Ça devient difficile de trouver des titres évocateurs pour Driveclub. Même si Evolution Studios a réussi à stabiliser l’état du multijoueur catastrophique à sa sortie, on ne peut pas dire que le titre satisfasse tout le monde. En commençant par les abonnés du PS+, a qui Sony avait promis une version gratuite du jeu dès sa sortie. Après un lancement apocalyptique au cours duquel le multijoueur n’était absolument pas disponible pour la majorité des joueurs, Evolution Studios s’était aplati en excuses pour la gêne occasionnée. C’est au tour de Shuhei Yoshida, président de Playstation World Wide Studios de prendre la parole pour annoncer les mauvaises nouvelles.
Dans une message publié sur la page Facebook de Driveclub, Yoshida explique que lancement du jeu « a été un peu instable » et qu’il s’excuse très fort. Après avoir confirmé qu’Evolution Studios travaillait nuit & jour à l’amélioration de la situation dans laquelle est Driveclub, le couperet est tombé : la version PS+ de Driveclub est reportée à une date indéterminée. Beaucoup de joueurs commencent -logiquement- à être agacés de ces problèmes techniques interminables et certains ont réclamé une compensation. Si Evolution Studios ne s’est pas encore vraiment exprimé sur le sujet, l’option la plus probable serait que les joueurs lésés se voient offrir un DLC gratuit.
Il ne fait pas bon surestimer les capacités de son infrastructure lors du lancement d’un jeu. Driveclub n’est pas le premier à subir le courroux des joueurs exaspérés, et de plus gros studios s’y sont cassé les dents avant : Blizzard a frôlé le fiasco lors de la sortie de Diablo III et Electronic Arts s’est fait avoir deux fois : la première lors de la sortie de SimCity, scandaleuse, et une seconde fois l’an dernier lors de la sortie de Battlefield 4, qui avait pourtant passé les phases de bêta multijoueur sans encombre.
En même temps, quand on promet des sensations de vitesse et d’adrénaline inédites et qu’on offre au final une opération escargot, faut pas s’étonner d’entendre quelques klaxons.
Comments