Avec le jeu Overpass, le studio Zordix Racing souhaite mettre en avant l’expérience ultime de franchissement d’obstacles. C’est en pilotant divers buggies et des quads que vous devrez franchir la distance et les obstacles qui vous séparent de l’arrivée. Est-ce que Overpass parvient à bien faire ressentir les sensations de conduite ? C’est ce que nous verrons après quelques parcours !
Titre Overpass
Développeurs Zordix Racing
Type Simulation
Support PS4, XB1, Switch, PC
Date de sortie 27 mars 2020
Un inventaire s’impose avant de sortir du garage
Overpass nous permet de prendre le volants de UTV et de ATV et différentes marques sont représentées comme Yamaha, Polaris ou Suzuki. C’est bien entendu un plus d’avoir pu modéliser de véritables véhicules et l’idée de devoir gérer le centre de gravité de votre pilote pendant les phases de conduite est plutôt bonne, quoique assez difficile à appréhender. Du côté des environnements offerts, 40 tracés sont disponibles dans 6 environnements distincts. Les différentes surfaces ont leur importances ici puisque vous ne parviendrez pas à progresser de la même façon lorsque vous roulez dans la boue que lorsque vous avancez dans le sable. Bien que les terrains et les obstacles qui jonchent la route soient variés, il s’avère parfois difficile de comprendre quel chemin doit être emprunté lors des courses à obstacles. C’est un peu moins problématique lors des épreuves de course de côte. Le manque d’indications de sens et l’absence de mini-carte contribuent au sentiment de frustration que l’on ressent en jouant à Overpass.
Sortez vos clés à molettes, cette simulation a besoin de quelques ajustements
Si Overpass se veut un jeu de type simulation, la maniabilité plus que discutable l’empêche de réaliser ses ambitions. Même lorsque les parcours sont identifiés comme étant faciles, votre quad ou votre buggy est difficilement manoeuvrable puisque vous devez composer avec une caméra fixe. Il est donc impossible de se rapprocher ou de changer de perspective pour mieux appréhender votre environnement. Si vous sortez du parcours ou si vous ne franchissez pas un tas de cailloux ou de bois comme il se doit, vous serez pénalisé. Comble de malheur, il est impossible de s’entraîner dans un mode où le chronomètre n’existe pas. Le premier tour de chaque parcours est donc un long supplice qui mettra votre patience à rude épreuve. Obtenir une médaille d’or semble tout simplement impossible à moins de recommencer une même épreuve des dizaines de fois. Pour les amateurs de ce genre de simulation, un mode carrière est bel et bien disponible, tout comme un mode multijoueur qui vous permet de vous frotter à d’autres pilotes. Ces deux modes ne sont pas ultra convaincants pour le moment mais ils pourraient être améliorés lors de mises à jour.
Glissade dans la bouillasse
Du point de vue technique, les temps de chargements d’Overpass sont plutôt pénibles et la bande son n’est pas très soignée non plus. La musique est présente uniquement dans les menus et le bruit des moteurs est assez insupportable pendant les courses. Le jeu n’est pas exempt de bugs puisque nous avons remarqué des chutes de framerate occasionnelles.
Retour à l’atelier (Conclusion)
Overpass est un jeu assez surprenant, mais qui s’adresse surtout aux joueurs qui aiment devoir se battre avec leur manette pour avancer et pour ressentir un certain sentiment de progression. Le soft est joli visuellement et possède un certain intérêt pour quiconque possède la patience de recommencer les niveaux jusqu’à obtenir le résultat escompté. Sachant que certains épreuves de trois tours peuvent vous occuper pendant dix bonnes minutes, il est facile de comprendre que vous devrez vous armer de sang froid pour parvenir à vos fins.
