Didjuuu, il y a des jeux qui parfois vous sautent en pleine tronche sans que vous n’ayez rien demandé. C’est le cas de Post Void, qui est franchement à déconseiller aux épileptiques mais plutôt aux fans de Crank !
Post Void
Supports : PC
Genre : Shooter
Date de sortie : 6 août 2020
Editeur : YCJY Games
Développeur : YCJY Games
Multijoueurs : Non
Post Void est analphabète, basique et primaire, mais sacrément efficace !
- Super défoulant
- Rapide et incite à relancer une partie
- Les améliorations simples mais très utiles
- Un visuel qui aide à éteindre son cerveau
- Le prix
- Épileptiques s’abstenir
Crank !
Mais si, Crank (Hyper Tension en VF), le film complètement barjot avec Jason Statham qui est empoisonné avec une substance qui le tuera si son corps ne sécrète pas assez d’adrénaline, et qui est donc obligé de vivre à 200 à l’heure et de se mettre en danger comme un malade pour survivre. Donc allez voir Crank, les films avec Jason Statham, c’est comme pour Dwayne Johnson, on se tait et on profite. Mais je digresse.
Dans Post Void, vous allez être pris dans un doom-like sous ecstasy qui va vous demander de traverser une dizaine de niveaux générés aléatoirement à toute berzingue avec votre jauge de vie dans la main gauche et une arme dans la main droite. Votre vie descend non-stop, et la seule façon de la remonter est d’enchaîner les ennemis – surtout les headshots – et les glissades en espérant vivre assez longtemps pour atteindre la fin du niveau. Voilà, c’est tout et c’est VRAIMENT COOL BORDEL!
Pardon, je bave un peu.
Même si on meurt et et souvent, on a un certain sentiment de progression, puisqu’entre chaque niveau, nous avons la possibilité de choisir une amélioration – une recharge plus rapide, une boussole – ou une nouvelle arme parmi les 4 disponibles. Des choses qui peuvent faire la différence quand la mort peut survenir au bout de quelques secondes. Car si les premiers niveaux sont assez linéaires et constitués de couloirs psychédéliques, les suivant sont plus ouverts et font parfois appel à la fonction de saut. On comprend alors l’utilité de la boussole pour éviter de se perdre inutilement dans les niveaux, car votre vie descend à chaque seconde.
Le répis est une notion que Post Void ne connaît pas, et il compte sur son rythme démentiel et sur la génération de ses niveaux aléatoires (malgré quelques constantes dans la progression, comme les ennemis – tous plus absurdes les uns que les autres, mais on n’a jamais le temps de les détailler, faut les buter le plus rapidement possible). Post Void est de toute façon un titre que l’on peut terminer – avec des réflexes inhumains – en une dizaines de minutes, puisque chaque niveau est très court, mais sacrément intense. Puis pour son prix, difficile de faire la fine bouche, puisqu’il vaut moins de 3 euros.
Post Void : Conclusion
Difficile de ne pas succomber à la frénésie de Post Void. On éteint le cerveau, on rallume l’instinct primaire et on tente de survivre vite et fort, alors que les images et les couleurs explosent sans cesse devant nos yeux. Je ne plaisantait pas quand je le déconseillais aux épileptiques . C’est analphabète, basique et primaire, mais sacrément efficace !
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