Il aura fallu 22 ans après la sortie originale de Crash Bandicoot 3 et un long teasing après la sortie du remake il y a trois ans pour que la famille Bandicoot nous revienne, et ce plus déjantée que jamais. Si vous étiez heureux de reposer un peu vos nerfs, ou que vous appréhendiez justement le gameplay de “It’s about time”, sachez qu’on ne change pas une équipe qui gagne, mais qu’on sait aussi faire du neuf avec du vieux.
Oui, j’avais envie d’utiliser plein d’expressions dans mon intro, y’a quoi ?
Crash Bandicoot 4: It’s about time
Supports : PS4
Genre : Plateforme
Date de sortie : 02 octobre 2020
Editeur : Activision
Développeur : Toys for Bob
Multijoueurs : Oui
La famille Bandicoot est de retour, plus vitaminée que jamais !
- Des level design carrément fous
- Le multi local « Bataille des Bandicoot »
- Le gameplay retro proposé en début de partie
- Une bande son fidèle aux opus précédents
- L’arc de Tawna et les cassettes flashback, de quoi prolonger l’aventure
- La caméra fait parfois sa vie
- Comment c’est possible de mourir moins de 3 fois?!
- Les temps de chargement sont looooongs…
CRASH TEMPOREL
Crash Bandicoot 4 s’ouvre non pas sur une plage paisible montrant un Crash se dorer la pilule, mais plutôt sur notre troupe de méchants favorite mais pas plus futée.
Néo Cortex et sa clique d’N-béciles (oh, joli !) sont prisonniers de leur faille et cherchent évidemment à s’en échapper pour se venger. Ce qui leur semble possible lorsque Uka-Uka, après maints efforts, parvient à ouvrir une faille temporelle leur permettant non seulement de s’échapper de leur capsule, mais en plus d’aller semer la zizanie à travers les âges.
Et ça, Aku-Aku l’a senti : l’équilibre du monde est menacé, et nous avons besoin de remettre Crash sur les rails pour le sauver ! Sa mission, qu’il n’a pas le choix d’accepter : retrouver les quatre masques du Quantum, car eux seuls peuvent rétablir l’ordre et refermer les failles.
FIDELE A LUI-MÊME
Si ce quatrième opus nous lance sur une toute nouvelle aventure, le tout n’a que très peu changé et reste toujours aussi plaistrant. C’est un mot que je viens d’inventer car je ne savais pas me décider entre le plaisir et la frustration.
La première chose que l’on pourra remarquer, c’est la position de la caméra. On avait l’habitude, dans les premiers jeux, d’avoir une vue plateforme, alors que le 3 nous proposait plutôt une vue arrière. Ici, on a les deux ! “It’s about time” vous invite à explorer tous les angles de profondeur, et de ce fait : le vide. Pour vous aider à moins mourir, on vous propose tout de même d’activer “l’aide au saut” qui affiche une auréole jaune sous vos pieds afin de suivre tous vos mouvements. Mais les durs à cuire comme moi (et les plus suicidaires) décideront de jouer à l’ancienne, en mode rétro !
En effet, au lancement, on vous proposera de choisir entre un gameplay moderne et un gameplay retro. La différence entre ceux-ci réside dans le respawn en cas de game over : le mode moderne vous fera revenir au dernier check point, tandis que le retro vous ramènera au début du niveau.
Autres nouveautés, les pouvoirs prodigués par les masques du Quantum. Si Crash Bandicoot arrive dès le premier niveau avec tous ses combos, on pourra exploiter les masques alliés à des moments précis de certains niveaux pour avancer. Ainsi, on pourra se retrouver avec un pouvoir de “tornade quantique”, ou encore un “changement de phase” permettant de faire apparaître ou disparaître des plateformes – cause de nombreuses défaites si on a une très mauvaise psychomotricité.
NIVEAUX BONUS ET NOUVEAUX VENUS
En bref, la globalité du gameplay est inchangée : traverser des niveaux truffés de pièges et d’ennemis sans abuser de la mort, battre des boss et renvoyer les méchants d’où ils viennent. La rejouabilité des niveaux est assurée par la collection des différentes gemmes, en l’occurrence via les gemmes cachées, le contre-la-montre, ou encore la traditionnelle collecte de toutes les boîtes du niveau.
Mais on peut également débloquer des gemmes en réunissant un certain pourcentage de Wumpa ou en effectuant le niveau sans mourir plus de 3 fois ; certaines sont également la récompense de défis cachés à travers les niveaux, alors ouvrez l’œil !
En récupérant ces gemmes blanches, vous pourrez débloquer des outfits pour Crash et sa petite soeur Coco, qui est un personnage jouable et interchangeable. Exit les niveaux entièrement dédiés à l’intelligente Bandicoot, et donc pas de Pura, de Polar ou de jet ski… sniffou.
Mais Coco n’est plus la seule fille du jeu désormais, et les développeurs ont fait passer la potiche de la série comme personnage à part entière de ce quatrième volet : Tawna, l’amoureuse de Crash, qui passe de la blonde bimbo bien modelée à aventurière complètement badass ! Toutefois, on ne pourra par l’incarner quand on voudra : la nouvelle venue aura des niveaux bien à elle, à jouer comme épisodes bonus dont l’histoire se déroule en parallèle avec les péripéties de Crash. Voyons cela comme un nouvel arc pour prolonger l’aventure !
Et tant qu’on parle de niveaux bonus, on pourra récupérer des cassettes vidéo lors de nos expéditions. Celles-ci nous permettent de jouer des missions atroces, sur fond de flashback, dont on ne ressort pas sains d’esprit et qui consistent en une ligne droite à effectuer en… sautant sur des boîtes. Et évidemment, on doit toutes les casser, sinon c’est pas drôle hein.
Enfin, les derniers ajouts sont les possibilités de multijoueur local. On retrouvera un mode “Passer et jouer”, qui consiste simplement à passer la manette à son voisin après chaque mort.
Le second mode, appelé “Bataille des Bandicoot”, propose deux courses de maximum quatre joueurs à la sauce compétition. La première, la “Check point race”, consiste en une course d’un check point à un autre dans le but de marquer autant de points que possible dans un temps donné. La seconde, la “Crate race”, repose sur un combo de cassage de boîtes ! Plus on brise de caisses, plus on gagne des points, et le but est de ne pas interrompre son combo pour en gagner davantage.
Ces deux versions de jeu en multi local seront idéales pour les soirées gaming, du moins quand on pourra de nouveau en faire !
Crash Bandicoot 4 : It’s about time : Conclusion
Tout beau, tout chaud, avec une refonte graphique lisse et propre et un background audio qui respecte sa lignée, Crash Bandicoot 4: It’s about time aura de quoi plaire et faire rager. A travers une trentaine de niveaux plus dingues les uns que les autres, on prendra plaisir à découvrir les nouvelles aventures des Bandicoot et à les prolonger grâce à la re jouabilité des niveaux et notre sens de la collectionite aiguë.
L’ajout du multi local est aussi une idée non négligeable, pour passer des soirées entre potes / confinés de la meilleure humeur possible (mauvais perdants exceptés!)
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