Ichiban Kasuga, jeune recrue d’une famille de yakuzas modeste basée à Tokyo, accepte de passer 18 ans en prison pour un meurtre qu’il n’a pas commis. Il purge sa peine sans jamais perdre foi en son cercle, mais découvre à sa sortie que personne ne l’attendait et que le clan a été anéanti par l’homme qu’il admirait le plus au monde.
Ça, c’est le synopsis officiel. Mais qu’en est-il de notre avis sur le jeu ? J’ai pu tester Yakuza : Like a Dragon pendant quelques heures lors d’une preview.
Nous testons ici un build fait spécialement pour nous permettre d’explorer Yokohama ainsi que de tester certains éléments de gameplay. Mais pour ne pas devoir faire tout le jeu, SEGA nous a préparé une sauvegarde nous permettant de commencer au Chapitre 5 : L’homme du clan Liumang.


Yakuza : Like A Dragon


Supports : PS5, PS4, Xbox One X / Series X

Genre : JRPG

Date de sortie : 10 Novembre 2020

Editeur : SEGA

Développeur : Ryu Ga Gotoku Studio

Multijoueurs : Non


Mon fruit préféré c’est les Liumangues.


  • Le gameplay très varié
  • C’est graphiquement magnifique
  • Les combats
  • Plein de mini-jeux différents et très variés
  • L’humour est présent
  • J’ai failli pleurer
  • Les temps de chargement
  • Certains personnages ont l’air morts à l’intérieur
  • Quelques soucis d’animation
  • Un peu beaucoup de cinématiques par rapport à ce que l’on peut faire
  • On bat les ennemis un peu trop vite

Vous aimez les poires ou les Liumangues ?

La preview commence donc au Chapitre 5. Pas trop d’explications jusque là mais on comprend vite qu’il faut aller trouver la planque d’une certaine personne dénommée Mabuchi. On commence donc dans le quartier rouge de Yokohama accompagné de trois acolytes.

  • Un ex-membre de la police judiciaire japonaise, Koichi Adachi, qui a décidé de s’allier à Ichiban pour se rapprocher de Masumi, le chef Yakuza.
  • Un ancien infirmier, Nanba, qui a sauvé Kasuga, a perdu le droit d’exercer après avoir été accusé de vol et recel de médicaments.
  • Une responsable d’un bar à hôtesses, Saeko Mukoda, propriétaire d’un soapland où elle a rencontré Ichiban Kasuga lors d’une affaire.

Avec un groupe comme celui-là, on se doute que des aventures loufoques risquent de survenir. Enfin bref, revenons à notre aventure.

De droite à gauche, Saeko, Nanba, Ichiban et Adachi.

Sur la route vers la planque de Mabuchi, on se retrouve nez à nez avec des loubards venus soutirer quelque chose à un homme d’affaires froussard. Il pensait appeler Baito Hero (Ou Part-time Hero en Anglais). Après les avoir battus, on rencontre Hiro, qui nous prend pour les méchants. Rebelote donc, il faut se battre contre lui. Après cela, on se fait embaucher comme héros à temps partiel. Ichiban reçoit des appels de détresse sur son téléphone et on gagne de l’argent pour chaque méchant battu.

L’humour dans le jeu est très présent et on aime ça. Surtout s’il rajoute du peps à l’histoire. Il y a souvent des retournements de situation qui sont totalement déjantés mais qui nous font nous attacher aux personnages. Comme la petite écrevisse Nancy du SDF dénommée Emihara, qu’Ichiban a jeté dans l’eau pensant lui rendre sa liberté. 

Tous ces petits points dans l’histoire et ces petites quêtes annexes nous font kiffer le jeu. Il y en a énormément et ils sont tous aussi drôles et loufoques les uns des autres.

Pauvre fille sensible…

Gameplay de qualitay

Les temps de chargement sont ridiculement courts. De plus, le passage entre la phase d’exploration et le lancement d’un combat se fait instantanément. On voit qu’on est dans le gaming next gen. Tout se fait instantanément, et ça se ressent dans le plaisir de jeu.

Au niveau des graphismes, il faut dire que c’est très beau. Les textures sont d’une qualité impressionnante. J’ai joué au jeu en mode Ultra sur le dernier ordinateur portable OMEN by HP de 15 pouces équipée d’une carte graphique RTX. Notre test de la machine est d’ailleurs disponible juste ici. Bref, revenons au jeu. S’il est, d’un côté, très fluide, on constate quelques soucis de transition entre les animations. Mais je pense que c’est sûrement parce que je passe parfois trop vite certains dialogues sans doublage. C’est donc un peu normal.

Certains personnages m’ont l’air de manquer un peu d’émotion. Que ce soit le rire ou la tristesse, il est difficile de deviner sans avoir le texte qui nous dirigera dans la bonne direction. Cela dit, les émotions du héros, Ichiban Kasuga, passent très bien ! On sent que les développeurs ont passé beaucoup de temps dessus pour le rendre intéressant sur ce point de vue.

Hello ̶W̶O̶R̶L̶D̶ WORK

Après un certain temps dans ce fameux Chapitre 5, on débloque un endroit assez important : Hello Work. Celui-ci nous permet, à ce moment-là de l’histoire, de nous faire embaucher chez un groupe mafieux chinois dont je tairai le nom. Mais il nous permet aussi de nous faire embaucher dans différents métiers. Et ceux-ci sont très importants car le métier que vous choisissez va non seulement vous donner différents habits, mais cela va surtout changer tout le gameplay durant les combats.

Les combats

Les combats se font au tour par tour dans Yakuza : Like a Dragon. Aucune rencontre ne se fait aléatoirement. Les groupes mafieux nous remarquent que si on s’approche d’eux. Dans certaines phases, mieux vaut rester discret et passer par des ruelles, surtout si les ennemis sont plus forts que nous.

Un combat se lance dès que l’on se rapproche trop des ennemis. Ceux-ci débarquent souvent en groupe de trois à cinq membres. Parfois moins, parfois plus à certains moments spécifiques du jeu. Parmi les types d’attaques, on peut compter l’attaque normale, qui s’exécute simplement en appuyant sur le bouton d’attaque. Mais en fonction de l’environnement, le personnage qui attaque peut utiliser un objet devant lui. Par exemple, un combat se lance dans une rue commerçante de Yokohama, on est à côté d’un parking de vélos. Ichiban, le héros du jeu va pouvoir prendre un vélo et le lancer sur les ennemis.

Ensuite, il y aussi les attaques spéciales, celles-ci utilisent des PM. En fonction du personnage et du job où il est engagé, les attaques sont différentes. Si Saeko est utilisée pour attaquer par exemple, le fait qu’elle ait un sac à main lui permet de frapper des gens avec. Mais si elle est hôtesse dans un bar, une bouteille de champagne peut venir couronner le tout et rendre ses attaques puissantes. Il faut faire attention à bien appuyer sur certaines touches au bon moment pour augmenter la force d’attaque.

Plus on avance dans le jeu, plus on se rend compte du nombre de jobs disponible et de ce que chacun d’entre eux offre comme possibilités de gameplay. Il y a énormément de choix et j’ai vraiment envie de les tester tous mais le temps nous est limité pour cette preview.

🎵 dame da ne dame yo dame na no yo 🎵

Quand on se balade à Yokohama, on voit plein de petites manettes roses sur la carte. Ceux-ci sont des endroits pour les mini-jeux. SEGA oblige, on peut jouer à plein de vieux jeux de la société comme Virtua Fighter. On peut aussi faire des courses de karts dans la ville, tester nos connaissances dans une école et nettoyer la ville. Mais ce qui me plait le plus, c’est le karaoké. Un petit coup de Baka Mitai et c’est reparti

Preview : Yakuza : Like A Dragon : Conclusion

Je n’ai jamais joué à un jeu Yakuza avant. Je connais bien la série de loin, via des vidéos YouTube ou des memes sur Baka Mitai. Il s’avère que Yakuza : Like A Dragon est un excellent point d’entrée vers la série. Le système de combat est intéressant. Les différents jobs rajoutent tellement de choses au gameplay. L’histoire est complexe et on a des retournement de situations loufoques et incroyables. Une bonne dose d’humour et d’émotions que j’apprécie forcément.

Yakuza : Like A Dragon sortira sur PS4, Xbox One X et PC via Steam le 10 Novembre 2020. Le jeu est également prévu sur PS5 en Mars 2021.

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