Aimant beaucoup l’univers graphique d’Adolie Day, j’ai été très intéressée par le nouveau jeu de société Witch Night, publié chez 404 Editions, promettant de m’immerger dans un univers de sorcellerie déjantée.
La découverte du contenu est fidèle à la présentation ; les illustrations sont magnifiques. Le plateau du jeu ne se tient par contre pas très à plat, et mon personnage ne tient pas sur son socle, se jetant à terre à chaque fois que je le bouge – peut-être simplement désespéré par mon niveau de sorcellerie !
Nous sommes 4 à jouer, deux filles et deux garçons, incarnant chacun des sorcières, et cherchant à découvrir notre féminin sacré ! Ce qui promet des fous rires.
Le grimoire explicatif est amusant et plonge dans l’ambiance.
Le jeu propose différentes sortes de questions/défis, certains instructifs et intéressants, d’autres complètement déconcertants et irréalisables (qui ira faire le tour du pâté de maison en tenue de sorcière ?), à moins de les contourner de façon imaginative… Assez décevant à ce niveau, car cela casse l’ambiance.
Au final, l’avis de notre petit groupe est partagé, et très mitigé ; le graphisme d’Adolie Day est tout à fait adapté au thème et donne envie, l’idée d’un jeu sur la sorcellerie complètement décalé est excellente, mais dans la réalisation, il manque de fun et de modernité. Il s’agit d’une sorte de Trivial Pursuit mélangé à un jeu de l’oie où les questions se succèdent.
Les questions, justement, sont trop complexes pour intéresser les plus jeunes (et le jeu est conseillé à partir de 14 ans), mais les adultes, à moins d’être férus de théorie sur le monde des sorciers, risquent fort de ne pas y trouver leur compte…
En conclusion, un jeu qui aura probablement des difficultés à trouver son public.
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