C’est bientôt Halloween et Nintendo profite souvent de cette période pour nous sortir un jeu à l’ambiance un peu épouvante (sans être horrifique… c’est Nintendo!) comme, on se souvient, Luigi’s Mansion 3 il y a de ça deux ans déjà.

Cette année, Big N marque de nouveau le coup en même temps que la sortie de sa Nintendo Switch Oled: c’est le retour tant attendu de Samus Aran dans Metroid Dread (à lire avec une voix qui fait peur)!

Quel rapport avec Halloween? Dread signifie la peur, l’effroi… et avec cet opus de Metroid, vous allez comprendre pourquoi celui-ci porte bien son nom…


Metroid Dread


Supports : Switch

Genre : Action/Metroidvania

Date de sortie : 8 octobre 2021

Editeur : Nintendo

Développeur : MercurySteam

Multijoueurs : Non


Simple, propre et diablement efficace: du jeu vidéo comme on aime et qu’on redemande!


  • Les E.M.M.I. sont vraiment flippants!
  • Un gameplay incroyablement efficace!
  • Joli juste comme il faut.
  • L’évolution dans le jeu bien dosée.
  • L’ambiance des couloirs sans fins….
  • Parfaitement équilibré
  • Faut s’accrocher dans les labyrinthes de la planète
  • L’histoire devient compliquée! ^^

La croisière Samus

Voilà enfin le Metroid de la Nintendo Switch. On l’a attendu en espérant voir un jour un Prime 4… Pour patienter, Nintendo confie sa licence à MercurySteam, une équipe de développement espagnole, qui a déjà réussi avec succès la conversion du titre Metroid: Samus Returns (initialement sorti sur Game Boy en 1991) sur 3DS il y a de ça quelques années déjà (2017).

Cette fois, on parle d’un tout nouvel opus et non d’un remake ou remaster. Et autant déjà vous dire qu’ils ne se sont pas foutu de notre poire pour ce dernier épisode: Metroid Dread est une bombe! Oui, je le dis comme ça, sans surprise, BAM! Mais pourquoi est-il aussi bon que je le le prétend?

Nintendo a encore fait du Nintendo: pourquoi utiliser des consoles ultra puissantes en 4 ou 8k, etc… alors qu’il suffit d’être efficace et de proposer un gameplay solide? Et bien voilà, il est là le cœur même du jeu vidéo pur (je fais encore mon vieux puriste…). En confiant sa licence à MercurySteam (tout en gardant le contrôle qualité du soft… on les connaît, hein!?), ils savaient que le travail serait correct voir même plus que valable. Surtout quand on se souvient de ce qu’ils ont accompli avec le très bon Metroid Samus Returns sur 3DS à l’époque.

Bref, on se retrouve ici avec le cinquième opus canon de Metroid. Les évènements se passent 20 années après ceux de Metroid Fusion sorti sur Game Boy Advance en 2002 dans lequel les parasites X avaient été anéantis. Néanmoins, la Fédération Galactique reçoit un signal (encore, oui!) indiquant la présence de certains spécimens sur la planète ZDR.

C’est alors que cette Fédération Galactique envoie les E.M.M.I. (Explorateurs Mobiles Multiformes Interplanétaires), des robots quadripèdes ultraperfectionnés pour enquêter sur la planète ZDR. Malheureusement, ces derniers cessent d’émettre des signaux vers la Fédération et disparaissent totalement des radars.

C’est alors que notre chasseuse de primes préférée, Samus Aran, entre en scène et décide de partir sur ZDR pour enquêter sur cette affaire. Elle se retrouve alors sur cet astre hostile où elle découvre que les E.M.M.I. ont changés de comportement pour devenir une puissante armée de robots chasseurs et tueurs quasiment invincibles qui guetteront les moindres de ses faits et gestes. Petite précision: arrivée sur la planète, Samus croise d’abord un guerrier Chozo en armure qui la neutralise et lui fait perdre tous ses pouvoirs… sinon ce n’est pas drôle. Mais, je vais vous laisser la surprise de l’histoire qui s’intègre parfaitement dans le lore complexe de la saga.

Ce game plait!

Le pitch est somme toute assez classique mais il n’en faut pas des tonnes pour jouir d’un metroidvania digne de ce nom. Et il en est digne! Le but du jeu est de se sauver de cette planète ZDR. Samus devra retrouver son vaisseau dans tout cet immense dédale labyrinthique habituel en s’adaptant à chaque zone découverte.

Son armure n’étant pas en adamantium, elle devra se confronter à plusieurs climats chaud ou froid et perdra de la vie si elle n’a pas activé ce qu’il faut pour s’y aventurer. Heureusement, le jeu est bien fait et toutes ces features se débloquent en temps voulu vu que la progression du titre a été parfaitement dosée.

La grosse nouveauté de cet opus ce sont ces fameux E.M.M.I. qui ajoutent une tension dingue au jeu. Ils sont répartis sur certaines zones (et heureusement!) et il vous faudra bien cavaler dans celles-ci pour leur échapper. En effet, si un de ces robots vous choppe vous n’aurez qu’une micro-chance de vous en sortir vivant en appuyant à un moment très précis pour dévier son dars métallique et, de toute façon, vous enfuir. Car, non, on ne sait pas les vaincre… du moins… pas tout de suite avec votre équipement de base mais no spoil!

Ca n’a l’air de rien mais ça ajoute un stress de fou quand il faut se faire la malle. D’ailleurs, le sous-titre Dread est bien choisit! Surtout que ces foutues bestioles robotisées ont des détecteurs de vibrations et savent vous capter même si vous restez silencieux… Ouep! Ces E.M.M.I. sont bien flippants surtout quand on entend leurs petits sifflements électroniques dignes des meilleurs antagonistes de films de science-fiction. La série des Alien a toujours influencée la sage Metroid.

Il est clair que graphiquement, on n’est pas sur ce que le jeu vidéo fait de mieux mais sincèrement, c’est juste beau comme il faut. Que faut-il vraiment de plus? Le talent de ce Metroid c’est que même si vous n’êtes pas fan du genre, il peut clairement vous emporter tant il est agréable à jouer. Le gameplay est d’une efficacité impressionnante en vrai! Tout répond parfaitement et au moment que vous voulez, il n’y a aucun ralentissement, aucun bug ou autres ratures que l’on retrouve assez souvent à l’heure actuelle dans les « Triple A ». Non, c’est propre, très propre.

Entre les différentes techniques de tirs (dont le tir à 360°), les glissades et sauts parfaitement exécutés ainsi qu’un level design de génie, Metroid Dread donne vraiment envie d’être joué. De plus, il propose une technique de contre plutôt bien pensée et qui permet des contre-attaques dévastatrices. Et je le répète, il ne faut pas être spécialement un fan du genre metroidvania pour apprécier le jeu. Il peut, à lui seul, vous faire aimer le genre!

Dread-lock(s)

Néanmoins, sachez mesdames et messieurs que les Metroid en général peuvent se montrer assez exigeants par moments. On ne parcours pas ce labyrinthe de couloirs en mode visite de musée, non. Il n’y a pas que les zones dans lesquelles on peut croiser les E.M.M.I. qui sont flippantes mais toutes les autres aussi finalement. Le bestiaire est également aussi riche que varié saura vous mettre des bâtons dans les roues.

De plus, dans votre aventure vers la surface, vous ferez également face à des boss classiques mais coriaces. Et le plaisir est immense tant ces batailles de boss rappellent avec nostalgie les combats des premiers jeux du genre. On affronte des monstres plus hideux les uns que les autres pendant plusieurs phases de fight dans lesquelles les niveaux peuvent même se modifier au fil du temps pour vous donner certains avantages. Bien vu!

Mais tous les combats sont un régales tant, j’y reviens encore, le gameplay est plaisant. Chaque nouvel item, ou nouvelle feature sont parfaitement intégrés aux commandes de bases. Manette en mains, le titre est vraiment instinctif et on intègre rapidement les codes de cet opus qui, finalement, nous offre un retour fracassant de la licence. Les développeurs ont clairement garder l’essence même des jeux de base en améliorant tout. Et même si le titre est un peu exigeant, il y a moyen de s’en sortir sans frustration vu que vous allez vous améliorer au fur et à mesure. De plus, les recharges d’énergie ou de munitions ainsi que les points de sauvegardes sont assez fréquents sur la carte.

La mise en scène est également impeccable et les cinématiques sont bien implantées. Mention spéciale pour les poses ultra badass de Samus s’apprêtant à donner le coup final à un ennemi avec son « Canon Delta » à la Cobra en train de charger le long de son corp. Le tout en lançant un regard à sa future victime… Méga classe! L’ambiance est également importante dans le concept et c’est, là aussi, un sans-faute. Les musiques offrent un dark-mood intense et nous oblige à rester sur nos gardes en permanence. N’oublions pas que nous vivons avec l’idée que Samus est seule contre tous sur une planète plus qu’hostile. Non, Dead Space n’a rien inventé!

Après, c’est sûr, il faudra s’accrocher par endroit car la carte est tellement vaste avec tout ces couloirs qu’on peut aisément s’y perdre. Quoi qu’il en soit, il y a toujours de quoi visualiser la map en appuyant sur + donc, pas d’excuses. Et puis, ce serait vraiment dommage de passer à coté d’un titre qui réalise un sans fautes.

Metroid Dread

ManuSupra

L’avis de ManuSupra sur Switch

En bref

Qu’aurait-on aimé de plus qu’un retour si imprévu et surtout si qualitatif de la série Metroid? Alors que tout le monde attend Prime 4 et que peu de gens misent encore sur du gameplay 2D (à part les indés), Nintendo via ses développeurs de MercurySteam nous balance une claque! Metroid Dread est un bijou de gameplay et nous emmène dans un titre d’une ambiance incroyable. Quel jeu! Et dire que je ne suis pas particulièrement fan du genre à la base… Séduit!

5

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ManuSupra

Passionné, collectionneur et historien vidéoludique trentenaire ayant grandit avec un enfant à queue de singe et un plombier moustachu s'empiffrant de champi. Chasseur de monstres à l'insectoglaive, archéologue gaming et adepte du "bas, diagonal, droit + poing". Sushivore et burgerovore professionnel!

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