Test: Hunt Showdown PS4

Hunt Showdown est sorti le 22 février 2018 sur PC et le 18 février 2020 sur PS4 et Xbox One. Le jeu a été développé par Crytek. Crytek est un studio allemand assez renommé car nous avons pu apercevoir leur travail sur le premier Far Cry, la trilogie des Crysis ainsi que sur Ryse Son of Rome. Après un passage un peu plus difficile où ils ont dû fermer plusieurs studios, Crytek revient ici avec Hunt Showdown.

Hunt Showdown est un jeu d’action basée sur la chasse de monstre, le tout à l’époque Western en pleine Nouvelle Orléans.

Il n’y a pas de scénario, le but est d’enchaîner les parties pour augmenter son chasseur. Les games consistent à chasser un monstre dans une zone donnée, le tout face à d’autres joueurs ayant le même objectif que nous. Évidemment, le but est de trouver la cible ou de se débarrasser de la concurrence.

Un avis après quelques games

Hunt Showdown est clairement une bonne surprise. Il a son lot de nouveautés tout en jouant sur des pré-requis récupérés chez la concurrence. Il faut avouer que l’époque et l’ambiance choisie joue sur l’originalité du titre.

Les chasses peuvent se faire à 2 joueurs en ligne, et c’est vraiment là que le jeu prend tout son sens car la chasse en équipe est toujours bourrée de rebondissements.

Comment ça se passe niveau gameplay ?

Nous pouvons avant chaque chasse préparer notre chasseur, nous devrons le choisir pour ensuite le personnaliser niveau armement. Nous pourrons récupérer d’autres armes: corps-à-corps, combustilbes, etc… Lors des games il est donc important de fouiller les différentes fermes, granges, etc. pour se préparer au contact avec la bête.

Lorsque la game démarre, nous devrons récupérer un certain nombre d’indices, ainsi, le lieu où se terre la bête se révèle. Dès que le lieu est notifié, il l’est pour tous les joueurs, à nous d’arriver le premier et de faire la peau à la bestiole.

Un bon chasseur doit avoir une bonne variété de monstres à son tableau de chasse. Et pour cela, Hunt Showdown nous propose un bestiaire de bonne qualité. Les monstres et leur biotope sont variés, ce qui nous également pousse à réfléchir à une technique d’approche pour chacun.

Comme dit plus haut, lorsque l’on découvre l’antre du monstre, nos rivaux le découvrent aussi. Il est donc impératif d’être préparé à se confronter aux autres joueurs, car le niveau de difficulté est élevé. Le jeu est très punitif, et se retrouve souvent à être 1 balle = 1 mort. Ceci nous pousse à vérifier les lieux où on arrive et d’essayer un maximum de jouer la carte de l’infiltration pour être le premier à être vu au lieu de l’inverse.

Les games dans leurs globalités sont une course contre les autres joueurs, tout en étant mélangé à une grosse partie de cache-cache. Ce qui crée des parties remplies de tensions, avec un excellent team-fighting, nous poussant régulièrement à l’état « encore une game et au lit ».

Les défauts du titre reposent sur ses graphismes, ces derniers sont clairement datés. Nous offrant régulièrement des bugs de textures (surtout lorsqu’il y a des reflets dans l’eau), de l’aliasing ou encore des décors ne réagissant pas à notre passage. Cependant, le jeu nous entraine tout de même avec lui grâce à ses environnements et son sound-design bien réalisé nous guidant dans une ambiance malaisante à-souhait. Cette ambiance aide clairement à nous mettre encore un peu plus de pression, déjà bien établie par le gameplay.