Sorti le 2 octobre 2019 au cinéma, Joker est réalisé par Todd Phillips, connu pour des films tels que: Very Bad Trip, War Dogs ou récemment A Star is Born. Avec Joaquin Phoenix en tête d’affiche, ce thriller dramatique s’installant dans l’univers du Chevalier Noir de Gotham (a.k.a. Batman) a reçu le Lion d’or à la Mostra de Venise 2019.

Notez que ce film, bien que produit par DC Entertainment et inspiré des comics DC, n’est pas regroupé avec l’univers cinématographique créé auparavant.

Une mauvaise journée peut suffire

L’histoire se déroule dans les années 80 où nous allons suivre Arthur Fleck, un humoriste raté travaillant dans une société louant ses services d’animateurs comiques pour faire le clown.

Niveau famille, Arthur vit chez sa mère, qu’il accompagne dans sa maladie. Son père n’a quant à lui jamais été présent.

Pour couronner le tout, Arthur a déjà fait quelque aller-retour en hôpital psychiatrique et possède un tic le faisant rire à chaque moment de grand stress.

Le film va traiter de sa décadence allant jusqu’à créer le chaos à Gotham.

La représentation du joker

Nous allons donc suivre la chute de cet homme jusqu’à ce qu’il devienne le Joker. Pour la première fois au cinéma, c’est ici le côté psychologique qui va nous être exposé. Un peu comme dans les comics du Batman: The Killing Joke, il nous est ici expliqué comment on peut devenir le Joker.

Plus qu’un personnage, le Joker est une icône risquée à mettre en scène pour tout réalisateur. Existant depuis 1940, le Joker a eu de multiples visages et interprétations. Aucune d’elles n’a vraiment tenté d’expliquer le pourquoi du comment de sa folie.

Force est de constater que ce film réussit plutôt bien ce tour de magie en nous proposant une version très cohérente et réaliste du Joker nous incitant à nous questionner sur la place de la société dans la création d’un tel monstre.

Joaquin Phoenix

L’interprétation de Joaquin Phoenix est inoubliable. Il est arrivé à nous proposer un Joker à la fois novateur tout en étant old school.

Avec sa perte de poids, Joaquin Phoenix nous propose ici un visuel rachitique du personnage nous rappelant la carrure traditionnelle de celui-ci dans les comics.

Il réussit à accentuer le côté cartoon et décalé du personnage vis-à-vis de la société grâce à d’autres détails tels que lorsqu’il s’exerce à des danses lugubres, ou lorsqu’il court en levant haut les jambes.

Mais là où tout le personnage est magnifiquement décrit par son acteur, c’est dans son interprétation du rire. Ceux-ci étant souvent la raison des problèmes du personnage, il va essayer de les cacher sans grand succès. Joaquin Phoenix arrive à retransmettre dans ses rires, en même temps la folie du Joker et la peur d’Arthur par rapport aux conséquences de ces derniers.

Qu’en est-il de Batou ?

Le film se passe donc à Gotham. Le fan-service découlant de cette situation est plus que bien géré. On aurait pu s’attendre à voir un défilé de têtes connues, mais non. Ici nous allons juste croiser les personnages ayant un réel rapport avec l’histoire ou la mythologie du Joker. Évidemment je n’irai pas plus loin pour éviter de spoiler.

L’avis de Nicolas Callu

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