Développé par Fabio Ferrara et édité par Chubby Pixel Games, Suicide Guy est un jeu paru sur Steam à l’été 2017. Décidant de ne pas nous arrêter à son titre un peu douteux, nous relevons nos manches pour tester ce soft. Est-ce que l’expérience s’est avérée enrichissante ou bien avons-nous affaire à un navet ? C’est ce que nous vous expliquerons tout au long de ce test.

Voyons voir ce qui se cache au-delà de ce menu…

Avez-vous vu le dîner de cons ?

Dans le film de Francis Veber, Jacques Villeret est dépeint comme étant le champion mondial de la connerie. C’était avant qu’un développeur italien ait l’idée de mettre en scène un gars ordinaire qui enchaîne les rêves stupides. Je suis convaincu que le personnage sans-nom mis en scène de Suicide Guy possède le Q.I. d’une huître. 

Perdu dans l’espace 2.0 ?

L’histoire, c’est quoi ? 

En fait, il y a bien peu de choses à dire sur le synopsis de Suicide Guy. Le héros bedonnant s’endort devant la télé. On peut supposer qu’il regardait un match de foot particulièrement chiant. C’est à ce moment qu’il se met à rêver d’une situation invraisemblable qui se terminera toujours par sa mort. Eh oui, notre cher « Léopold » n’est pas très intelligent et fait plus de bêtises qu’un chaton dans un nouvel environnement.

Est-ce que vous suivez toujours le train de mes pensées ?

Casse-têtes à gogo

Le soft se décrit comme étant un puzzle à la première personne. Les niveaux n’ont pas de lien direct entre eux. Vous devrez résoudre des petites énigmes afin de terminer chacune des situations que l’on vous présente. Par exemple, vous vous trouverez dans un train en marche et vous sauterez… Avant de vous faire écraser par le prochain convoi ! La physique est assez approximative et le format tonneau que vous contrôlez a certainement des briques à la place des pieds. Impossible de faire preuve de précision et vous devrez répéter les mêmes actions jusqu’à ce que vous ayez de la chance. De quoi faire monter votre pression sanguine en un rien de temps !

Vous ne rêvez pas, le tournevis flotte.

Univers cartoonesque

L’humour gras est très certainement au rendez-vous et il est assez difficile d’accepter que le mot « suicide » ait été incorporé au titre du jeu. Les graphismes du jeu ont eux aussi un aspect jovial et grossier. Lorsque la trame sonore qui vrille les tympans s’ajoute par-dessus tout cela, on a l’impression de se trouver face à un épisode de Dora l’Exploratrice.

Voici le genre d’environnement que vous arpenterez.

Conclusion

Suicide Guy est un jeu qui ne se prend pas au sérieux et qui ne mérite pas de rejoindre votre bibliothèque Steam. Si vous cherchez un vrai bon jeu de puzzle, allez plutôt voir du côté de Portal et Portal 2. Le nombre de bugs de Suicide Guy est tellement hallucinant et la maniabilité est inexistante. Passez donc votre chemin même lorsque vous le verrez parmi les soldes Steam. C’est le meilleur conseil d’ami que je puisse vous donner.

Suicide Guy

  • Développeurs Fabio Ferrara
  • Type Puzzle
  • Support PC, Mac, Linux
  • Sortie 14 Juillet 2017
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