Le Trésor Draconique de Fizban est un supplément de D&D qui fournit des informations beaucoup plus approfondies aux joueurs et aux maîtres désireux d’ajouter des dragons à leurs parties. Les joueurs y trouveront des options pour les dragons, les moines et les rangers, ainsi que des prouesses accessibles à toutes les classes. Les MJ trouveront de leur côté des informations sur la magie des dragons, les repaires ainsi qu’un long bestiaire détaillant les différents types de dragons et leurs motivations possibles.
C’est également l’histoire d’un rédacteur qui s’est vu proposer ce livre pour en parler, et comme il s’est peu renseigné, il pensait que c’était un genre de guide sur les Dragons de l’univers D&D (que le rédacteur en question n’a plus touché depuis ses années d’étude et les quelques nuits passées dans une chambre d’étudiant à occire des squelettes et à rattraper des jets calamiteux qu’un MJ bien à l’aise prenait plaisir à punir de façon originale), pas un guide complet pour MJ sur la manière d’incorporer de façon correcte, cohérente te complète des Dragons à ses campagnes. Il m’a donc fallu un petit temps pour retomber dans l’univers et vous en parler.
Surprise, ce livre contient beaucoup d’informations sur les dragons et pas mal de magie. De nombreuses images représentent différentes sortes de dragons en vol, au sol, en train de se battre ou sur le point de se battre. Il y a aussi quelques images d’humains ou de créatures humanoïdes en train de se battre, de s’asseoir et de pratiquer la magie.
Fizban lui-même est un peu mystérieux. Le livre ne le dit jamais, à l’exception de quelques descriptions d’images, donc je ne vais pas vous le gâcher ici, mais il offre plusieurs apartés humoristiques sous forme de notes sur les côtés et dans les marges des pages.
Le Trésor de Fizban est divisé en 6 chapitres, chacun donnant aux lecteurs différentes options draconiques pour incorporer plus de dragons ou d’options inspirées des dragons dans leurs jeux.
Le premier chapitre est consacré à la création de personnages, et pour ceux d’entre vous qui aiment la race draconique, ce livre sera incontournable car il explore de nombreux aspects de l’espèce, au-delà du simple fait qu’elle est l’une des nombreuses espèces du monde. Tout comme leurs homologues plus grands, les Draconiques sont de différentes couleurs et possèdent différents traits et capacités en fonction de ce qu’ils peuvent faire. Par exemple, les nés-dragons gemmes ont tous une ascendance gemme, et si vous êtes émeraude, vous pouvez infliger des dégâts psychiques. Ou nécrotique pour la topaze. Il y a aussi les Metallic Dragonborn qui vous donnent des types de dégâts tels que le feu pour le laiton et l’acide pour le cuivre. Ce chapitre propose également plusieurs options de sous-classes draconiques, de sorte que si vous ne vous contentez pas d’être un combattant ordinaire, vous pouvez choisir d’être un moine ou un rôdeur d’un genre particulier. Il y a de nombreuses options ici et ceux qui cherchent à développer ce type de race spécifique dans Donjons et Dragons ont beaucoup de choses à prendre en compte et à faire pour créer un personnage.
Le deuxième chapitre est consacré à la magie des dragons, avec les sorts, les objets magiques, les objets de thésaurisation et les cadeaux draconiques. Comme prévu, la plupart des sorts sont axés sur les dragons, mais j’aimerais vraiment être là pour voir quelqu’un lancer la Malice de Nathair dans une partie. Les objets sont tous incroyablement puissants, beaucoup permettant aux joueurs de faire appel à une construction de dragon ou d’utiliser des écailles de dragon de manière imaginative, comme le foulard de platine ou l’annihilateur de topaze (un fusil alimenté par une écaille de dragon de topaze). La section sur les objets de la réserve m’a intéressé, car je ne savais pas que le fait de laisser un objet dans la réserve d’un dragon le rendait plus puissant. Ce chapitre explique comment les armes, les objets, les vaisseaux et les ornements sont affectés différemment. Les dons draconiques sont semblables à des bonus/atouts permanents et peuvent être obtenus à la mort d’un dragon.
Les chapitres 3 et 4 donnent aux lecteurs un aperçu de la façon d’incorporer les dragons dans leurs jeux, et de la façon dont leurs repaires et leurs trésors affecteront le monde du jeu et ses habitants. Les MJ qui souhaitent apprendre différentes façons d’introduire les dragons apprécieront également ces chapitres, car ils proposent de nombreuses options et points de vue différents qui peuvent facilement servir d’accroches à l’intrigue pour lancer les aventuriers sur la voie de la recherche d’un trésor ou de la rencontre d’un dragon.
En fait, si vous voulez vraiment tout faire à partir de zéro, vous pouvez créer votre propre dragon et son culte, ainsi que plusieurs façons pour les gens de comprendre l’idée qu’un jour ou l’autre, votre groupe devra vaincre la bête. C’est un guide vraiment complet de Donjons et Dragons sur la façon de faire fonctionner les dragons dans n’importe quel cadre.
Le chapitre 5 donne des informations sur les différents types de dragons, et le chapitre 6 fournit des blocs de statistiques pour différents dragons, ennemis draconiques et PNJ. Chacune des entrées du chapitre 5 est très étoffée, avec des tables de caractéristiques, d’idéaux, une carte d’un repaire, des descriptions d’environnements et des trésors que les joueurs sont susceptibles de trouver.
Dans l’ensemble, c’est un excellent livre si vous cherchez à mener une aventure centrée sur les dragons, et personnellement, j’ai aimé en apprendre un peu plus sur les dragons de D&D. Cela dit, ne vous attendez pas à trouver une aventure préparée dans ce livre, donc il faudra adapter d’autres intrigues possibles, ce qui représente tout de même un travail. Ce qui fait de ce livre une excellente ressource pour les MJ désireux d’incorporer un peu plus d’écailles à leurs campagnes, et de le faire correctement.
Même si vous n’utilisez pas ce contenu tout de suite, il y a beaucoup de choses retirer de de guide qui peuvent aider à la création de personnages et de campagnes. Le MJ dispose de beaucoup plus d’éléments pour travailler, mais il faut avoir déjà un certain contenu propre avec lequel travailler sa campagne.
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