Vous n’avez pas réussi à contenter votre bien aimé(e) pour la St-Valentin ? Posez tout, j’ai la solution à votre manque d’imagination ! Vous voulez lui/la faire profiter d’une magnifique épopée dans la contrée russe pour y ressentir un froid polaire et une bonne dose de radiation ? Parfait, j’ai le luxe qu’il vous faut. Bref ! Attaquons-nous sérieusement à ce test. En ce courant de mois de février, nous avons vu surgir une multitude de jeux : Jump Force, Far Cry New Dawn, et celui qui nous intéresse grandement aujourd’hui : METRO : EXODUS !

C’est donc ce 15 février que 4A décide de sortir le troisième, et dernier ?, opus de la licence « Metro ». Arrivée en 2010 avec l’excellent « Metro 2033 », cette licence aura toujours su faire parler d’elle auprès des joueurs car elle s’inspirait d’une célèbre série de romans russes : « Metro »

Ce dernier opus s’attaque à la dernière partie du roman de Dmitri Gloukhovski, « Metro 2035 » ou plus récemment appelé « Metro Exodus ».

On nous fait un petit débrief ?:

Pour les plus heureux d’entre nous, nous incarnerons toujours notre fier Artyom : véritable vétéran des métros depuis sa première castagne de 2033, ici l’aventure de notre cher russe s’attardera sur sa soif de prouver qu’il y a encore d’autres êtres vivants « humains » et cela même hors de la Russie.

Premier village, premiers survivants?!

Gros changement pour ce « Metro Exodus », notre aventure commence à l’extérieur. On y voit Atryom tenter tant bien que mal de capter des ondes radios pour espérer y entendre un quelconque soupir humain. Il en reviendra bredouille et prendra alors une bouche d’égout pour ainsi retourner à sa vie de tous les jours qu’il méprise de plus en plus.

Après quelques péripéties et deux/trois monstres plus tard, Artyom réitère ses expériences de captation radio avec sa compagne Anna. Malheureusement, rien ne se passe comme prévu et nos deux tourtereaux se font capturer par une organisation secrète. Après s’être fait violemment amocher et être laissé pour mort, notre homme fort part à la recherche d’Anna. Une fois trouvée, ils parviennent à s’échapper tout en détruisant un énorme émetteur radio. On y apprend que celui-ci permettait en réalité aux Russes de conserver leur invisibilité aux yeux du monde pour ainsi éviter de recevoir une nouvelle salve de missiles atomiques.

Après une course poursuite et une grosse dispute familiale, rien ne vaut un petit remontant.

Après cette épique révélation du père de Anna, qui était dans le complot, et une course poursuite à bord d’un train nous voilà en route pour traverser une multitude de terres pour ainsi commencer l’exode de l’humanité.

Les premières impressions ?

Un vrai plaisir. Les développeurs du jeu ont véritablement réussi à reproduire l’ambiance lugubre du métro à l’échelle d’un monde extérieur openworld. N’étant pas spécialement fan des mondes ouverts, celui-ci m’a véritablement donné une sensation d’immersion dans un monde post-apocalyptique. Je ne mâche pas mes mots, c’était une expérience unique . Mais qu’est-ce qui change alors des « autres mondes ouverts » ? A vrai dire, il n’y a pas grandes innovations sur la conception du monde ouvert, mais la force est le fait que tous les éléments de la licence « Metro » se retrouvent harmonieusement bien mixés à celui-ci. J’explique ça tout de suite !

Qu’est-ce qui rend Metro Exodus si immersif ?

Comme expliqué plus haut, les développeurs ont su judicieusement mixer les atouts de la licence « Metro » aux caractéristiques Open-World. Depuis le début, il est très important de devoir fouiller les moindres recoins pour dégoter de quoi se créer des éléments indispensables quant à notre avancée. Pour ne citer qu’eux : munitions, kit de soin, oxygène,…

Il vous faudra explorer pas mal de maisons quitte à se faire quelques frayeurs..

Il vous faudra donc réellement prendre le soin d’explorer les différents recoins de maisons ou le moindre abris pour vous ravitailler en éléments de construction afin d’espérer ne JAMAIS tomber à court d’une quelconque ressource primordiale. J’insiste particulièrement sur ce point car il m’est arrivé de me retrouver en totale pénurie de munitions et de kit survie et cela en pleine nuit, et tout cela, évidemment, face à des troupes de bestiaux peu conciliants. C’est une mort assurée, ou alors Usain Bolt est en fait un russe ayant survécu à l’apocalypse.

Préparez-vous à cavaler !

Wait what ? Tu as dis la nuit ?! Tout à fait, une transition jour/nuit a fait son apparition dans ce dernier opus, mêlant à la perfection l’aspect de survie de Artyom. En réalité, ce choix de pouvoir passer ou non du jour à la nuit n’a pas un réel « impact » quant à la survie de notre personnage mais intervient plutôt sur la manière d’aborder les différentes missions que notre héros devra réaliser. Je m’explique : si nous devons tenter une approche furtive d’une base ennemie et que nous décidons de nous y infiltrer en pleine journée, la tâche sera, certes, faisable mais beaucoup plus compliquée, car l’IA ennemie ne se fera pas berner très facilement et parviendra sans trop grandes difficultés à vous repérer si vous ne possédez pas les compétences d’un Solid Snake. Il sera donc judicieux de réaliser cette mission en pleine nuit pour vous « faciliter » la tâche. Mais rien n’est gagné, les ennemis humains seront effectivement plus facilement abordables mais le bestiaire sera quant à lui beaucoup plus massif dans les zones à risques. Il sera alors quasi primordial de vous mettre à couvert tant ceux-ci qui auront la fâcheuse manie de se déplacer en troupeau. Vous l’aurez compris, le choix d’aborder les missions vous appartient totalement, à vos risques et périls.

La nuit vous réserve de bien belle choses..

Un crafting rapide de prise en main :

Le système de crafting a toujours été un élément clef dans la licence des Metro, et encore plus dans ce dernier volet. Tout au long de votre aventure, vous trouverez des établis, ces derniers vous permettent de créer des munitions supplémentaires ainsi que des medi-kit (exactement comme votre sac de rambo) mais à la différence que ce dernier permet de faire évoluer votre équipement de spartiate. Il vous sera alors possible d’implanter plusieurs atouts à votre tenue pour ainsi favoriser la survie de votre personnage.

Votre meilleur pote durant cette aventure!

Il permet également de nettoyer et de réparer vos armes et vos équipements qui, dans cet environnement hostile, auront la fâcheuse habitude de s’amocher. Le nettoyage de vos joujoux adorés sera ainsi une étape obligatoire si vous ne voulez pas vous retrouvez à tirer une balle toute les 30 secondes ou à respirer du gaz toxique car vous n’aurez pas réparé votre masque au préalable.

Tout ces éléments forment un ensemble très ficelé !

Conclusion

Metro Exodus est une suite très bien réussie ayant relevé avec succès le pari de « sortir » de sa tanière en posant le pied dans le monde de l’Open World. L’histoire est toujours aussi prenante avec ses nombreux moments de stress face aux différentes créatures que l’on a l’occasion de découvrir. Seul gros point noir de cet opus : des chargements beaucoup trop longs même lorsque notre personnage meurt, ce qui nous coupe véritablement dans notre envie de continuer. A part cela, Metro Exodus suit à merveille ses principes et parvient avec brio à en implanter de nouveaux. Un « Must Have » pour les connaisseur de la série, mais également pour les néophytes qui pourront très bien s’y retrouver et cela dès le début grâce à une cinématique, certes brève, mais suffisante pour comprendre le principal de l’histoire. Je vous laisse, je retourne sur mes terres givrées.

Metro: Exodus

  • Développeurs 4A
  • Type Aventure, Survie, Horreur, FPS
  • Support PS4, PC, XBOX
  • Sortie 15 Février 2019
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