[Voix OFF] Et c’est alors que Sacha Manu du Bourg-Palette se rendit chez le Professeur Chen pour choisir son premier Pokémon et ainsi partir à l’aventure dans la région de Kanto afin de devenir un véritable dresseur de Pokémon… Heu… Hum… Pardon, je me suis laissé emporter…
Pokémon… Aaaaah que de souvenirs de quand nous étions de jeunes novices. Car oui, nous l’avions tous été au moins une fois vu le nombre de générations développées par Game Freak pour Nintendo. Pour ma part, j’ai eu la chance de connaître la toute première, sur Game Boy. C’était même le modèle Pocket lors de la sortie des jeux.
Des, oui car il y avait déjà, deux versions: la bleue (verte au Japon) et la rouge (puis la jaune, deux ans plus tard…) avec lesquelles ont pouvait s’organiser des échanges et des combats via le câble Link de la machine. Quelle époque!
Pic à choux?
Je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître-euh… Mais c’est parce qu’il y a une bonne raison à cela: Pokémon Let’s Go Evoli/Pikachu se déroule dans la même région que les premières aventures de cet univers créé par Satoshi Tajiri. En fait, c’est même une sorte de remastered qui inclut un gameplay nouvelle génération dont celui du jeu mobile Pokémon Go!.
La première chose qui frappe dès l’intro du jeu est, bien entendu, le rendu graphique avec une direction artistique très colorée, rondouillarde et kawaii tout en restant fidèle à la franchise et en reprenant pas mal de petits détails de la série animée.
Du coup, on y retrouve donc Jessie, James et leur Miaouss de la Team Rocket, le Professeur Chen, l’infirmière Joëlle ainsi que Pierre et Ondine, entre autres… ou encore les cris des deux Pokémon principaux: Evoli et Pikachu. Sans compter tous les petits clins d’œil à la saga de jeux vidéo…
Bref, en plus d’ajouts de plusieurs séquences cinématiques, cet opus Pokémon, Let’s Go! est un véritable joli petit plat cuisiné des premiers jeux de la licence avec un soupçon de série animée saupoudré de Pokémon Go! bon à Instagramer!
Kanto reverrai-je… pays merveilleux!?
Après avoir choisi été forcé de choisir votre Pokémon… – celui sur la boîte du jeu que vous avez acheté quoi – en route pour le voyage. Votre premier passage sera la fameuse forêt de Jade, et c’est le premier endroit où vous allez pouvoir combattre et capturer vos premières bestioles.
Ici, terminé le popage de Pokémon n’importe où et n’importe quand vu qu’on les voit directement dans les hautes herbes. Donc, libre à vous de les éviter et ça, ça fait plaisir car c’était lourd à l’origine. D’ailleurs, autre nouveauté, la principale apportée par Pokémon Go!: la capture de Pokémon ne se fait plus en combat, il suffira d’amadouer la bête en la nourrissant pour ensuite lui balancer une Pokéball sur la tronche au bon moment et ainsi avoir une chance de le capturer.
Ça n’a l’air de rien mais grâce à ce système, on en ressent un rééquilibrage dans les confrontations vu que ça devient plus varié que d’enchaîner les captures et les combats de la même manière. Et ce n’est pas pour ça que le jeu abandonne ces derniers car vous rencontrerez pas mal de dresseurs sur les routes de Kanto.
Sans compter qu’il y aura aussi à affronter les maîtres Pokémon au nombre de 153, comme le nombre de bébêtes disponibles si on compte Mew (disponible à l’achat de l’accessoire Pokéball Plus) ainsi que Meltan et Melmetal (transfert et évolution depuis Pokémon Go!) qui sont les premiers représentants de la 8e génération. Et vous rencontrerez d’autres vieilles connaissances comme Blue, Red et Green, rivaux de la premières gen.
Let’s(mo)Go(go)!
Il y a eu beaucoup de changement en plus de 20 ans mais certains choses ne changent pas… ou peu. Par exemple, les musiques sont identiques aux opus originaux, en meilleure qualité je vous rassure, et pour le plus grand bonheur des nostalgiques. Après, il faut bien avouer que certaines, comme celle audible à l’intérieur de plusieurs bâtiments, sont assez redondantes et peuvent vite saouler.
Tout comme les PNJ très génériques et immobiles plutôt indignes d’une production de 2018. Cela-dit, c’est aussi peut-être pour garder une sorte de « charme » d’antan. En tout cas, ce sont des modèles génériques dupliqués à plusieurs endroits, seul leur nom change et ils restent sur place à vous attendre pour se fritter dans des combats sans mercis…
Mais bon, c’est très Pokémon et si de tel changements doivent s’opérer, ce sera assurément dans le prochain jeu dédié à la 8e gen sur Switch. A suivre, donc…
Conclusion
Ne boudons pas notre plaisir de dire que Pokémon, Let’s Go! est un véritable melting pot de tout ce qui s’est fait de mieux dans la série.
On est d’accord qu’il est perfectible tout comme la précision lors de capture, l’impossibilité d’y jouer avec un pad pro ou encore le fait de croiser des PNJ moins génériques, mais le jeu est très joli, agréable à parcourir et plutôt adictif.
Le système de capture et l’interactivité avec Pokémon Go! est les bienvenus et offrent une variété au gameplay qui se sent moins redondants.
En bref, malgré quelques petits défauts qui restent peu graves, cet opus convient aussi bien aux nostalgiques qu’aux néophytes.
Pokémon: Let’s Go, Evoli/Pikachu
- Développeurs Game Freak
- Type Aventure
- Support Switch
- Sortie 16 novembre 2018