Quoi qu’on pense de la série des Assassin’s Creed, il faut bien se résigner à accepter le fait qu’on va encore en bouffer pendant des années et sous toutes les formes possibles et imaginables, officiellement ou non.
La dernière itération de la licence se présente sous le nom d’Assassin’s Creed Chronicles : China avec les promesses de nouveaux environnements, de nouveaux personnages et surtout de nouveau gameplay.
Le moins que l’on puisse dire c’est que ces promesses sont tenues, après de là à dire que ça fait forcément un bon jeu, faudrait pas non plus pousser la charrue avant mamy dans les orties.
Il est arrivé à pied par la Chine.
Premier épisode d’une trilogie, Assassin’s Creed Chronicles : China nous plonge donc en Chine en plein XVIème siècle. Toute la branche locale des Assassins a été décimée par un groupe portant le nom de “Tigres”. Toute ou presque, il reste une seule membre encore vie, Shao Jun. C’est elle que vous incarnerez et que vous guiderez dans ce combat visant à se débarrasser de ce groupuscule.
En ce qui concerne le gameplay, Assassin’s Creed Chronicles: China passe en mode 2.5D avec un level design découpé en zones toutes interconnectées et ne demandant pas de temps de chargements. Chacune de ces zones terminées vous permettra d’obtenir une note et une récompense selon vos actions et surtout votre discrétion. Si tout ceci n’est pas désagréable et donne parfois l’impression de pouvoir s’en sortir de différentes manières, l’illusion ne fait pas long feu et la linéarité globale du titre fini tout de même par sauter aux yeux.
Sentiment renforcé par la sensation d’être constamment tenu par la main comme un gosse à qui on voudrait faire traverser un couloir. Le challenge n’est donc pas vraiment au rendez-vous et les bonus et zones cachés n’aideront qu’un peu à rajouter de la “difficulté” au titre.
On aurait aimé que les combats relèvent un peu le tout, mais non, nous sommes dans un Assassin’s Creed, donc il va falloir se taper le système établi par la licence. Et s’emmerder à bloquer/contre attaquer sans réels enjeux. De quoi pousser n’importe quel joueur à chercher du plaisir dans la furtivité. Tout ceci n’est pas aidé par des animations très rigides.
Une session de jeu se présentera donc sous la forme de, je me faufile, je regarde si les gardes ne peuvent pas me repérer (grâce à des cônes de visions….), si ce n’est pas le cas, je me cache pendant 9 secondes, et hop amnésie automatique gratuite pour tous. Je me bats un peu parfois parce que bon faut se dégourdir les jambes, oh un ennemi avec une épée, un archer, un lancier, oh un gars avec un bouclier. J’en élimine un discrètement, je le cache, je m’occupe du suivant. Et vous recommencez le schéma.
Pour vous aider, vous pourrez compter sur quelques dagues, des appeaux et même un sifflement. Ces éléments évolueront au fil des niveaux tout comme vos compétences.
Techniquement, Assassin’s Creed Chronicles: China se présente à vous sous un style dessiné façon aquarelle pas désagréable du tout, tant que l’on reste sur des décors extérieurs. Car une fois à l’intérieur ça pique quand même les yeux tellement cela devient grossier dans ses finitions. Et bonjour l’armée de clones (oui oui) pour les ennemis.
Conclusion.
Assassin’s Creed Chronicles: China ne vous demandera que 3 heures de votre temps qui pourront être allongées si vous souhaitez améliorer vos résultats. Mais si vraiment vous voulez un jeu en 2,5D, « asiatisant », avec de la furtivité et surtout un véritable intérêt, Mark of The Ninja ne coute pas bien cher et vous offrira bien plus que ce titre de transition. N’est pas Klei Entertainment qui veut.
Assassin’s Creed Chronicles China
- Développeurs Climax Studios
- Type Mark of the Ninja light
- Support PS4, XboxOne, Pc
- Sortie 22 Avril 2015
- Testé sur XboxOne
Dans le même genre :
- Mark of the ninja
Y’a bon!
- C’est globalement joli sans être fou
- Ca fera patienter les fans les plus hardcore
- Le côté furtif
Beuargh!
- Trop guidé
- Linéaire
- Pas bien long
- Ni difficile
- Intérêt plus que relatif
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