Depuis notre vidéo d’unboxing et de présentation, nous avons pu essayer et éprouver les périphériques de la Razer Productivity Suite. Pour vous donner un aperçu, j’ai travaillé une semaine quotidiennement avec les 3 produits, ils sont étés synchronisés avec mon, PC de travail, une tablette Android, la PS4 et la NVIDIA Shield.
Je m’en suis servis pour travailler et jouer, ainsi que pour rédiger les articles de PXLBBQ de la semaine afin de bien pouvoir m’habituer (changer de clavier n’est pas toujours immédiat) et il est temps maintenant de vous débriefer tout ça posément.
Pour rappel, la Razer Productivity Suite ne s’adresse pas aux joueurs spécifiquement, mais au monde de l’entreprise. Des entreprises plutôt jeunes et adeptes du gaming qui apprécient se faire un LAN pendant les pauses, mais des entreprises tout de même. En découle un design élégant, sobre et plus discret que les couleurs habituelles du fabricant. Razer s’est d’ailleurs associé à Humanscale pour y apporter de l’expertise au niveau de l’ergonomie de ses produits et cela se ressent. L’idée ici est de fournir aux employés autre chose que les sempiternel claviers premier prix qui s’usent rapidement. Mais qu’en est-il concrètement ?
Razer Pro Click
On commence par la souris ergonomique qui arbore un revêtement blanc en plastique doux pour la partie supérieure rehaussée de détails couleur argent qui apporte une certaine classe au tout. La souris dispose en plus de grips latéraux gris moulés qui participent à la bonne prise en main.
La souris est bien entendu prise en charge avec Razer Synapse pour la personnalisation, et l’Hypershift est aussi de la partie, permettant de doubler les possibilités de la souris. Elle dispose de 8 touches programmables, dont une molette inclinable
Sa forme plus bombée et allongée permet d’éviter tout risque de tendinite ou de syndrome du canal carpien. La souris, comme le clavier possède un dongle 2.4Ghz caché sous une trappe dans le fond ainsi qu’une connexion Bluetooth pour la coupler à jusqu’à quatre appareils. L’appairage Bluetooth se fait rapidement sur tous les périphériques et l’autonomie est jusqu’ici excellente (utilisée quotidiennement, elle n’a pas encore dû être rechargée). On est donc ici en face d’un excellent produit qui ne souffre que d’un seul réel défaut : son câble de recharge en micro-USB est propriétaire. En effet celui-ci dispose d’un sabot moulé spécifique rendant impossible son remplacement par un câble générique. On se pose encore la question d’un tel choix, mais il s’agit ici de son seul véritable défaut de conception.
Razer Pro Type
On passe au gros morceau, à savoir le clavier Pro Type renseigné comme ergonomique et silencieux, puisque destiné aux longues sessions de travail au bureau. Il peut également se connecter à 4 appareils en Bluetooth, et dispose d’un dongle 2.4GHz intégré tout comme la souris. Le clavier est de type mécanique et est équipé des commutateur orange de chez Razer, censément plus silencieux pour cette gamme. J’avoue que c’est un choix assez étrange de mettre un clavier mécanique, car même si la course des touches est courte, le clavier reste tout de même assez bruyant pour un environnement de travail, qu’il soit clos ou en open-space. Razer a eu la bonne idée de ne pas doter son clavier de son habituel Razer Chroma, proposant à la place un éclairage blanc élégant sous les touche et à travers les symboles. Un paramètre qu’il est possible de gérer ici aussi via Synapse pour prolonger la batterie. Le clavier est suffisamment lourd pour ne pas bouger lors de son utilisation.
Un design étonnamment clair Un rendu sobre et très pro Des Switches Oranges plus silencieux équipent le Pro Type Deux inclinaisons possibles pour surélever le clavier L’encoche de rangement est aimantée Connexion bluetooth, ou à l’aide du dongle Une épaisseur qui questionne sur l’absence d’un repose-poignet Un éclairage blanc sobre et discret
Si le clavier propose une conception solide en plastique PBT et des pieds réglables en deux hauteurs, on reste dubitatif sur l’absence de repose-poignet étant donné la hauteur du clavier. Pourtant disponible sur d’autres claviers de la marque, il me semble que ça aurait été un ajout indispensable pour un produit qui se veut ergonomique et destiné à de longues utilisations, surtout au tarif proposé. Pour ma part, au bout d’une semaine d’utilisation intensive, je n’ai pourtant pas encore ressenti de fatigue spécifique mais je reste sur cette impression de clavier un peu trop haut pour ce type d’utilisation. Il s’appaire aussi facilement et on peut sélectionner le profil de la machine synchronisée à l’aide d’une combinaison de touche. A noter également que le câble est cette fois-ci en USB-C sans sabot particulier afin d’assurer une recharge rapide.
Je vais faire la fine bouche en me demandant si il n’aurait pas été possible (et la réponse est oui) de faire en sorte que le dongle du clavier et celui de la souris puisse gérer les deux périphériques plutôt que de devoir brancher les deux dongles en USB. Les ports USB étant toujours limités, à plus forte raison sur des machines d’entreprise (ou pire : sur un portable), cela ne laisse que la connexion Bluetooth – pas si répandue de cela – pour libérer des ports sur la machine.
Razer Pro Glide
Le pro Glide n’est en substance qu’un tapis de souris assorti aux périphériques composé d’une matière micro tissée et antidérapante avec de la mousse de 3mm d’épaisseur.
La qualité est toujours là pour les tapis de souris Razer
En somme, vous profitez ici de la qualité Razer puisque en plus de bien tenir en place, il ne se décollera pas sur les coins et assure un grand confort lors de l’utilisation de la souris. Et il est nettoyable facilement dans une certaine mesure (oui, la petite tache de chocolat innocemment faite par ma fille de un an est parti) avec de l’eau.
Razer Productivity Suite
En bref
Au final est-ce que j’ai été convaincu par la proposition “entreprise” de Razer ? Pas totalement. Et pour des raisons purement pragmatiques. Si l’équipe formée par la souris et le tapis est assurément de qualité et qu’elle peut être conseillée, sa robustesse et son ergonomie sans aucun doute – à condition de faire attention au câble de la souris, j’ai quelques réserves sur le clavier. J’avoue trouver très appréciable de pouvoir passer d’un périphérique à l’autre très facilement (du PC après une session de travail à la tablette pour écrire un article en buvant un café à la cuisine avant de passer sur la NVIDIA Shield pour lancer une partie de Wolfenstein sur GeForce Now) en conservant une qualité égale d’un périphérique à l’autre, le clavier ne remplit pour moi pas tout à fait son rôle. Il lui manque clairement un repose-poignet intégré – en plastique du ou en gel – pour palier à la hauteur des touches, qui peuvent à force causer une certaine fatigue. On notera aussi que pour un clavier destiné au travail, il reste encore un peu trop bruyant.
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