la dans une casserole et pochez les huîtres pendant environ 5 secondes. Réservez les huîtres au chaud et conservez leau des huîtres.
- Dans une poêle, déposez un filet d’huile d’olive et faites-y revenir les échalotes. Puis, ajoutez les poireaux, couvrez et faites cuire à couvert quelques minutes. Ensuite, versez le vin et faites réduire le tout. Ajoutez leau des huîtres et la crème. Faites bouillir à petit feu quelques minutes. Assaisonnez.
- Remettez les huîtres chaudes dans les coquilles et servez avec la sauce aux poireaux.
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