On arrive déjà à la troisième itération des jeux où Sonic et ses amis se tirent la bourre sur des circuits pour un scénario qui sert de prétexte pour essayer de tenir l’ensemble de tout ça. Alors est-ce que Team Sonic Racing est à la hauteur de ses aînés ? Réponses dans quelques tours !

Faites chauffer la gomme !

Sonic, Tails et les autres sont invités à faire la course. 

Si au départ, Sonic, Knuckles et Tails étaient les seuls à être invités à une course organisée par Dodon Pa, Amy et son équipe vont se joindre à la fête pour rouler vite sur des bolides tous plus farfelus les uns que les autres. Voilà pour le postulat de base. Ajoutez à la recette des boots des tricks dans les airs et quelques mécaniques en plus et vous aurez la base pour jouer correctement à Team Sonic Racing. 

Il semble que quelques invitations se soient perdues en chemin…

Rouler seul c’est sympa, mais en équipe, c’est mieux ! 

Le principe de base du jeu c’est de rouler en équipe de trois pilotes répartis comme suit : Un pilote de type vitesse, un pilote de type technique et un de type puissance. Si vous jouez seul, deux IA vous accompagneront et si vous êtes deux, une IA complètera votre triplette. Pour finir premier de la course ou des ensembles de course dans le mode Grand Prix, il ne s’agira pas seulement de gagner la course mais de s’assurer que vos coéquipiers vous suivent de près pour qu’ils finissent eux aussi le plus haut possible dans le classement. Pour aider votre remontée, vous pourrez utiliser plusieurs types de turbo, dont un un qui s’appelle le Retro Turbo qui consiste à suivre la trajectoire d’un équipier pour charger votre boost. Les dérapages et les figures en l’air sont aussi au programme, ains que les objets à la Mario Kart, que vous pourrez échanger avec vos compagnons de course. On pourrait légitimement se dire qu’avec des mécaniques pareilles, il y aurait de quoi s’amuser. Permettez-nous de modérer légèrement votre enthousiasme… 

Le concept de course en équipe est intéressant, surtout au niveau de l’entraide entre les personnages.

On perd un peu les pédales face à certaines choses. 

Même si la personnalisation des karts est de la partie et qu’elle est assez fournie et même si le jeu est graphiquement réussi, les développeurs qui officient chez Sumo Digital ont laissé tomber des éléments de la série qui sont quand même importants. Exit les personnages issus d’autres licences Sega, comprenez plus de Ryo Hazuki, plus de Ulala et bien d’autres. Ici on a droit à 12 personnages issus du lore de Sonic point à la ligne ! Quelle tristesse ! Les circuits sont inégalement intéressant et globalement longs à parcourir. Ce ne serait pas un problème si la lisibilité n’en pâtissait pas et qu’il arrive assez souvent de ne pas trop savoir où aller. Dans Sonic and All-Stars Racing Transformed, on avait des choix (par les airs ou sur le sol) mais au moins on savait ce qu’on faisait. Bien qu’en mode normal, il est facile de gagner une course, les modes de difficulté au-dessus deviennent un vrai casse-tête. Si Team Sonic Racing espérait concurrencer Nintendo sur ce terrain-là c’est raté. Le Mode Histoire est là pour débloquer les différentes équipes et c’est tout. D’ailleurs, les personnages d’une même classe n’ont pas vraiment de différences entre eux. Cette sensation de trop peu va vous poursuivre pendant toutes vos parties. Comme si ce jeu n’osait pas aller au fond des choses comme ses prédécesseurs. 

Le casting est un peu triste…

Le mode multijoueur local est une torture ! 

On peut vous jurer qu’on a essayé d’y croire à ce multijoueur local, mais force est de constater que la sauce ne prend pas, mais alors pas du tout. Les chutes de framerate sont légion, on a même vu des éléments trembler sur l’écran… Ce qui fait que le plaisir de s’affronter ou même de rouler dans la même équipe est gâché par ses défauts techniques que l’on peut espérer voir fixés par un patch à la sortie du jeu. Même si on peut légitimement douter que tout puisse être résolu vu les problèmes qu’on a pu relever… Quel dommage encore une fois. Toujours du côté du multijoueur, un mode en ligne existe mais les serveurs sont déserts pour l’instant, donc nous n’avons pas pu le tester. Sachez tout de même que tout ce qui est disponible en ligne l’est également en multijoueur local. De plus, la musique est aussi difficile à supporter avec ces guitares électriques lourdes et aussi peu inspirées que les circuits du jeu.

Le multijoueur local nous a malheureusement déçu.

Franchir la ligne d’arrivée (Conclusion)

Après les réussites de ses prédécesseurs, Team Sonic Racing avait toutes les cartes en main pour s’inscrire dans la continuité et assurer les vieux jours de Sonic quand il veut faire la course. Au lieu de ça, on a un jeu qui est bloqué en mode « Service Minimum » avec une bonne réalisation en solo, mais un multijoueur affreux et surtout, la disparition pure et simple des autres personnages qui ont fait la renommée de Sega. Même si ce n’est pas un mauvais jeu en soi, on sent qu’il manque tellement de bonnes choses que malgré la customisation des karts et les clins d’oeils trop rares aux anciens jeux, décidément le dessert est trop fade. Comme si on vous avait promis un magnifique gâteau, sans l’obtenir… Tiens, ça vous rappelle pas un jeu qui n’aurait rien à voir avec Sonic ça ?

Pour débloquer des pilotes, il faut progresser dans le mode histoire.

Team Sonic Racing

  • Développeurs Sumo Digital
  • Type Course
  • Support PS4, XB1, Switch, PC
  • Sortie 21 Mai 2019
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