Les développeurs du fameux jeu de baston Skullgirls, Lab Zero Games, s’essaie à un autre genre ou plutôt d’autres genres…

En effet, avec ce nouveau jeu titré Indivisible, la team lance un jeu mélangeant plusieurs genres.

Tantôt plateforme/metroidvania, tantôt RPG/aventure, Indivisible mélange les genres avec une direction artistique s’inspirant de l’animation nippone. Et pour sûr, ce ne sont pas des manchots qui se trouvent derrière le projet: des noms comme l’animateur Yoh Yoshinari (Evangelion, Medabots, Valkyrie Profile, Kill la Kill, Little Witch Academia, …) ou encore le musicien Hiroki Kikuta (Secret of Mana, Soul Calibur V, Koudelka, Romancing SaGa, …) sont de la partie, entre autres…

Indivisible mélange différents genres de gameplay pour offrir une richesse étonnante au titre.

Je suis cachééé…

Parlons bien, parlons jeu! Dans Indivisible, vous êtes Ajna, une jeune fille (plutôt « garçon manqué ») de 16 ans rebelle avec un caractère bien trempé mais avec un bon fond. Elle vit à Ashwat, un petit village très inspiré par le style hindouiste, isolé dans les forêts de l’état de Navar.

Un jour, alors qu’elle venait tout juste de s’entraîner au combat avec son père, Indr, elle découvre que celui-ci ainsi que son village furent terrassés par l’armée d’un certain Ravannavar. Ivre de vengeance, la demoiselle décide de partir à la rencontre du commanditaire de cette destruction…, en gros, pour le déglinguer! S’en suit de drôles d’aventures pour notre amie qui va découvrir sa véritable origine…

En ayant combattu l’agresseur de son père puis en sortant de son village, Ajna se rend compte qu’elle possède différents pouvoirs plutôt étranges et intéressants dont un qui lui permet d’emporter ses (futurs) compagnons de voyage dans… son esprit.

Les décors de chaque niveau sont riches et variés.

Around the World

Car des personnages , on va en croiser énormément pendant ce périple et une grosse partie de ceux-ci seront utilisables au combat (une bonne vingtaine donc). On y reviendra plus tard d’ailleurs… Dans cet univers reprenant des styles de différents pays réels, le dépaysement est total à chaque débarquement.

Entre les décors s’inspirant de l’Inde, du Japon, du Pérou ou encore d’Egypte, entre autres, … le jeu propose des environnements très variés avec, à chaque fois, un game design metroidvania des plus réussis. Aucun niveau ne se traverse en ligne droite.

Un boss peut en cacher un autre… et une toute autre difficulté parfois grisante également…

Entre les mécanismes nous permettant d’évoluer ou encore les secrets à découvrir (comme les gemmes permettant d’améliorer la puissance ou la défense d’Ajna), ces stages sont très riches en détails.

Il faudra même attendre d’apprendre plus de techniques pour accéder à certains endroits ce qui permet de « revenir en arrière » de temps à autre… C’est bien fouillis mais toujours avec une excellent fluidité… et lisibilité. En gros, les développeurs ont réalisés un joli travail de fourmis vu que le jeu jouit également d’une durée de vie conséquente.

D’ailleurs, la seconde moitié du jeu est un véritable plaisir de plateformer. Avec ses différents power up, Ajna peut accéder plus ou moins facilement à des zones bien ardues mais il faudra du skill pour certaines.

Des combats au tour par tour, certes, mais avec un côté fun et rythmé.

Les copains d’abord…

Pour en revenir aux personnages ainsi qu’au combat. Ajna possède ce fameux pouvoir d' »enfermer » ses compagnons dans son esprit… son for intérieur. En méditant, elle peut y entrer également et aller  à leur rencontre pour discuter avec ou encore améliorer ses capacités en ramenant des gemmes à certains alliés.

Même dans cet espace « privé », les détails sont riches et les différentes personnalités et origines se regroupent en parfaite cohésion. Chaque personnage, en plus de ses capacités, possède un vécu, une histoire, ce qui rend les relations palpables en bien ou en mal. Heureusement, le fait qu’ils aient besoin des uns et des autres les obligent plus ou moins à former une équipe de choc.

Et justement, pour les combats, il faudra piocher dans votre « pot » d’amis. En effet, ces séquences de combats au tour par tour demandent une sélection de quatre personnages dont Ajna. Et il faudra bien les choisir pour vaincre certains ennemis… surtout les boss!

Bien utiliser vos alliés sera très important pour vaincre.

Attention toutefois pour les allergiques du « tour par tour », Indivisible possède quelques caractéristiques qui offrent un coté fun à ce système de combat… et peut-être même du rythm game. Chaque personnage est représenté par un bouton de votre manette. Vous pouvez combiner entre une et trois attaques à la fois (si la jauge est chargée bien sûr) et même à plusieurs simultanément. Mais attention: pendant ce temps vous êtes vulnérable. C’est là qu’entre en jeu la rythmique que vous devez mettre en place pour trouver un équilibre entre attaque et défense.

Le choix des compagnons est également très important et requière un peu de réflexion. Utiliser un personnage moins puissant mais soigneur peut être tout aussi intéressant qu’un guerrier bénéficiant d’attaques aériennes contre des ennemis volant. Tout comme un personnage ayant une bonne défense contre de puissants adversaires ou un autre attaquant plusieurs monstres à la fois. Bref, les combats sont fun, technique même si parfois assez longs…

L’histoire d’Ajna est pleine de rebondissements intéressants.

That’s all folks!

Dans Indivisible, on ne retrouve pas que des combats RPG ou de phases mêlant plateforme et recherche. Non… Indivisible c’est aussi des séquences d’animations d’inspiration nippone à couper le souffle! En même temps, ce n’est pas non plus des débutants dans les coulisses.

Les vidéos animées sont splendides et atteignent un niveau frôlant l’excellence surtout pour un jeu indé. Et puis, même hors vidéo, en plein jeu ou en combat, tout est super bien travaillé. Tant les environnements que les personnages et leurs différentes expressions, mimiques. Ne parlons même pas de l’ambiance sonore de grande qualité et de ses arrangements idéalement intégrés à chaque moment de l’aventure.

Mais alors, il a quoi comme défaut ce jeu finalement??? Que d’éloges!

Mais que cache les origines d’Ajna et de sa puissance?

Et bien… oui car même si le titre était intéressant sur papier, on ne s’attendait clairement pas à une petite perle chronophage de ce niveau. L’histoire est originale et captivante, tout comme les différentes pratiques de gameplay. Bien entendu, personne n’est parfait et certainement pas Indivisible non plus mais on n’en reste pas loin.

Si je dois vraiment noter quelques points noirs, ce serait que certains dialogues restent inutiles et que certains combats traînent en longueur pour certains monstres qui n’en valent pas la peine. Contre un boss, c’est plutôt logique mais lorsqu’on croise trois ou quatre fois les mêmes bestioles résistantes alors qu’elles ne sont même pas capables de nous mettre en péril… ça peut rendre impatient.

Un autre petit couac est la différence de difficulté contre certains ennemis en particulier les boss. Plusieurs phases sont proposées pour ces combats dont une partie plateforme dans laquelle il faut éviter des projectiles ou autres attaques et c’est suuuuuper chaud pour passer, et ce, même si le boss n’est pas très compliquer à terrasser.

Les personnages rencontrés risques de ne pas vous laisser indifférent.

Conclusion

En clair, vous l’aurez compris… ok, il y a deux ou trois petites choses qui peuvent frustrer mais il ne faut certainement pas passer à côté d’Indivisible pour autant: loin de là! Lab Zero Games tient là son meilleur projet et obligatoirement un des meilleurs jeux de l’année!

Plusieurs gameplay, des animations de haut vol, une difficulté crescendo ainsi qu’une évolution tant des personnages que de l’histoire principale… Indivisible est palpitant a plusieurs niveaux.

Ce jeu et votre console/PC devraient être… indivisible.

Indivisible

  • Développeurs Lab Zero Games
  • Type Aventure/RPG/plateforme
  • Support PS4, Xbox ONE, PC
  • Sortie 8 octobre 2019
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ManuSupra

Passionné, collectionneur et historien vidéoludique trentenaire ayant grandit avec un enfant à queue de singe et un plombier moustachu s'empiffrant de champi. Chasseur de monstres à l'insectoglaive, archéologue gaming et adepte du "bas, diagonal, droit + poing". Sushivore et burgerovore professionnel!

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