Papers, please! c’est l’ovni pas du tout sexy par excellence. Celui que tu découvres par hasard, celui auquel tu oses même t’essayer à la bêta. Ce même jeu qui une fois cette bêta terminée te laisse juste une seule envie, continuer à jouer et en savoir plus sur l’histoire qui commençait à pointer le bout de son nez.

Vite du papier, jsuis au bout du rouleau.

Papers, please! c’est l’histoire de…euuh… c’est vous. Vous qui venez de trouver un travail au poste de frontière tout beau tout neuf d’Arstotzka, une contrée fraîchement indépendante après s’être bien battue et bien décidée à contrôler toutes les allées et venues sur son territoire.

Ce travail est un travail de minutie, d’attention. Il faut tout vérifier. Et plus le temps passera, plus les vérifications se feront complexes et longues. On vérifie lâge, la provenance, le sexe, le poids, le nom, les permis de passage et/ou de travail. Tout je vous dit, Tout!

Chaque personne validée vous rapporte 5$ (oui ne cherchez pas à comprendre pourquoi ce sont des $) et votre temps est limité. Très vite vous allez vouloir vous dépêcher pour rapporter encore plus d’argent à votre famille qui a froid, qui a faim. Sans oublier ce foutu loyer qui a parfois tendance à augmenter. Et très vite vous risquez de commettre des erreurs. Au bout de 2 avertissements une erreur vous coûtera 5$.

Si au début c’est assez simple, très vite les choses vont se compliquer. Chaque jour les protocoles de passage changent. Certains ressortissants n’auront parfois pas le droit de passer. Dautres se tromperont dans leurs déclarations et il faudra tout vérifier. Vérifier la missive du jour, le journal du matin, votre carnet de règles.

Ceci dit, je tiens à vous rassurer dune chose, Papers, please! n’est pas qu’un jeu de gestion de poste frontière. C’est aussi un jeu où vos choix ont de l’importance, où petit à petit un scénario à base de terrorisme et de conspiration va se mettre en place.

C’est aussi un jeu où le fait d’avoir droit à 2 erreurs de vérifications feront partie de votre stratégie pour avancer et surtout pour ne pas finir sur une fin difficile et atroce.

Cet élément amène très vite à de la corruption, de l’entraide entre collègues. Un garde vous proposera de l’argent à chaque fois que vous enverrez 2 personnes en détention. Ils n’auront peut-être rien fait de grave, juste un oubli de carte d’identité. Mais l’appât du gain sera parfois tellement fort que vous y réfléchirez à deux fois avant de juste refuser quelqu’un.

Par contre il ne faudra jamais oublier que vous êtes dans un pays sortant de guerre, séparé en deux (à l’image de l’Allemagne il y a déjà plus de 30 ans). Ceci impliquera pas mal de paranoïa, de vérification militaire et hiérarchique. Voire de voisin jaloux qui pourrait vous balancer.

20 fins sont possibles dans Papers, please! (débloquant le mode endless). Globalement rien de joyeux et ne concluant pas toujours réellement le jeu. Mais malgré ce nombre, vous aurez envie de recommencer, encore et encore pour savoir si vous pouvez améliorer tout ça. Cherchant une lueur d’espoir dans cette dystopie. Voilà le mot est lâché, Dystopie, de par sa définition on ne peut rien en attendre de bon.

Coooonclusion. Je dis non! Mais un Avis, je dis OUI!

Papers, please! (Développé en solo par Lucas Pope) sous ses faux airs de simulation d’administration, se cache une réflexion servant de pont entre notre passé et un possible futur pas très rose. A base de surveillance, de vérification, de paranoïa et jen passe.

Si au niveau du gameplay et de la réalisation, Papers, please! fait dans le plus simple possible, c’est dans son message, son histoire, et son game design laissant pas mal de liberté dans vos choix et actes, que se démarque réellement ce titre atypique, marquant et bourré de secrets.

A 9 euros je ne peux que vous le conseiller vivement car il s’agit bien là d’un jeu à vivre. Et si toutefois vous hésitez encore, la beta (PC/Mac) se trouve toujours sur le site de Lucas Pope – http://dukope.com/ (Bêta bien entendue limitée).

PS : Comme vous laurez sans doutes vu sur notre twitter et facebook, je ne suis pas peur fier de faire partie des ressortissants du jeu. Et si jamais vous me retrouvez (Frédérick Stassart) nhésitez pas à partager vos captures décrans avec nous.

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Petit Ange Parti Trop Tôt

Parfois, un Pixel s'éteint et vogue vers d'autres horizons. Mais ce n'est pas parce qu'il ne fait plus partie de notre grand barbecue que ce qu'il a écrit disparaît !

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