Dark Souls 2

  • Développeurs From Software
  • Editeur Bandaï Namco
  • Type RPG Hardcore
  • Support PC, Xbox 360, PS3
  • Sortie Dispo

Dark Souls 2

On va souffrir, à en redemander. S’aventurer, dans l’espoir de pas s’faire tuer.

Lorsque lon a reçu Dark Souls 2 à la rédac, Mr Scintillant fut compatissant en me disant Pauvre président tu vas souffrir. Il est vrai que quand on connait le premier épisode et les intentions de From Software pour cette suite, il n’était pas loin du supplice qui m’attendait. Pas que le jeu soit mauvais, loin de là, mais en sortant de Dark Souls 2 vous allez vous découvrir un goût pour le sadomasochisme. Les coups de cravache seront suivis de Plus fort ou Encore. Prêt à mourir à nouveau?

L’art de tendre l’autre joue

Le succès du premier Dark Souls me surprendra toujours, le gamer aurait-il des accointances particulières pour la souffrance et la frustration pour qu’il en redemande au point d’en obtenir une suite? Peut-être espérait-il un peu de clémence de la part des développeurs, un jeu plus grand public? Naïfs sont ceux qui l’ont ne serait-ce que pensé.

Dark Souls 2 est bien plus sadique que son grand frère. Oh il vous fera croire çà et là que vous avez la possibilité de vous échapper, mais ce sera pour mieux vous rattraper par la suite.

Vous voulez un exemple? Vous connaissez le système des feux de la licence? Pour rappel il s’agit là de la seule façon de respirer un peu. Dans cette suite, ils vous permettent aussi de vous téléporter vers des zones précédemment explorées. Je vois la joie dans vos yeux, le soulagement de ne plus devoir se retaper des chemins interminables et mortels. Mais vous l’attendez le revers de la médaille, le papier de verre pour vous torcher, le coup de marteau sur les doigts.

 Plus vous mourrez plus votre barre de vie se réduira. Et oui, vous avez pris l’habitude de la carotte pour vous faire avancer, la récompense. Dans Dark Souls 2 imaginez que cette même carotte on vous l’enfonce dans un endroit qui ne voit pas le soleil.

Cet état de fait et le leveling via PNJ, limiteront les respawn aux feux de camps.

Ce jeu représente bien l’existence du bonus/malus. Cette barre qui se réduit pourra reprendre de sa vigueur grâce à l’humanité qui est une denrée bien rare. Faut pas déconner, tas cru que c’était noël dans ton slip?

En dehors de ça, le jeu est toujours bien ouvert et vous proposera de nombreux embranchements dans votre avancée, laquelle se fera à l’instinct car n’attendez pas que le jeu vous aide ou vous donne quelconque indication. L’exploration par la souffrance est définitivement la meilleure définition qui colle à Dark Souls. Un parti pris qui en laissera plus d’un sur le carreau, mais les fans de la série nen seront que plus ravis qu’aucune concession n’ait été faite pour cette suite.

Dans Dark Souls 2 imaginez que cette même carotte on vous l’enfonce dans un endroit qui ne voit pas le soleil.

Le retour de la vengeance du bâton.

Oui parce que bon il serait temps que Dark Souls 2 se prenne une bonne claque dans la tronche à son tour. Il n’y a pas de raison que ce soit toujours le joueur qui se prenne une biffle médiévale.

Oui c’est un rpg hardcore, oui il na aucune pitié, et les joueurs adorent ça. Mais par contre jsuis moins sûr que les joueurs aiment aussi avoir les yeux qui piquent (Version console testée). A moins que je me trompe, cette feature ne fait pas partie du gameplay?

Bon avant de me prendre une méga mandale de retour, il est important de noter qu’en dehors de sa technique entre deux générations, Dark Souls 2 ne se contente pas de répéter à la lettre l’ancienne recette, et vous propose de nouvelles situations et nouveaux mécanismes de jeux. Par exemple, le feu sera votre nouvel allié face à certaines créatures vite effrayées par la chaleur et la lumière de l’élément. Le bestiaire est toujours très varié et les méthodes pour vous en débarrasser tout aussi  nombreuses.

On notera aussi un changement bienvenu sur le menu d’inventaire qui n’est plus une épreuve en soit. Et changement qui risque d’en faire râler certains, l’utilisation des gemmes de vies prime sur les fioles d’Estus.

Il n’y a pas de raison que ce soit toujours le joueur qui se prenne une biffle médiévale.

Coooonclusion. Je dis non! Mais un Avis, je dis OUI!

Dark Souls II  est donc le digne héritier que les fans étaient en droit d’attendre, si l’on regrettera une réalisation technique souffreteuse et une cohérence moins évidente du level design, on appréciera la continuité dans ce côté hardcore plébiscité et tant redouté. Un titre qui fera à nouveau exception et rager plus d’un dans sa solitude face à une aventure toujours aussi cruelle et mystérieuse.

Pour le multi, version presse oblige, les conditions n’étaient pas adéquates pour en juger de façon optimale.

Y’a bon!

  • Aucune concession, du Hardcore pur et dur
  • L’impression de vraiment évoluer et ne pas être guidé par la main

Beuargh!

  • La réalisation loin d’être au top
  • Un level design bien moins cohérent

La désinfo en +

Qu’est-ce que le sadisme?

Du nom du marquis de Sade, réputé pour ses écrits libertins évoquant le plaisir de faire du mal à autrui. Le terme est recensé dans la réédition posthume 1834 du Dictionnaire universel de la langue française de Boiste ; il est réutilisé avec sadique en 1862 par Sainte-Beuve dans son commentaire du Salammbô de Flaubert ; il est repris (peut-être indépendamment) en 1886 par le psychiatre Krafft-Ebing dans son Psychopathia Sexualis qui le popularise ; il est directement repris en 1905 par Freud dans Trois essais sur la théorie sexuelle qui l’établit définitivement.

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