Strike Suit Zero Directors’s Cut
- Développeurs Born Ready Games
- Type Combat spatial qui fait piuuu et puis « transformation » et puis BAOUM !
- Support PS4, Xbox ONE
- Sortie 09/04/2014
Dans le même genre :
- Le genre est tellement peu représenté que je n’ai pas trouvé de jeu du même type.
L’épopée spatiale Strike Suit Zero revient dans une édition Directors Cut sur les consoles Next-Gen. Enfin Current-Gen… bref vous me comprenez.
Et sincèrement, je vais avoir beaucoup de mal à rédiger cet avis.
Signal
Un signal inconnu a été capté sur Terre et des colonies sont déployées pour en découvrir la source. Après des années de conquêtes spatiales, les colons découvrent enfin la source du signal et décident de se servir de leur découverte pour obtenir leur indépendance vis-à-vis de la Terre. Ce que les scientifiques terriens découvrirent alors fut tel quils ne purent se résigner à la partager avec les colonies. Un long conflit débute alors entre U.N.E. (United Nations of Earth) et les Colonies, désireuses de récupérer leur dû
Point de départ très simple pour le pilote Adam, pilote en disgrâce après le crash de sa navette mais réhabilité pour ses talents de pilote en vue de la guerre contre les colonies. Lors dune mission, pris sous le feu de l’ennemi, il mettra la main sur une Strike Suit, un vaisseau expérimental capable de se transformer en robot de combat et qui deviendra un atout décisif dans le conflit en cours.
Transform
Je ne sais pas vous, mais pour moi, ce début présente de fortes similitudes avec Zone of The Enders, le jeu d’action de Kojima sur Playstation 2. Je n’ai pas réussi à me défaire de cette image lors de mes parties de Strike Suit Zero, même si les titres ne partagent que leur thématique et leurs contextes colonialiste et indépendantiste.
Scénaristiquement parlant, le titre se veut aussi bien moins élaboré. Entre deux briefing très succincts, les informations sont balancées au joueur en pleine action par les autres protagonistes si bien qu’on en manque une très grande partie. On comprend vite d’ailleurs que l’objectif principal est de se défaire des vaisseaux rouges, de différents gabarits, tout en protégeant les vaisseaux de la flotte terrienne.
Heureusement, le gameplay et l’aspect visuel permettent de rester scotché à l’action. Les décors sont grandioses, surtout quand on possède un grand écran. Les distances sont plutôt bien rendues et on regrette d’ailleurs que les vaisseaux ne soient pas plus rapides tant on peine à rejoindre les destinations indiquées. Sans autres points de repère que des planètes en fond et d’énormes vaisseaux, les distances sont en effet trompeuses mais participent à l’impression d’immensité de l’univers et des plus gros vaisseaux de la flotte.
Up Up and Away !
Le vaisseau mettra quelque temps à être apprivoisé, entre la gestion des deux sticks pour la direction, le changement d’armes loin d’être clair au premier abord, le système de lock et le HUD se payant le luxe d’envahir l’écran tout en étant assez illisible, il faudra quelques missions pour se sentir à l’aise avec les commandes, d’autant que la forme robotique du Strike Suit modifie encore la façon de manœuvrer.
Pour autant, une fois les commandes assimilées, les combats spaciaux passent de foutrement brouillons à plaisamment stratégiques, votre vaisseau virevoletant entre les ennemis pour atteindre les plus gros bâtiments que vous pouvez détruire morceaux par morceaux en visant ses points faibles, ou laisser ce soin à votre Destroyer, tout en jonglant entre les formes du vaisseau pour profiter tantôt de son agilité, tantôt de sa puissance de feu. Une liberté plutôt bienvenue lors des combats laissant le joueur libre d’aborder les affrontements et remplir ses objectifs en suivant son propre style.
Le tout est servi par une musique épique et le plus souvent très réussie, donnant parfois l’impression d’évoluer dans un épisode de Battlestar Galactica aux côté de Starbuck et Apollo.
La version Directors Cut ajoute en prime 5 missions permettant d’incarner différents héros pour des missions où la difficulté a bondi d’un gros cran, d’autant que le jeu prône la rejouabilité des chapitres en proposant différents vaisseaux et différentes améliorations.
Coooonclusion. Je dis non! Mais un Avis, je dis OUI!
Bref, le Space-Opera nest pas mort. Strike Suit Zero Directors Cut, s’il n’en est pas le meilleur représentant, assure assez de spectacle et offre assez de sensation pour valoir le coup. Quelques effets graphiques font tache (les sauts subluminiques par exemple), la maniabilité demande un certain temps d’apprentissage, mais qui saura persévérer sans trop en demander au scénario risque d’y trouver son compte, d’autant que le jeu à la manette s’y prête bien.
Y’a bon!
- Du vrai combat spatial
- Le Strike Suit
- De la rejouabilité
- Les décors sur grand écran ça claque
- La liberté d’aborder les missions de différentes façons
- La bande sonore
- Le mode Héros
Beuargh!
- Scénario minimaliste
- Quelques errances graphiques
- Une prise en main périlleuse
- Un déroulement pas folichon
L’info en +
Space Opera
Si vous imaginiez Pavarotti en train de faire un concert sur Mars, vous êtes normal. Le Space-Opera est un sous-genre de la science-fiction caractérisé par des histoires d’aventures épiques ou dramatiques se déroulant dans un cadre géopolitique complexe. Suivant les uvres, le space opera rime avec exploration spatiale à grande échelle, guerres ou rigueur dans le réalisme scientifique. Apparu formellement au début des années 1940, le genre devient très populaire à partir des années 1960 et 1970 avec notamment Star Trek et Star Wars.
Le genre reste quand même foutrement sous-exploité de nos jours dans le jeu vidéo.
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