Une fois n’est pas coutume, nous allons donner notre avis sur les figurines de la nouvelle collection d’Altaya consacrée à Street Fighter. Si vous ne connaissez pas Altaya, sachez qu’il s’agit d’un éditeur qui publie chaque mois ou semaine des collections de figurines, de modélisme ou des objets à collectionner sur des sujets dédiés chez votre marchand de journaux. Si les premiers numéros sont en général très bon marché, le prix grimpe cependant assez rapidement, et le but avoué est de vous faire prendre un abonnement pour recevoir périodiquement le reste de la collection par la poste.
On ne vous cache pas que cela peut devenir assez onéreux pour une collection complète (comptez 11.99€ par figurine à terme), néanmoins, le deal peut se révéler intéressant pour les collectionneurs. On a ainsi pu voir défiler les bustes Marvel ou les figurines sympathiques consacrées à Olive et Tom chez Altaya.
Mais cette fois, il est question de Gaming et de Street Fighter, et on ne rigole pas avec ça chez PXLBBQ.
Premier côté rassurant, la collection est approuvée par Capcom, qui est tout de même en mode reconquête avec Street Fighter V et ne doit pas faire n’importe quoi avec son image, d’autant que la concurrence du jeu de combat 2D est très grande depuis quelques années.
Le premier numéro propose directement Ryu en plein Hadoken, bon plan pour les fans, la figurine est proposée à 1.99€ directement en librairie, accompagné d’un poster du personnage et d’un livret d’informations.
Le reste de la collection comprend Ken (Shoryuken), Chun-Li, Sagat (Tiger Knee), Blanka, Guile (Sonic Boom) et Bison en PVC, d’une taille allant de 9 à 14 cm.
Voyons de plus près les figurines dans le détail (là où se cache le diable dit-on).
On va débuter par ce qui m’a le moins plu, mais qui paradoxalement n’impacte pas toutes les figurines : le rendu PVC luisant qui a l’air brut par moment – sans peinture – et qui accentue le côté plastique. On pense à la tenue de Bison par exemple, ou le rendu vert de Blanka. On reste dans des figurines PVC, bien entendu, mais voilà, je tenais tout de même à souligner ce petit point qui pourra déplaire à certains. A noter également que malheureusement, on voit aussi la démarcation des deux parties de la figurine collées, qui suivant les figurines, est plus ou moins marquée. Mais je vous laisse juge de cela sur les photos.
A côté de cela, j’avoue avoir été agréablement surpris par la qualité globale (les figurines Olive et Tom étant d’une qualité irrégulière). Les poses sont non seulement très dynamiques mais aussi emblématiques (dommage que Chun-Li ne nous gratifie pas de son Hyakuretsukyaku, mais là c’est le fan de l’agent d’Interpol chinoise qui parle) et les moulages ne lésinent pas sur les plis et le détail de la musculature.
Sur Ryu par exemple, on peut même voir les veines contractées sur les pieds, attestant de son ancrage solide au sol. Oui c’est du détail, mais qui montre à quel point les artistes ont fait attention à leur travail. Un beau travail a été réalisé sur le visage et c’est sans doute le plus réussi à ce niveau concernant les visages « humains ».
Le Shoryuken de Ken semble un poil pataud, mais cela s’explique par la pose, l’équilibre général de la figurine et la reprise du design massif issu de SFIV / V. On note que l’effet enflammé fonctionne bien. Rien à redire au niveau de sa tenue, peinte avec des ombrages, de nombreux plis, tout comme la musculature développée du personnage.
Chun-Li n’est pas en reste, avec sa pose dynamique du Kikoken façon SFV, les deux doigts tendus et la musculature des cuisses bien mise en évidence – que serait Chun-Li sans ses fameuses cuisses ?
Constat un poil plus mitigé avec Blanka, qui malheureusement souffre du fameux rendu plastique prononcé qui amoindrit la qualité du moulage, même si une fois encore la pose de l’attaque électrique est bien retranscrite, mais sans “effet spéciaux” autour, ce qui est un peu dommage. Quelques éclairs translucides auraient rendus cette figurine plus mémorable.
Avec Guile, on attaque les figurines plus imposantes, ce dernier étant en pleine exécution du Sonic Boom, où l’effet de traînée rend un plus terne que les flammes du Shoryuken, mais ici encore, on ressent toute la puissance et l’élan du personnage. Petit bémol sur son visage qui aurait gagné à un peu plus de détails.
On arrive – à mon sens – à la plus belle figurine de la collection jusqu’ici avec le magnifique Sagat. Pour celle-ci, absolument rien à redire : pose emblématique ramassée du Tiger Knee, musculature imposante qui semble au bord de l’explosion, visage menaçant et taille impressionnante, si vous ne deviez envisager qu’une figurine, ça serait celle-ci !
Dernière figurine du lot, et pas des moindres également : le terrifiant Bison et son Psycho Power. Si la pose ici encore est emblématique du personnage, je la place sous Sagat pour sa simplicité et le rendu très plastique des vêtements, là où le kimono de Ken avait été peint.
Finalement, bon plan cette collection Altaya Street Fighter ? Et bien, je vous dirais que oui, les figurines sont travaillées, respectueuses et bien réalisées. On attend avec impatience la suite de la collection, car malgré quelques mini-déceptions (l’aspect plastique sur certaine figurines), on obtient ici de très bonnes figurines, dont certaines imposantes qui trôneront sur vos étagères ! Si la collection vous intéresse, faites-vous votre avis chez votre marchand de journaux ou sur le site d’Altaya consacrée à Street Fighter !