Irony Curtain est développé par Artifex Mundi, une boîte de 140 employés située en Pologne.

Avec une bonne fan-base, le studio a déjà 40 titres originaux à son actif. Ils annoncent sur leur site officiel être en grosse expansion depuis 2006, avec comme promesse des jeux de qualité sortant toutes les 3 semaines.

Nous allons donc voir ça avec un de leurs derniers titres, Irony Curtain: From Matryoshka with Love sorti le 16 mai dernier.

Titre Irony Curtain : From Matryoshka with Love

Développeurs Artifex Mundi

Type Point’n Click

Support PS4, PC, Switch et Xbox One

Date de sortie 16 mai 2019

Synopsis

Irony Curtain est un point and click dans le pur style des années 90.

On incarne Evan Kovoslky. Naïf mais gentil il s’avère aussi être fan du communisme. Cependant, habitant aux États-Unis dans les années 1951, autant dire que ce n’est ni commun, ni bien vu.

Il est journaliste dans une émission qu’il diffuse de manière ultra discrète et traitant de sa passion.

Il se fera remarquer et inviter dans le pays fictif de Matryoshka pour discuter de sa passion. Il sera alors embrigadé dans une aventure par une espionne du pays, Anna.

Il découvrira un côté beaucoup plus sombre du communisme, le tout sur une ambiance générale très basée sur l’humour et le second degré jouant sur la naïveté d’Evan par rapport au monde qui l’entoure.

Avis après quelques heures

Le jeu est Old Scool à souhait. Que ce soit sur le sujet abordé, traitant de problèmes datant de la guerre froide,  que sur le gameplay, rappelant à tout va les cadors du genre comme les jeux estampillés Lucas arts, ou encore son humour datant lui aussi des heures de gloire du Point’n Click.

L’histoire est prenante et aborde avec humour des sujets très intéressants. Le personnage aide aussi à amener une bonne ambiance, avec ses gaffes et son humour. 

Situation gênante…

Gameplay

Le jeu est un classique de chez classique Poit’n Click. Nous devrons donc résoudre des énigmes et allons pouvoir interagir avec notre environnement: ramasser des objets, les combiner et bien sûr discuter avec les personnages que nous rencontrerons.

Les énigmes bien que par moments assez relevées, ne sont jamais frustrantes. Elles demandent de la logique et de la déduction mais jamais d’actions invraisemblables. Du coup, nous ne devrons donc pas vider notre inventaire sur chaque énigme que nous trouverons.  Nous aurons aussi un système d’aide via notre téléphone lorsque nous serons bloqués sur une énigme nous aurons un appel nous donnant des indices sur la marche à suivre.

À côté de cela le jeu est parfaitement ergonomique que ce soit à la manette ou au clavier. Nous allons retrouver le traditionnel système de choix nous aidant à avancer dans le jeu mais aussi d’autres idées de gameplay récentes dans le genre, comme le mini inventaire nous faisant gagner quelques voyages dans l’inventaire.

L’ambiance

Nous avons parlé de l’humour et du personnage principal, mais l’ambiance est aussi mise en valeur de par sa direction artistique. Cette dernière est faite avec des graphismes cartoonesques adoucissant bien l’univers. 

La bande-son de très bonne facture apporte aussi son petit boulot pour créer l’ambiance. Pour encore plus nous rappeler le temps des Monkey Island, c’est le compositeur de Monkey Insland 2, Peter McConnell qui a été mis sur le projet Irony Curtain.

Le jeu est du coup bien emballé avec tout cela et nous montre de très bonnes finitions.

Conclusion

L’avis de Nicolas Callu

Irony Curtain From Matryoshka with Love est clairement un immense clin d’œil à l’âge d’or des Point’n Click. Le jeu se repose sur les mécaniques, les graphismes, l’humour, les énigmes et même les musiques de l’époque. Et ce n’est pas simplement un copier-coller bête et méchant, ce dernier tourne le tout à sa sauce et nous offre une expérience de jeu très intéressante. Cependant le tout n’est pas exempt de défauts. On pourra remarquer l’absence d’une traduction française couplée à un anglais par moments complexe pour les néophytes. 



Show Full Content
Previous Death Stranding : voici la bouille de la jaquette et du steelbook
Next Mortal Kombat 11 : Sub- Zero aura un skin à l’image du DJ belge Dimitri Vegas
Close

NEXT STORY

Close

Le beat’em all The friends of Ringo Ishikawa s’invite sur Switch

12/10/2018
Close