Test : Skater XL sur PS4

Sapristi et saperlipopette! Un jeu de skateboard? Mais… mais… depuis l’excellent Skate 3 sur la génération précédente, on n’attendait que ça!

Et c’est alors que Easy Day Studios (qui sort de nul part…) arrive avec un certain Skater XL qui ambitionne d’être l’ultime simulation de skate sur consoles et PC.

Et bien, c’est ce que nous allons voir!!!

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Ghost Rider…

Etant gros fana de sports de glisse et surtout de jeux vidéo de skate, j’avoue que j’étais très chaud de mettre les mains sur cette « ultimate simulation« . Parce que oui, Skater XL se rapproche plus d’un jeu de simulation comme Skate que d’un Tony Hawk’s Skateboarding qui, lui, s’oriente très arcade.

Premièrement, je lance une partie rapide… Euh… en fait, il n’y a que ça. Pas l’ombre d’un mode carrière à l’horizon. Bon, ben… Let’s go! Je me déplace dans une ville… où… pas âmes qui vivent… Apparemment, le jeu a été développé pendant le confinement… C’est totalement mort… vide, le néant! Seuls quelques véhicules stationnés, rien de plus.

Bref, je me déplace… Mais… OH WAIT! Comment fait-on pour s’orienter? C’est écrit gachettes L2 vers la gauche, R2 vers la droite… KEUWAAAAA??? Pfiou! Il va falloir tout reprendre à zéro pour jouer à ce jeu.

Bon, on peut remarquer que les chaussures du skateur ont des couleurs différentes (rouge et bleu). Ce n’est pas une mode, c’est juste que chaque couleur représente un stick analogique. Qui plus est, une manette de jeu est représentée en grand sur la gauche de l’écran… très gênante d’ailleurs.

Heureusement, en allant dans les options, on peut masquer tout ce beau monde dérangeant pour avoir un full screen.

A ce moment, je me dis que les réglages sont maintenant ok et qu’on peut enfin se lâcher sur ce Skater XL. Sauf que, quand on est habitué à se diriger avec le joystick gauche depuis des générations de consoles maintenant, il est difficile de rendre cette technique de déplacement via les gâchettes L2/R2 naturelle.

En soi, l’idée de chaque stick analogique qui contrôle un pied du skateur n’est pas mauvaise mais cohabite assez mal avec le système de déplacement. Le coté simulation aurait pu être sympa mais trop brouillon pour être agréable à jouer.

Niveau simulation, le principe de la série Skate est bien plus intuitif et jouissif.

Skater XS?

Avec ça, le jeu ne nous rassure pas sur plusieurs tableaux, et ce, malgré les patchs qui sont déjà sortis.

Le titre est pauvre en contenu et on n’y retrouve qu’une poignée de niveaux sans gros dépaysement mis à part la big rampe.

Sans compter l’impossibilité de se déplacer skateboard en main alors, qu’une fois de plus, la licence Skate le proposait déjà il y a de cela quelques années maintenant.

En plus, le jeu est bourré de bugs. Collision ou chute, le personnage se retrouve directement entre deux polygones et nous fait une épilepsie bloqué entre les éléments.

Ajoutons à ça des graphismes loin de révolutionner (sans être affreux non plus…) mais surtout gâchés par une technique à la ramasse… Difficile de prendre un réel plaisir à parcourir les downtown américains à bord de notre planche.

Qui plus est, pour une simulation, il est étrange de pouvoir skater dans l’eau sans perdre de vitesse… en fait, même skater tout court…..

POI

Heureusement, dans tout cette négativité, il y a quelques bons points comme pour la bande-son qui… déchire clairement!

Elle convient parfaitement à l’univers et au style du jeu et ils se sont même payé le luxe d’y intégrer un titre d’Interpol.

Mais là encore, malheureusement, les musiques sont trop peu nombreuses et on viendra à les écouter encore et encore, en boucle et en reboucle… avec à chaque fois cette petite perte de framerate entre chaque morceau… et ouais!

Et ces petits couacs interviendront régulièrement si vous choisissez mal votre point de respawn. En effet, à chaque chute vous ne serez pas relancé à l’endroit de celle-ci mais où vous avez placé le curseur « Google Maps » dira-t-on.

Si vous avec le malheur de le placer trop près d’un élément, vous allez droit au bug!

Sincèrement, j’ai envie d’en parler car il y a une vraie bonne intention derrière ce titre mais peut-être trop de naïveté. C’est vraiment dommage que trop de points noirs viennent entacher le tableau.