Du 16 au 22 décembre au matin, Black Desert Online lançait sa première bêta fermée européenne. L’occasion d’approcher un peu plus ce MMORPG et de constater que Black Desert Online est définitivement un titre à surveiller.
Je ne vais rien vous apprendre en vous disant que ce n’est pas en une petite dizaine d’heures qu’on peut juger un MMORPG. Encore moins quand celui-ci est encore à l’état de bêta. Du coup, chez PxlBBQ, on a préféré vous faire découvrir Black Desert Online en live sur notre chaîne Twitch, en vous distillant nos impressions au compte-gouttes. Si vous n’avez pas su être des nôtres, voici un petit récap’ ainsi que le replay de nos trois aventures en live les plus importantes.
Dans Black Desert Online, comme dans tous les jeux massivement multijoueurs, la première formalité à remplir pour un personnage nouveau-né est de créer sa bouille. Et force est de constater que l’éditeur de personnage est bigrement complet. Il est rempli de sliders et d’options de modifications riches aussi bien quantitativement que qualitativement. C’est bien simple, il s’agit certainement d’un des outils de création les plus complets jamais vu dans un MMORPG. Du degré de frisottis de vos pointes de cheveux à l’épaisseur de vos mollets, tout est paramétrable. Le seul écueil plutôt étrange est que les classes que j’ai testées sont gender-lock. Comprenez par là que si vous vouliez jouer un archer mâle dans cette bêta fermée, c’était impossible. Les archers sont tous des femmes, comme les Berserkers sont tous des mâles. C’est comme ça… Pour les curieux, voici un bref aperçu vidéo de l’éditeur de personnage du jeu.
Côté baston, le système de combat se base sur une activité constante, chaque attaque nécessitant un clic. Dynamique, il suit la mode actuelle des affrontements très interactifs avec esquive active et tout ce qui s’en suit. A cela se greffe un arbre de compétences à compléter au gré des niveaux engrangés. Bref, c’est efficace et agréable à prendre en main.
Mais il n’y a pas que de la bagarre puisque Black Desert Online propose aussi divers activités d’artisanat : alchimie, cuisine, forge, pêche, … Chacune pouvant être développée en parallèle et servant à contribuer à l’économie globale du jeu. Economie qui repose sur les lois de l’offre et de la demande ainsi que sur les interactions entre joueurs (certaines ressources sont disponibles uniquement dans une région particulière et pourront être revendues plus chères dans des régions éloignées – par exemple, le poisson se vend moins cher dans les régions côtières qu’en pleine campagne). A cela s’ajoute du housing utile, notamment, pour stocker vos marchandises. A défaut d’avoir pu tester tout ça en profondeur, on s’en tiendra donc à ça.
Si le jeu semble complet et varié jusqu’à présent, on ne peut pas en dire autant des quêtes. En effet, celles-ci fonctionnent à plein régime sur la mécanique antédiluvienne de la quête FedEx, vous demandant de ramener des dizaines de peaux de bêtes ou de livrer des colis aux quatre coins d’une ville. Espérons que ça soit un poil plus varié dans les niveaux supérieurs.
Si on doit se balader dans un autre monde pendant des heures, autant qu’il soit beau. Et techniquement, personne ne niera que ça claque. Les premières zones sont superbes et j’ai hâte de découvrir de nouveaux lieux magiques comme on les voit dans les artworks. Cela dit, j’ai une petite réserve ; artistiquement parlant, ça reste du MMO coréen plutôt classique. Mais pour ce qui est de la réalisation, c’est clairement bien au dessus du lot. Les images parleront d’elles-mêmes. Notez tout de même une optimisation pas toujours au top, notamment dans les zones peuplées (ma GTX 970 peinait à afficher plus de 35 FPS de façon constante en ville).
Bref, ce premier contact avec Black Desert Online s’est révélé être franchement positif. Bien évidemment, on insiste sur le fait qu’il s’agissait d’une bêta fermée et qu’il nous reste encore pas mal de choses à découvrir avant de se prononcer de façon définitive (contenu end game, PvP, …). Mais en l’état, le bougre s’annonce très aguicheur.
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