Parmi les jeux qu’on note comme les plus difficiles du game, Cuphead a fait vibrer bon nombre de joueurs qui ont relevé le défi – non sans pétage de plombs – de ce die & retry haut en couleur. Sorti initialement en 2017 sur XBone et Windows, nos compères Cuphead et Mugman sont de retour sur Switch et Mac OS. Et comme on est de bons grands masochistes, on a replongé la tête la première dedans.

Test Cuphead Nintendo Switch (1)
Le Diable est toujours aussi remonté, et vous le montre en français s’il vous plaît!

THE DEVIL WILL TAKE THEIR HEADS!

Test Cuphead Nintendo Switch (12)Pour rappeler le contexte dans les grandes lignes, l’histoire de Cuphead s’articule autour du personnage du même nom et de son ami Mugman. En voulant faire les gros malins, ils ont cru bon de parier aux dés contre le Diable qui demande leur âme en échange de leur échec. Il leur offre néanmoins une chance de se racheter, à la condition qu’ils lui rapportent fissa tous les contrats d’âmes éparpillés sur les maps qui constituent le jeu. Vous voilà alors partis pour uniquement des combats de boss qui, une fois vaincus, vous donneront ces contrats à aller rapporter au Diable.

Dit comme ça, ça a l’air tellement gentil et mignon qu’on se demande pourquoi on parle de difficulté. Mais il ne s’agit pas ici de refaire un tour du gameplay, qui a déjà été évoqué à la sortie initiale dans le test de notre cher Matthieu!

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AUSSI BEAU QU’AU PREMIER JOUR

J’ai toujours pensé que Cuphead serait plus qu’adapté pour une console comme la Switch, et c’est toujours ce que je pense après avoir pu le tester sur la machine de Nintendo. Il y a très peu – voire quasiment pas, car la seule chose que j’évoquerai relève du chipotage – de points négatifs à donner à propos de ce portage.

Test Cuphead Nintendo Switch (15)Le soft ne perd sous aucune forme de jeu ni framerate, ni qualité graphique: il est donc, que vous soyez docké ou portable, fluide à 100% (vous pourrez le remarquer en étant bien attentif aux différentes animations qui ne sont pas issues du dessin à la main). Bien sûr, c’est toujours mieux de jouer sur le grand écran de votre salon pour montrer à qui veut voir ce que c’est qu’une bonne dérouillée en 4K/HD, mais même le mode portable reste agréable à jouer, tant dans la qualité de l’image qu’au niveau des performances.

La petite Switch n’a donc pas l’air de devoir fournir trop d’efforts pour propulser Cuphead de toutes ses forces. Rien ne rame, ne freeze, et même les chargements sont au top de leur forme!

WALLOP!

Rassurez-vous, ces petits soucis que je vais évoquer ci-dessous sont tout à fait oubliables: puisqu’on joue sans s’arrêter pour tacler tous les boss, on s’adapte plutôt vite.

D’abord, sur le plan de la prise en main, si l’on joue en mode portable, notre pouce risque de parfois entrer en collision avec le stick du joycon droit. Puisque ce stick se trouve au milieu du jeu de quilles, et qu’on a parfois (souvent) l’habitude d’écraser son pouce sur les touches, c’est une disposition qui risque un peu de nous gêner dès les premières parties. Aucun problème de ce type à déclarer si l’on joue avec les joycons séparés ou le grip manette; mais pour les avoir testés tous les trois pendant quelques temps, ma préférence va aux joycons séparés pour mes mimines de petit gabarit.

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Le multi local toujours à mourir de rire… ou de rage!

Il sera nécessaire évidemment de refaire un tour par le didacticiel pour maîtriser la disposition des touches sur la Switch. Et il est bien entendu toujours possible de changer l’assignation des touches qui, selon moi, ne sont pas super adaptées pour la disposition sur le joycon, et qui sont peut-être trop axées sur celle d’une manette XBox.

Dernière petite chose à propos de cette assignation de touches: il faudra recommencer si vous jouez en multi local, si vous jouez avec un joycon chacun. Une fois que vous aurez grippé votre dragonne, il ne vous restera plus que la combinaison SL+SR et non plus L/ZL+R/ZR. Pensez donc à refaire un petit tour dans les paramètres avant de rager bêtement face au boss qui vous aura cramé le popotin!

Conclusion

Cuphead reste l’ovni qu’il était la première fois qu’on en a entendu parler et qu’on l’a vu débouler en 2017: immanquable. Son arrivée sur Switch est une preuve supplémentaire que non seulement ce jeu est jouable n’importe où et n’importe comment, mais qu’il peut encore fonctionner quelques années grâce au challenge qu’il représente. Surtout qu’il passe vraiment bien sur Switch, encore mieux que lors de ma première expérience sur PC. Les développeurs de MDHR n’ont pas voulu en faire un jeu difficile à ce qu’il paraît, mais je crois que je les entends rire de leur succès depuis ma chaise de bureau!

Cuphead

  • Développeurs MDHR
  • Type boss rush, run and gun
  • Support Switch
  • Sortie 28 avril 2019
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Queen Potato

Prof de français excentrique le jour, gameuse la nuit, Queen Potato soumet les jeux vidéo à sa botte pendant des live streams endiablés. Sauf les survival horror. Ceux-là sont encore des espèces qui lui donnent du fil à retordre.

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