Les jeux Metro 2033 et Metro: Last Light réalisés par A4 Games sont assez bien connus du public et nous ont déjà fait le plaisir de débarquer sur PS3 et la Xbox 360 avant de paraître sous la forme d’une compilation, Metro Redux, en 2014 sur nos consoles actuelles. Six ans plus tard, on peut se demander si une sortie sur la Nintendo Switch est pertinente. Est-ce que les aventures d’Artyom méritent d’être vécues à nouveau ou est-ce que cette réédition loupe le coche ? La réponse après quelques missions bien nerveuses !

Avant toute chose, allons voir ce qu’on peut trouver à l’armurerie.

Une histoire prenante à tous les niveaux

D’abord, un retour sur la série Metro s’impose. Avant d’être adapté en jeux vidéo, Metro 2033 est un roman écrit par Dmitry Glukhovsky et paru en 2005. De nombreuses suites ont été écrites par différents auteurs et renforcent l’univers de Metro 2033. Dans celui-ci, un hiver nucléaire fait rage et l’humanité survit en se cachant dans les tunnels d’un système de métro de Moscou maintenant complètement désuet. 

La narration occupe une place importante de Metro 2033 et de Metro: Last Light.

Dans ce monde post-apocalyptique adapté en jeu vidéo, vous incarnez un survivant du nom d’Artyom qui doit faire face à l’horreur. On parle ici de mutations d’êtres humains (les Sombres), des dangers liés à la radiation et les affrontements entre les factions. C’est un univers gris propice aux phases d’infiltration, mais aussi au combat rapide à la première personne. Il est à noter que vous devrez habilement gérer vos ressources, et pas seulement vos balles, puisque celles-ci sont rarissime. Vous devrez par exemple penser à changer le filtre de votre masque à gaz lors de vos sorties à l’extérieur. L’histoire plaît aux fans de FPS endiablés mais contient également aussi une bonne part de narration qui permet de bien ressentir l’immersion proposée par Metro 2033 et Metro: Last Light. 

L’emblématique masque à gaz marque l’imaginaire et favorise l’immersion.

Et si on regardait du côté technique

Contrairement à beaucoup de jeux qui peuplent la Switch après être sortis sur d’autres plateformes, le souci du travail bien fait se voit instantanément. La qualité des images et des animations est au rendez-vous et c’est sans doute parce que le studio A4 Games s’est lui-même chargé de ce portage. Une attention particulière a été portée à l’éclairage du soft, ce qui contribue grandement à créer une ambiance flippante. Cependant, il est a noter que le jeu tourne plutôt à 30 FPS, ce qui peut devenir handicapant lorsque le surnombre de vos ennemis est au rendez-vous. De plus, les temps de chargement des niveaux est conséquent et peut amener certaines frustrations d’autant que les phases de jeu sont remplies d’adrénaline. Du point de vue de l’audio, la bande son s’écoute très bien est agrémente parfaitement l’action et la nervosité du jeu. 

Des interfaces simples et efficaces, on aime ça !

Comme lors de la sortie sur PlayStation 4 et Xbox One, les DLC sont bien entendus inclus dans l’expérience de Metro Redux. Un mode Ranger, avec encore moins de ressources disponibles et l’absence de HUD, est également de la partie. Vous pourrez aussi apprécier Metro Redux en mode Survie (pour ceux qui adorent la furtivité) ou Spartiate (pour ceux qui sont plutôt bourrins) afin de convenir à différent types de joueurs.

L’hiver nucléaire fait rage à l’extérieur des souterrains.

Conclusion

Metro Redux est un bon ajout pour la Nintendo Switch principalement en raison de sa réalisation par le studio qui a développé les jeux originaux. Pour un prix tout à fait correct, vous avez accès à deux jeux qui n’ont plus besoin d’être longuement présentés et qui ont participé à l’essor des survival FPS. Cependant, la version Switch de Metro Redux n’est en rien supérieure à ce qui est déjà paru sur les autres consoles. Si vous possédez déjà cette compilation, passez plutôt votre chemin. 

La lumière éblouira-t-elle cette Terre à nouveau ?

Metro Redux

  • Développeurs A4 Games
  • Type FPS
  • Support Switch
  • Sortie 28 Février 2020
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