The Wolf Among Us

  • Développeurs Telltale Games
  • Editeur Telltale Gamesl
  • Type Aventure interactive
  • Support Pc, PS3, PsVita, PS4, XBox360, XBox One, Mac
  • Sortie 16/10/2013

Dans le même genre :

  • Back to the Future
  • Jurassic Park – The Game
  • The Walking Dead Season 1 & 2

Je sais, nous vous avons déjà fait une critique des deux premiers épisodes de The Wolf Among Us, mais que vaut un épisode aussi génial soit-il si il n’est pas correctement intégré à un tout cohérent ? Maintenant que le dernier épisode de cette saison de The Wolf Among Us est sorti, voyons tout cela de façon plus générale, voulez-vous ?

The Wolf Among Us

S’il est un studio qui arrive à faire un pied de nez au gameplay et sen sortir avec grâce dans le milieu du jeu vidéo, c’est bien Telltale. Celui-ci vient de nous prouver pour la seconde fois qu’il est possible d’offrir de très bons scénarios exclusifs à des univers déjà bien détaillés, sans s’encombrer de spoilers ou ruiner l’expérience narrative originale.

A l’image de The Walking Dead (Saison 1), The Wolf Among Us est tiré dune bande-dessinée américaine de Bill Willingham contant l’arrivée à New York de personnages de contes et légendes, fuyant leurs royaumes respectifs, en proie à un envahisseur aussi mystérieux qu’agressif :Fables.

Et aussi étrange que cela puisse paraître, le récit ne tombe pas dans le piège de nous narrer la reconquête de ces royaumes par leurs occupants originels, mais bien leur vie dans notre monde, et au sein de leur quartier de Fabletown. La plupart d’entre eux ayant une apparence humaine, ils parviennent à passer inaperçu, alors que le mot d’ordre de la communauté est la discrétion absolue. Ceux dont l’apparence est plus fantastique se voient offrir deux choix : aller vivre à la Ferme, zone éloignée au milieu de nulle part où leurs singularités ne mettront pas en péril leur secret, ou consommer du Glamour, breuvage magique tiré de vestiges de leurs royaumes et leur conférant une apparence humaine. Bien entendu, cette potion n’est pas gratuite et nombreux sont ceux contraints de se rendre à la Ferme, même si certains sont tolérés à Fabletown.

Le récit s’articule principalement autour de Blanche-Neige, dont le couple na pas résisté aux frasques du Prince Charmant dans le monde réel, celui-ci n’ayant de cesse de vouloir remettre la main sur une fortune au moins aussi égale que celle qu’il possédait jadis, et Bigby Wolf (Big Bad Wolf – Grand Méchant Loup), devenu Shérif de Fabletown et que tout le monde redoute. Mais de nombreux autres personnages gravitent autour de ce couple, comme Jack, Barbe Bleue, ou encore Belle et son mari, qui ont tout perdu et vivent de petits boulots. Tout ce petit monde a bien entendu son caractère et les personnages des contes sont bien souvent très différents de l’image que nous en avons, donnant à cette réécriture une saveur des plus intéressante.

TellTale nous offre alors une histoire inédite -comme toujours- se situant avant la bande-dessinée et mettant en scène une série de meurtres étranges à Fabletown et l’enquête de Bigby pour débusquer l’assassin parmi une foule de suspects tous plus agressifs envers le grand loup les uns que les autres.

Depuis The Walking Dead, la qualité d’écriture n’est plus à prouver, même si elle était déjà excellente dans les épisodes de Back to the Future. Là où The Wolf Among Us innove par rapport à l’adaptation de Kirkman, c’est que non seulement le joueur devra faire attention à ses réponses et à ses actes, mais devra également faire de choix entre différentes endroits où mener l’enquête, mettant alors de côté certains événements, ou les modifiant sensiblement suivant qu’il y aille en premier ou en second choix. Même si nous venons de connaitre le fin mot de cette excellente histoire, il est pour la première fois possible de relancer une partie pour avoir une expérience de jeu quelque peu nouvelle, tous nos choix ayant des conséquences dans le tout dernier chapitre.La connaissance de l’univers de Fable n’est une fois de plus pas primordiale, même si la connaissance de certains protagonistes et enjeux donnent forcément une meilleure lecture des événements. TellTale a amélioré son rendu visuel pour cette série, troquant les couleurs tristes de The Walking Dead pour des ambiances nocturnes très colorées des rues de New York. Les dialogues sont une fois de plus à ne pas mettre devant toutes les oreilles, ni même tous les yeux. L’ambiance est sombre, violente et quelques passages vous permettront de littéralement déchaîner la fureur de Bigby, modifiant alors son aspect. A vous de parvenir -ou non- à maintenir le loup captif, sachant que chez Telltale, tout acte à des conséquences.

Si les phases de dialogues et d’interrogatoires sont très bien menées et pleines de tension, les quelques phases d’action sous forme de QTE sont assez inégales. On se borne à suivre les séquences de touches affichées à l’écran, les erreurs n’ayant que vraiment peu de conséquences. Il est je crois -contrairement à TWD- impossible de mourir, à moins peut-être de ne jamais toucher sa manette. Certains affrontements se révèlent alors aussi spectaculaires et violents que mous. Telltale a encore un équilibre à trouver pour les scènes d’action, celles-ci étant plus réussies dans TWD. Pourtant, la qualité des ennemis affrontés et surtout les issues violentes des combats font mouche et font pour le moment passer la pilule.

Enquête interactive, nul doute que The Wolf Among Us arrivera à vous captiver par son ambiance, son écriture, ses choix parfois difficiles et son intrigue aussi soutenue que cohérente, jusqu’à la dernière seconde.

Coooonclusion. Je dis non! Mais un Avis, je dis OUI!

On espère qu’à l’image de The Walking Dead, Telltale relancera une seconde saison, car il reste encore beaucoup de matière à exploiter à Fabletown. Je vous conseille dailleurs chaudement la lecture des bandes-dessinées éditées chez Urban Comics en français, l’univers de Willingham étant des plus fascinants. en attendant, on vous donne rendez-vous plus tard cette année pour parler du nouveau projet de Telltale : The Game of Throne.

Y’a bon!

  • Un scénario solide
  • Et original !
  • Une patte graphique comics réussie
  • Le format épisodique maîtrisé

Beuargh!

  • En anglais
  • Mal optimisé sur console
  • Des phases d’action inégales

L’info en +

Bloody Mary

Vous le savez peut-être déjà, mais si vous vous enfermez dans votre salle de bain, une bougie comme seule source de lumière et que vous fixez votre regard en prononçant 3 ou 13 fois le nom de Bloody Mary, celle-ci apparaîtra pour s’attaquer à vous… cette croyance urbaine a été le point de départ du film Candyman de Bernard Rose en 1992.

Son visage serait vraiment terrifiant : elle est couverte de sang, de blessures et chercherait à emporter la personne avec elle dans le miroir.  On peut également, après avoir prononcé Bloody Mary 3 fois, ajouter « I killed your baby » (« J’ai tué ton enfant ») ce qui provoquerait une attaque mortelle et sans pitié de l’entité en question. On entend alors une cloche sonner à son arrivée.

Plus réjouissant, le Bloody Mary est aussi le nom d’un cocktail à basse de vodka et de jus de tomate.

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Titiks

Quadra assumé, daron de 3 apprenties gameuses, fan de tout ce qui est capable de raconter une bonne histoire. Touche-à-tout, mais surtout de bonnes aventures qui savent surprendre, et dévoué à l'univers console depuis que Sega était plus fort que tout, vous me verrez bien plus souvent connecté à la nuit tombée #2AMFather.

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