La licence Need for Speed fait partie de l’imaginaire collectif des joueurs depuis 25 ans maintenant et elle a connu plusieurs phases, avec plus ou moins de succès. Need for Speed: Heat apparaît après un NFS en 2015 et l’épisode Payback qui n’a pas fait l’unanimité il y a deux ans. Est-ce que la copie a été revue pour une meilleure tenue de route ? Réponse en fin de nuit !

Frank Mercer a constitué une brigade qui vous mènera la vie dure.

Palm City : Paradis des pilotes le jour…

Ce nouvel épisode prend place dans la ville fictive de Palm City, une ville où chaque rue est un prétexte pour une course. Dans le cadre du Showdown, les pilotes qui s’y inscrivent peuvent se battre pour l’argent et la gloire. Pendant la journée, les courses sont balisées et surtout, elles sont légales. Chaque épreuve vous permet de mettre du fric dans vos poches pour améliorer vos bolides et assister à des courses plus difficiles et aux plus gros enjeux. Rien de bien étonnant, mais au moins ça tient la route. Puis vient la nuit…

Les courses organisées la nuit ne sont pas légales et vous attireront des ennuis.

…Terrain de chasse des flics la nuit !

Une fois la nuit tombée (au moment où vous le décidez car il n’y a pas de véritable cycle jour/nuit), la nuit enveloppe la ville et ce sont les courses illégales qui prennent le pouvoir. Si vous roulez pour faire la course comme de jour, cette fois, les flics seront à l’affût. Et leur but est simple. Ils vont tout faire pour vous éliminer coûte que coûte. Et on peut vous garantir qu’ils sont agressifs quand ils vous poursuivent. Ils n’essaieront pas seulement de vous ralentir puis de vous arrêter, ils essaieront surtout de détruire votre véhicule par tous les moyens. Et n’espérez pas les vaincre en écrasant l’accélérateur, c’est inutile. C’est plus votre connaissance de la carte de Palm City et votre ruse qui vous sauveront du désastre. La nuit, c’est votre niveau de réputation qui est à augmenter et plus vous serez réputé, plus vous aurez accès à de nouvelles voitures et à de nouvelles pièces pour faire de votre garage un exemple de course absolue.

La carte est de bonne dimension et propose différents terrains propices aux courses.

Maintenant que les panneaux sont posés, parlons technique.

NFS Heat est graphiquement très sympa à parcourir, la carte étant assez grande pour se permettre de bons rides sans que ce soit barbant. Les multiples objets à trouver et les panneaux à exploser façon Burnout Paradise sont là pour vous faire faire de l’exploration, Découvrez également les planques pour vous reposer la nuit et les pompes à essence pour réparer votre véhicule. Notez que si le nombre de réparations est illimité le jour, vous ne pourrez le faire que 3 fois par nuit avant que les flics ne ferment les stations-service. A vous de gérer votre nuit pour éviter une catastrophe en fin de sortie. Si le titre est plutôt joli, il souffre tout de même parfois de ralentissements en course, de cinématiques poussives et d’un jeu d’acteur des personnages très peu convaincant. D’autant plus que le choix d’avatars est plutôt limité et ce n’est pas la customisation de celui-ci qui sauvera l’affaire, homme ou femme d’ailleurs. La customisation des véhicules en revanche est plutôt bien vue si vous aimez pousser l’esthétique au maximum. Si l’impression de vitesse est présente, on passera volontiers sur la musique qui n’a pas toujours une identité sympathique mais c’est aussi une question de goût.

On apprécie le catalogue conséquent de véhicules à conduire.

La conduite est une bonne (petite) surprise.

Comme on vient de le voir, Need for Speed: Heat souffre de quelques défauts mais il a des qualités bien à lui qui font que vous reviendrez plutôt facilement à Palm City pour disputer quelques courses, et ce malgré l’agressivité des flics que vous finirez par apprivoiser au bout de quelques heures. La conduite en tant que telle est évidemment très typée arcade, ce qui s’explique notamment par une uniformisation des comportement routiers sur une même catégorie de voitures. Toutes les bagnoles typées Drift vont se comporter avec un train arrière changeant et c’est clairement ce qu’on leur demande, alors que les typées Course vont scotcher au bitume. Malgré tout, il arrive parfois que votre véhicule prenne des trajectoires erratiques, en particulier en course, ce qui est parfois handicapant, surtout quand vous êtes lancé à pleine vitesse et que vous voulez freiner pour prendre un virage à 90 degrés. Ces changements soudains peuvent vous faire perdre pas mal de terrain, d’autant que NFS: Heat est un jeu à l’ancienne (et tant mieux), donc pas de rembobinage pour vous sauver. Au final cet opus passe la note technique haut la main mais on espère que ces quelques défauts seront corrigés au fil du temps.

Ana et Lucas connaissent bien Palm City et se feront une joie de vous aider à vous faire respecter dans cette ville.

Fin de nuit (Conclusion)

Après la déception qu’a été Need for Speed Payback, il est clair que la copie a été largement revue et on ne peut que saluer l’effort qui a été fait. Si des défauts techniques subsistent encore, Need for Speed: Heat a réussi à allier les courses de jour et celles de nuit, plus agressives, ce qui devrait ravir les admirateurs à  la fois de Need for Speed Most Wanted (2005) et ceux des NFS Underground. Le tout dans une ambiance plutôt cool, même si la pluie est souvent présente. On peut toujours pinailler sur les détails (c’est aussi notre mandat) mais en une phrase, on peut vous dire que le jeu est réussi et qu’il fait oublier son prédécesseur. Contrat rempli donc.

C’est déjà la fin et nous espérons que votre nuit a été fructueuse !

Need for Speed: Heat

  • Développeurs Ghost Games
  • Type Curse
  • Support PS4, XB1, PC
  • Sortie 8 Novembre 2019
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