Destiny

  • Développeurs Bungie
  • Editeur Activision
  • Type FPS RPG dans l’espace
  • Support Ps4, Ps3, XboxOne, Xbox360
  • Sortie 09/09/2014

Dans le même genre :

  • Halo
  • Borderlands
  • Léa passion cosmonaute

En 1969, Neil Armstrong pose le premier pied sur la Lune. En 2014, vous, joueur lambda, posez le premier pied sur la Tour. Et on parle pas là de la Burj Khalifa de Dubaï, mais bien du dernier havre de paix dans un système solaire dévasté par différentes espèces cherchant à prendre un contrôle tyrannique sur l’Univers. Vous êtes un gardien.

(Admirez quand-même l’effet grandiloquent de ma tirade ci-dessus, on croirait presque à un discours de propagande)

Vous êtes donc un gardien, ça on l’a dit. Mais un gardien, c’est quoi ? Et bien un gardien, ça garde! Et oui! Vous êtes, en somme, chargés de rétablir l’ordre et la paix dans toute la galaxie, mais nous y reviendrons.

En attendant, il faut choisir sa classe, qui déterminera vos aptitudes spéciales : Le Titan, qu’on peut comparer au soldat basique, grenades et lance-roquettes, le Chasseur, agile (double saut) et corps à corps, et l’Arcaniste, à base de grandes bombes d’énergie et la possibilité de planer. J’ai choisi ce dernier, j’aime bien la magie!

Revenons donc à notre système de planètes, ça paraît flou vu d’ici mais c’est très simple. Il y a la Tour, le hub en fait. Là, vous échangez des pièces de stuff avec des marchands, vous prenez des contrats, sortes de missions secondaires pour faire de l’expérience en plus, vous achetez des vaisseaux pour faire le beau, etc. C’est un peu Hurlevent dans l’espace.

Screenshot de Destiny sur ps4

Houston, on a un problème.

Ensuite, il y a la Terre. Vous la connaissez, imaginez-la en dévastée, voilà. Puis la Lune, toute blanche, avec ses fameux cratères et les colonies qui y ont pris place. Rajoutez Vénus, verte et marécageuse, arborant les ruines d’une vie urbaine, et Mars, rouge et sauvage, avec un terrain très caverneux, et vous obtenez le système Destiny. Sachez que vous pouvez voyager librement entre ces planètes à travers le menu, elles se débloquent toutes très vite dans l’aventure et regorgent de races d’ennemis très différentes. Les déchus, sortes de général Grievous, sur Terre, la Ruche, les zombies de l’espace, sur la Lune, les Vex, cyborgs à lasers, sur Venus et enfin les Cabals, colosses de fer, sur Mars. Il arrive que quelques Vex se perdent sur Mars, voire que certains déchus finissent sur la Lune, mais dans l’idée, c’est ça. Les quatre planètes possèdent un environnement, des missions, et une atmosphère qui leur est propre, le tout sublimé par l’incroyable plastique du soft.

Moi, arcaniste de profession, je peux donc m’adonner à mes missions avec pour aide des grenades illimitées en nombre, à recharge temporelle, une grosse mandale au corps à corps, et une super bombe nova pour les gros boss. Mine de rien, ça aide. Le personnage possède également trois slots d’armes : Principale, secondaire, et lourde, à munitions très limitées, pour les plus vilains marmots. Le saut plané n’est clairement pas négligeable et offre une verticalité dans les affrontements, permettant souvent de contourner l’ennemi ou de prendre de la hauteur sur lui. Un VRAI élément de gameplay.Screenshot de Destiny sur playstation 4

D’un point de vue large, Destiny possède quelques mécaniques du MMORPG (aussi appelé Meuporg par les fins connaisseurs). Ainsi, notre personnage monte de niveau, apprend des compétences, et possède des armes ayant chacune un niveau également, à la manière d’un Borderlands. Le stuff à gagner lors des contrats est soit « de l’empire », à savoir, un stuff PVP, soit de la Tour, un stuff PVE. Au menu des similitudes, on ajoute également l’arbre de compétences, afin de s’axer sur l’agilité ou l’endurance, rien de nouveau là-dessus. Ce qui est plus rare dans le FPS, si MMO soit-il, c’est l’approche d’une mission. En effet, on la sélectionne dans le menu, ainsi que sa difficulté (normal ou périlleux), puis on est parachuté sur la planète en question. A vous ensuite de vous rendre au début de la quête, où commence le point de non-respawn. Vous mourrez, vous recommencez. On a au final l’impression de se retrouver dans une instance, c’est plutôt intéressant. On regrettera le fait que les missions tournent un poil en rond, à savoir groupe d’ennemis → boss. Certaines, heureusement, sortent du lot, la mission à l’épée notamment, qui apporte fun et fraîcheur.
On peut citer le vaisseau, qu’on peut comparer à une monture, afin de se déplacer sur une planète. Une fois débloqués, les vaisseaux tirent aussi des missiles, et ça devient un joyeux bordel en multi !

Sachez que toute l’aventure peut se faire en co-op, et on vous le conseille grandement. Chaque mission prend une autre dimension et perd un peu de sa redondance, malgré le fait que la différence entre les 3 classes ne se ressente pas vraiment sur le terrain. Ainsi, une mission basique ira trois fois plus vite, mais vos amis deviennent indispensables lorsque vous vous retrouvez en mode raid, à trois, face à un boss ayant une barre de vie qui baisse aussi lentement que la dette française. On se croirait presque dans un petit Halo parfois, tant les affrontements sont bestiaux (vous vous souvenez de la bibliothèque dans le premier opus ?)

Mars, et ça repart

Co-op d’accord, mais PVP aussi! Au menu, les modes habituels en 6 contre 6 : Team deathmatch, capture de zone etc. Le tout est efficace, et même si les plus hauts niveaux possèdent un avantage certain, il n’est pas si marqué, et ne devrait pas rebuter les débutants.

Parler de Destiny sans parler graphismes, c’est comme parler de Nabilla sans parler d’éducation canine. Le jeu est magnifique (sur ps4 et Xbox One, je n’ai pas pu comparer avec des versions ps3 et xbox 360) et on se croirait parfois en plein milieu d’un film de SF. Les animations sont fluides, et aucun bug de collision n’est à déplorer. C’est le plus beau jeu console à ce jour, d’un point de vue technique. Cet avis n’engage bien sûr que moi, mais je le pense, oui, je le pense. Sa direction artistique aide le tout, soignée et au final assez différente d’Halo, l’enfant aîné de Bungie. Ici, le futurisme et la couleur blanche sont dominants. Fort classe, fort plaisant à visiter. Bravo, cinq étoiles.

Coooonclusion. Je dis non! Mais un Avis, je dis OUI!

Cest un véritable plaisir que ce Destiny. Certes moins poussé et surtout moins barré qu’un Borderlands, mais au final plus proche d’un Halo + RPG, le soft de Bungie mérite bien mieux que les notes vues par-ci par-là. C’est un voyage dans l’espace, en HD.

Y’a bon!

  • Graphismes à couper le souffle
  • Le FPS version 2014
  • Les vaisseaux, les planètes, l’impression de sortir des sentiers battus
  • La co-op omniprésente

Beuargh!

  • Un scénario très superficiel
  • Redondant en solo
  • On veut plus de planètes !

La désinfo en +

Combien coûte un Mars en moyenne ?

Selon l’INPI (Institut National des Prix Inventés), un Mars coûte en moyenne 1 euro. Tout pile.

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Parfois, un Pixel s'éteint et vogue vers d'autres horizons. Mais ce n'est pas parce qu'il ne fait plus partie de notre grand barbecue que ce qu'il a écrit disparaît !

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