À première vue, Happy Birthdays n’est pas hyper attirant. On ne comprend pas vraiment le jeu. Est-ce un jeu où on est invité à une fête d’anniversaire ? Birthdays étant au pluriel… plusieurs fêtes d’anniversaire ? Et bien, on a tout faux. Il s’agit en réalité d’un jeu où on est… Dieu ! On commence à partir d’une terre vierge, ou une qui est déjà un peu entamée… et vous devrez donner vie à des créatures et faire en sorte qu’elles cohabitent toutes ensemble. Cette version Nintendo Switch est un portage amélioré de Birthdays the Beggining sur PlayStation 4. Mais que vaut la version Switch ? C’est ce que nous allons voir dans ce test.
Happy Birthdays est ce qu’on appelle un God Game, car on incarne « Dieu », on est tout puissant. C’est un peu comme Les Sims, ou encore SimCity.
Comme prologue, on est un enfant qui, passionné de d’histoires fantaisistes et de livres, découvre une carte au trésor dans un vieux bouquin. Il va à l’endroit indiqué et se retrouve face à une lumière mystérieuse. L’enfant, ne se contrôlant plus, se retrouve dans une caverne et perdit connaissance. À son réveil, il trouve devant lui un cube géant qu’il devra gérer à sa façon, et son but, développer différentes formes de vie. On comprend donc vite que cet enfant, c’est nous.
Première remarque sur le jeu, il est traduit en Français partout… sauf dans le menu principal, qui est en Anglais.. On ne comprend pas réellement pourquoi ce choix, peut-être que l’éditeur n’avait plus de money money.
Happy Birthdays, en arrivant sur Nintendo Switch, n’a pas seulement changé de nom. On peut maintenant commencer le jeu avec un monde préalablement établi (Terre gelée, Terre brûlante, Terre rocheuse ou Prairie rocheuse (zone vide)), mais si vous y jouez pour la première fois, le jeu ne vous laissera pas commencer par les autres tant que vous n’avez pas fait le didacticiel, les zones de désert et de neige étant trop difficiles.
De plus, il est maintenant possible de choisir parmi des scénarios prédéfinis où le système écologique a déjà évolué, on y retrouve de la végétation ainsi que des animaux.
On dispose d’un avatar (le personnage en rouge) et d’un compagnon appelé Navi (copié de Zelda vous dites ?). Après avoir entré notre pseudonyme, on a deux interfaces disponibles : Micro et Macro. L’interface Macro vous donne une vue générale sur votre cube et vous permet d’avancer dans le temps, tandis que la Micro vous plonge au sein du biome.
Le gameplay est très complet en comparaison à d’autres jeux de gestion du genre, mais il faudra du temps pour s’y habituer (comptez quelques heures de jeu).
En somme, vous devrez simplement élever ou rabaisser des morceaux de territoire, et cela aura pour conséquence de changer l’humidité, la température et d’autres facteurs. C’est amusant de tester toutes les fonctionnalités et on prend vite conscience que quelques tous petits degrés de différence peuvent mettre à mal toute une espèce.
Parmi les différents modes, on retrouve le mode « Dinosaur Challenge », le but étant de développer une espèce en respectant des conditions spécifiques, un véritable challenge.
À l’inverse, il existe également un mode libre, où vous avez le droit de choisir la taille de votre cube (parmi trois : Petit, Moyen et Grand).
Avec un design coloré et mignon, les graphismes passent plutôt bien. Le design cubique un peu inspiré de Minecraft est efficace, les créatures sont toutes bien modélisées et colorées, de même pour la végétation. C’est très fluide dans l’ensemble. On remarque cependant des chutes de frame rate quand votre cube devient peuplé et que ça bouge de partout (surtout en mode portable).
Concernant la musique, elle n’est pas catchy, ce qui nous permet de profiter pleinement de l’environnement. Par contre, certains SFX sont vraiment criards par moment. L’ambiance générale est douce et calme.
Conclusion
Le concept est vraiment bien, mais à mon sens, il aurait pu être autrement utilisé. Car, dans Happy Birthdays, on se retrouve avec un surplus d’informations, et on ne sait pas vraiment où donner de la tête. On arrive parfois à jongler avec les paramètres mais sans plus, la prise en main n’est pas facile du premier coup et il faut du temps pour s’y habituer.
Ce jeu est infini… mais pas totalement, car il est répétitif. Parmi les plus de 200 espèces présentes, certaines ne se différencient que par un changement de couleur. C’est dommage car un peu plus d’optimisation et un peu plus de fun ne seraient vraiment pas de refus.
Happy Birthdays
- Développeurs ARC SYSTEM WORKS/TOYBOX Inc.
- Éditeur NIS America
- Type Simulation
- Support Nintendo Switch
- Sortie 08 Juin 2018