Test : Octopath Traveler 2 – À l’unisson

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8 histoires

Personnellement, c’est le style artistique unique du premier Octopath Traveler qui m’a le plus plu : de magnifiques arrière-plans en 3D, des plaines balayées par le vent, des toundras glacées et des villes labyrinthiques, le tout incarné par de jolis sprites 2D bien plus vivants que ce qu’auraient pu donner des personnages en 3D.

Les visuels HD-2D emblématiques sont plus beaux que jamais. Les éléments pixelisés juxtaposés aux environnements 3D conviennent parfaitement au jeu. L’ajout d’effets d’éclairage, de flou et de vignette permet de donner un cachet vraiment magnifique, avec des effets de parallaxe qui transforment les environnements plats en un véritable diorama animé.

J’avais un peu peur que ma méconnaissance du premier jeu – qui m’est tombé des mains, je dois l’admettre – entache ma découverte du second épisode. Il n’en est rien. Les histoires sont toutes différentes et je n’ai pas ressenti de lien avec le premier.

Vous commencerez votre partie en choisissant l’un des huit protagonistes comme personnage principal. Vous pouvez suivre l’histoire de chaque personnage, mais votre personnage principal utilisera ses propres actions. Ces actions permettent d’interagir avec les PNJ de manière unique, par exemple en volant, en obtenant des informations ou un objet. Le cycle jour/nuit peut être inversé en appuyant sur un bouton. En ayant deux actions différentes, votre personnage aura un peu plus de flexibilité pour interagir avec les gens.

Un système de combat efficace

Les capacités spéciales latentes pendant les combats sont également une autre nouveauté. La montée en puissance pendant le combat peut déclencher une action ou une attaque puissante. La mécanique de Break et de Boost fait son retour et rend les combats très agréables. Les ennemis ont des faiblesses dans certaines attaques, et les exploiter permet de briser leurs boucliers et de les étourdir. Des points de boost seront attribués pendant le combat et serviront d’actions supplémentaires au cours d’un tour, à l’instar de Bravely Default. Ces points peuvent être mis en réserve pour être utilisés avec une attaque qui étourdira l’ennemi.

J’ai aimé la façon dont les faiblesses doivent être dévoilées par essais et erreurs, un peu à la façon Persona. Après avoir remporté une bataille, vous gagnerez de l’argent, des points d’expérience et des points de job. Ces derniers sont nécessaires pour débloquer des compétences spécifiques et des compétences secondaires.

Le gameplay d’Octopath Traveler 2 est très libre : vous pouvez voyager n’importe où et recruter les huit héros de votre choix, ce qui m’a un peu rappelé la série des SaGa. Le seul inconvénient est que les zones les plus éloignées peuvent être peuplées d’ennemis puissants. Cela peut sembler étrange au début, mais les endroits dangereux donnent en quelque sorte au joueur le choix de la difficulté de sa partie.

Comme pour le premier, j’ai trouvé un peu décousue la façon dont chaque personnage rejoignait l’équipe. Les histoires sont bien écrites et intéressantes (du moins, elles m’ont plus intéressé que dans le premier), mais il n’y a pas vraiment de cohérence dans leurs introductions. Ce sont des introduction envoyées un peu comme ça, et un peu faciles. Les chemins s’entrecroisent dans une certaine mesure, et il y a même des quêtes spécifiques destinées à deux aventuriers ensembles.

Des compétences complémentaires

Les guildes disséminées dans le monde débloquent des jobs qui peuvent être équipés comme une seconde classe et montés en niveau de la même manière. Vous ne recevrez qu’une seule licence, mais en accomplissant des quêtes secondaires afin d’en obtenir de nouvelles.

Comme vous ne pouvez pas avoir les huit membres de votre groupe pendant les combats, il est intéressant de rechercher les meilleurs jobs secondaires qui correspondent à votre style de jeu et de les équiper pour votre groupe principal. Comme on peut s’y attendre, certaines combinaisons fonctionnent mieux que d’autres, mais elles vous permettront au moins d’acquérir des compétences actives et passives.

L’un des grands avantages de l’ajout d’un second métier à un personnage est la possibilité d’apprendre des compétences spécifiques et de débloquer des compétences de soutien, qui peuvent être équipées même lorsque vous n’utilisez pas le métier en question. C’est assez classique et cela vaut la peine de monter en niveau pour certains métiers afin de débloquer de très bonnes compétences de soutien.

Les armes et la magie sont assez variées mais réservées à certains métiers. Le Danseur peut manier des dagues et la magie élémentaire du vent, mais pas grand-chose d’autre. Idéalement, il est préférable d’avoir une équipe avec un nombre varié d’attaques qui peuvent exploiter les faiblesses de l’ennemi. Un personnage comme Hikari peut apprendre un mouvement de n’importe quel PNJ qu’il bat en duel, ce qui fait de lui l’un des meilleurs et des plus versatiles personnages à avoir dans votre groupes.

Il y a de nombreuses quêtes secondaires à accomplir dans Octopath Traveler 2, et c’est un excellent moyen de gagner de l’argent. Les quêtes secondaires ont tendance à avoir un bref indice dans la description plutôt qu’un pointeur direct vers l’endroit où vous devez aller et cela veut dire que vous devez être attentif à ce que vous raconte.

Les effets spéciaux pendant les combats rehaussent aussi l’expérience, avec des sorts magiques et des mouvements de caméra autour des personnages en 2D. Les combats de boss sont particulièrement épiques, avec de grands sprites pixelisés qui surplombent votre groupe.

Les doublages d’Octopath Traveler 2 est d’un niveau élevé et nous seront heureux d’entendre que le doublage japonais est disponible.

Octopath Traveler 2 est vraiment d’une amélioration du premier titre, qui a su améliorer les points faibles et offrir une qualité visuellement vraiment unique. On peut se sentir un peu perdu et subir des séances de farm obligatoires à différents moments, mais c’est aussi ce qui fait du jeu une expérience rétro classique.