Moi qui abordais lors du premier numéro de cette revue de presse la propension de la rédac’ à lancer des chroniques toutes les semaines, je suis désormais en mesure de vous exposer une théorie pour expliquer ce phénomène. Il me semble évident que toutes ces chroniques chamarrées et passionnées sont en fait une analogie parfaite du barbecue entre copains. Hormis le climat de février qui se prête peu aux grillades dans le jardin, voici un bel exemple de partage. Chacun amène un petit quelque chose, pour que les autres puissent profiter. Et le mieux dans tout ça, c’est que vous, lecteurs chéris, avez le droit de taper dedans ! Bande de veinards. Moi, mon truc, c’est les brochettes : je pérégrine sur les Internets avec mon pic et je mets des coups d’estoc dans les meilleurs liens qui croisent mon chemin. Je prépare ensuite avec amour une petite marinade de musique et de jeu, et je la pose délicatement sur le grill de la home. J’arrête ici ma métaphore filée et vous laisse apprécier les Petits papiers de ce début de février (que de rimes).

Bonne lecture, bon jeu, et un bon week-end !

N.B : Pour accéder aux liens en question, cliquez sur les titres au-dessus des bannières

Open World

Par Ahoy, publié sur YouTube.com

Plutôt que de vous atomiser les yeux à coups d’articles interminables, j’ai pensé qu’il était opportun de soumettre à votre curiosité quelques vidéos susceptibles de vous captiver. Parmi elles, il y a celle que je vous propose à l’instant; un récapitulatif du genre “open-world”, coqueluche de la génération de consoles précédente, qui est aujourd’hui presque devenu un mot d’ordre. C’est même sous-titré en anglais.

Out There

Par Fraser Brown, publié sur PCGamesN.com

Vous allez finir par croire que je suis vendu et que Mi-Clos me soudoie mais non; j’aime tout simplement Out There. Ce jeu me fascine complètement et j’avoue avoir hâte de m’y perdre comme je l’ai fait avec FTL. Pour les curieux, cet article parle plus en détails de la version PC d’Out There, la fameuse Ω Edition et des changements apportés par celle-ci.

Presskit

Par Lena Leray, publié sur Gamasutra.com

Ce post ne va peut-être pas intéresser grand monde, et c’est absolument compréhensible. Il y a d’ailleurs des choses que je ne comprends pas très bien dedans (évidemment parce que je n’ai pas les mêmes expériences que l’auteur), mais c’est assez symptomatique de la communication des devs/éditeurs vis-à-vis de leurs jeux. Communiqués et presskits vides d’infos pour le rédacteur parfois tout simplement incapable d’en tirer une seule information utile pour le lecteur.

No Man's Sky

Par Dan Silver, publié sur Eurogamer.net

Le moins que l’on puisse dire c’est que la question est légitime. A force de ne montrer que des trailers en CGI, No Man’s Sky prend des airs d’arlésienne. Aussi, Dan Silver d’Eurogamer a eu l’occasion de discuter du jeu avec son créateur. L’opportunité de découvrir ce qu’on pourra y faire, les différentes features prévues, et surtout, le boulot qu’il reste à accomplir pour Hello Games

Amplitude Studios

Par Jeff Spock, publié sur Gamasutra.com

Depuis 2011, Amplitude Studios connaît une belle success story notamment grâce à ses 4X Endless Space & Endless Legend et le très bon Dungeon of the Endless. Voici une petite rétrospective qui raconte l’aventure de ces anciens du triple A qui ont décidé de se lancer comme indés, qui plus est dans un genre qu’on qualifierait aisément de niche.

Life of a tennis pro

Par Bombastic Gamer Films, publié sur YouTube.com

Grand Theft Auto, comme le suggérait l’article du New Yorker dans ma précédente chronique, est un terreau formidable pour l’imagination des joueurs. Il y en a beaucoup qui, doués avec l’outil vidéo, pondent des petits films superbes. En voici un parmi tant d’autres, ou l’on découvre, au travers d’un court documentaire, la vie d’Andreas Schmovakovic, “meilleur et pire joueur de tennis du monde”.

Oujedico

Par PierreC, publié sur OuJeViPo.fr

Pierre Corbinais est le créateur de l’OuJeViPo, pour Ouvroir de Jeux Vidéo Potentiels, un projet au sein duquel il s’attelle à parler des jeux “alternatifs”, ceux qui questionnent le genre et restent bien souvent dans l’ombre. En parallèle, il a commencé il y a quelques semaines l’OuJeDico, une rubrique consacrée aux sous-sous genres du jeu vidéo, comme par exemple avec ce premier “chapitre” les clumsimulators, ces jeux de simulation absurdes tels que QWOP ou Surgeon Simulator. Je vous invite à parcourir le site où vous trouverez une pléthore d’excellents jeux à découvrir.

Proteus

Par Oscar Barda, publié sur Extension du domaine du jeu, blogs.rue89.nouvelobs.com

Vous n’avez aucune excuse pour ne pas jeter un œil à cet excellent papier d’Oscar Barda sur les jeux de balade, ce qu’il appelle le juste-marchisme. Des jeux que j’affectionne tout particulièrement, pour leurs ambiances et pour leur accessibilité. Tous ne sont pas des œuvres d’art mais ils contribuent à montrer que le jeu vidéo touche véritablement la sensibilité.

Naughty Dog

Par Naughty Dog, publié sur NaughtyDog.com

Pour ses 30 ans, Naughty Dog (le studio à l’origine de Crash Bandicoot, Jak & Daxter, ou The Last of Us pour ceux qui dormaient depuis… bah 30 ans) a crée une timeline sur son site Internet où l’on peut découvrir la chronologie du développement des différents jeux du studio. Vidéos, artworks, dessins préparatoires, c’est plutôt joli même s’il n’y a pour l’instant que le développement de la série Crash de disponible.

Renard Loquace

Par Avorpal, publié sur LeRenard-Loquace.com

Je vous gâte en articles en français, et puisqu’ils sont de qualité il n’y aucune raison de ne pas le faire. Le Renard Loquace est un site consacré à l’écriture et la narration dans le jeu vidéo et son fondateur nous livre ici une réflexion sur la place du scénariste/écrivain dans un jeu vidéo et dans le processus de développement. Parce que les jeux racontent de plus en plus d’histoires en dehors du carcan des jeux dont c’est la nature.

CSManager

Par CSManager Dev Team, sur CSManager.com

J’avoue ne pas bien comprendre les gens qui sont mordus de jeux comme Football Manager. Je comprends le frisson et l’intérêt que l’on peut trouver dans la micro/macro gestion mais lorsqu’il s’agit de sport je préfère tout simplement être “sur le terrain” quand je joue. Mais depuis que j’ai découvert CSManager, mon opinion a changé. Il s’agit ni plus ni moins d’un jeu qui reprend les mécaniques de Football Manager mais appliquées à une équipe professionnelle de Counter-Strike. C’est tout simplement brillant. Et chronophage. Joueurs, stratégies, entraînement, tournois, vous allez devoir tout gérer pour emmener votre équipe au sommet. C’est en français et ça se joue dans le navigateur, et si vous avez déjà craqué pour HabitRPG, il y a fort à parier que vous allez ajouter un nouveau vice à votre collection.

Power Blade

Peut-être connaissez-vous Kinuyo Yamashita ? Cette compositrice Japonaise de musiques de jeux vidéo a fait ses armes sur le premier Castlevania sorti sur NES. On lui doit également la B.O. de Gradius II sur MSX ou celle de Megaman X3 sur Super Nintendo. Mais si je vous parle d’elle aujourd’hui, c’est pour son travail sur Power Blade, adaptation occidentale de Power Blazer. Power Blade est sorti en Europe il y a 13 ans, au début de l’année 1992. C’est un adaptation occidentale intéressante car la changement cosmétique est flagrant : en lieu et place d’un robot qui semble emprunter ses traits au populaire Megaman, le héros auquel nous avons droit est lui à l’image d’Arnold Schwarzenegger, à l’époque à l’affiche de Terminator 2 et qui avait cartonné dans Predator, Conan ou encore Commando. Jeu de plateforme-action génial aux niveaux variés, Power Blade possède surtout une bande originale en béton armé, qui ne déplairait pas à Bery pour un de ses Hey Listen !. Entêtante, rythmée et aux sonorités un poil futuristes, c’est une des B.O. qui m’a le plus marqué et qui me revient souvent. Si vous êtes amateurs de chiptune et d’ambiances rétrofuturistes, je ne peux que vous conseiller le plus vivement du monde vous pencher sur ces 40mn de perfection musicale.

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Parfois, un Pixel s'éteint et vogue vers d'autres horizons. Mais ce n'est pas parce qu'il ne fait plus partie de notre grand barbecue que ce qu'il a écrit disparaît !

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