On se met un peu dans l’ambiance du titre…

Annoncé en octobre 2018, The Friends of Ringo Ishikawa arrive de Steam à destination de notre bonne petite Nintendo Switch. Pour rappel, ce beat’em all développé par les Russes de YEO n’est pas qu’un simple jeu de baston de rue en pixel art, à l’instar d’un Double Dragon ou encore d’un Vigilante vu qu’il propose des mécaniques RPG.

En fait, on pourrait dire qu’il est tant héritier des jeux dans le style des Kunio-kun comme River City Ransom ou Renegate tant de Shenmue et Yakuza. En dehors de la castagne, il y aura pas mal de choses à faire dans ce petit jeu indé qui rend véritablement hommage aux productions précitées.

L’entraînement vous permet d’améliorer vos stats…

Young GTO

Tout d’abord, qui est ce fameux Ringo Ishikawa? Ce jeune homme est le capitaine de la bande des loubards de son bahut et vous allez devoir vivre son quotidien. L’histoire commence par un bon savon des familles de la part de son professeur principal qui lui annonce que s’il ne fait pas d’efforts, il sera éjecté de l’école. Du coup, notre ami aura besoin de vous pour faire remonter ses notes mais il faudra aussi s’entraîner à la baston car les bad boys des écoles rivales ne le laisseront pas tranquilles et notre ami a une réputation à défendre.

Ringo est assez bien entouré avec ses amis mais vit seul dans sa petite chambre de banlieue avec le strict minimum. Bien entendu, il faudra un peu aménager son intérieur en achetant, par exemple, une télévision, une Famicom (vu l’époque…) ou encore un combi TV-lecteur VHS… mais pour tout ça, il faut de l’argent, tout comme pour se nourrir. Vous l’aurez compris, la vie de Ringo sera baston, école et petits boulots pour pouvoir subvenir à ses besoins. Il faudra bien gérer votre temps pour pouvoir tout faire.

Bon, il faut avouer qu’en tant que furyo, il pourra faire les poches de ceux qu’il aura rétamé… enfin, quand ceux-ci ne sont pas étalés trop près d’un mur ou d’un autres congénères sinon impossible de leur prendre quoi que ce soit à cause d’un bug de collision avec le décor.

Des petits boulots aussi passionnants que dans la vie réelle…

Racaille Blues…

Quand on parle de furyos, on parle bien entendu des fameux yankees japonais, ces loubards répandus surtout entre les années 60 et 90. L’histoire de Ringo et ses amis se situe vers la fin des années 80. Mais celui-ci n’est pas une racaille 100% pur jus, au final, car on découvre qu’il a ses principes, son honneur. Déjà, on ne touche pas aux élèves de son propre bahut, seulement ceux des écoles rivales. Il essaie même de remettre ses amis dans le droit chemin par moment. Mais bon, les gangs rivaux sont là pour remettre les pendules à l’heure et rappeler la petite équipe à se fritter avec eux par moment.

Gardant leur style rétro, les combats de rue sont clairement inspiré de Double Dragon (qui reste un dérivé de la saga des Kunio-kun) ou Renegade avec les coups de poing et pied sur chaque touche, la chope ainsi que le saut en appuyant sur deux boutons simultanément. Rien de bien nouveau, mais ça fait le job; et puis il reste possible d’améliorer ses skills en allant s’entraîner chez Watanabe-sensei! N’oublions pas que votre XP augmente également après chaque combat. Oui, je rappelle que le titre reste un RPG…

Du bon beat’em all à l’ancienne…

Life is life… nana na nana!

Pour ce qui est de l’aspect RPG, on va vraiment vivre toute la vie du jeune homme. Une vraie vie d’étudiant nippon comme on en voit dans les mangas. Il faudra étudier et participer aux cours pour faire augmenter sa moyenne et avoir de bons résultats pour avoir droit à sa bourse d’étude (et ainsi se nourrir…); mais ne pas oublier les horaires des petits boulots que vous devrez effectuer pour vivre plus aisément. Car Ringo à souvent faim et ce n’est pas vos maigres gains qui renfloueront tout ça.

Donc, tout ceci combiné au racket des bandes rivales vous donnera l’occasion de vous nourrir, de vous acheter quelques objets ou encore participer à des hobbys tels le billard, les sorties entre potes, etc… Comme dans la vie à cette époque donc. Il faut donc prendre en compte le cycle jour/nuit et les heures d’ouverture des établissements.

Surtout, n’arrivez pas trop en retard à votre boulot sinon c’est la porte… On ne rigole pas avec la ponctualité au pays du soleil levant.

Ringo a bien bossé… En partant d’un beau « F »!

DJ, check this sound!

Vous avez bien compris le but de ce bon petit jeu indé qui impressionne vraiment malgré quelques fautes d’orthographe pour la langue de Molière mais bon; au moins, on saluera l’effort de la traduction en français.

On peut également saluer la bande-son car elle est vraiment d’excellente qualité. Et pourtant, seulement trois titres de Indian&Fox sont inédits pour le jeu. En effet, le développeur a opté pour des musiques libres de droits mais, bon sang, qu’elles sont top!

Je retiens surtout un artiste: Anitek, un artiste indépendant travaillant sur des musiques d’ambiance et je peux franchement vous conseiller de retrouver ses morceaux sur SoundCloud ou sur son BandCamp car il mérite d’être connu et soutenu vu la qualité de son boulot.

D’ailleurs, si vous aimez également l’OST de The Friends of Ringo Ishikawa, vous pouvez vous rendre sur cette page de YEO pour vous créer une bonne petite playlist.

Le toit du bahut est l’endroit parfait pour se retrouver entre potes…

Conclusion

Allez, on part rejoindre nos amis et on va castagner du loubard des bandes rivales avec un plaisir nostalgique, mais néanmoins rafraîchissant grâce à Ringo Ishikawa. Ce jeu sera très certainement un des meilleurs jeux indépendants de l’année, à coup sûr!

Malgré quelques petits défauts vraiment oubliables, ce titre du studio moscovite YEO est un vrai plaisir alliant parfaitement et adroitement beat’em all et RPG. Tout ça enrobé d’une bande-son exceptionnelle, The Friends of Ringo Ishikawa mérite de rester dans les mémoires des joueurs qui apprécient Shenmue… mais en pixel art!

The friends of Ringo Ishikawa

  • Développeurs Yeo
  • Type Beat’em all/RPG
  • Support Switch, PC
  • Sortie 4 avril 2019
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ManuSupra

Passionné, collectionneur et historien vidéoludique trentenaire ayant grandit avec un enfant à queue de singe et un plombier moustachu s'empiffrant de champi. Chasseur de monstres à l'insectoglaive, archéologue gaming et adepte du "bas, diagonal, droit + poing". Sushivore et burgerovore professionnel!

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