Il y a 10 ans, pour la première fois, tu découvrais un monde bien sombre et peuplé d’infâmes créatures venues des entrailles terrestres et dénommées Locuste. Ces monstres torturés se jetant sur toi sans répit, notamment au détour d’un petit chemin décimé par la désolation et le sang !

Le décor est planté, ton instinct de survie bien présent. Prends ton automatique-tronçonneuse et bienvenue dans Gears of War 4, mon bonhomme !

Gears of War 4 : En quête du Fabricator.
En quête du Fabricator.
Tu n'y ne toucheras point !
A mon fabricator, tu ne toucheras point !

The mission will be continued

Cette année la licence culte fête donc sa décennie d’existence : elle devenu une référence dans les TPS et en partie pionnière de la démocratisation de ceux-ci sur console de salon. Notez que ce n’est pas rien d’être devenu un des piliers vidéoludiques de la Xbox 360.

Promis lors de l’E3 2015 , Gears of War signe son grand retour sous la direction de Rod Fergusson.

La licence s’offre un nouveau départ et nous fait oublier son spin-off « Judgment » qui avait déçu bon nombre de fans de la trilogie. Il faut se rappeler que la barre a été placée relativement haute par les joueurs, avec les deux premiers volets, excellentissimes. Cet opus-ci se veut comme étant une claque graphique sur les consoles de huitième génération de Microsoft avec, attention, une compatibilité HDR et de l’upscaling en 4K ! Rien que ça.

Gears of War signe son grand retour sous la direction de Rod Fergusson.

Et bien évidemment dans les bonnes nouvelles, il y a aussi son arrivée sur Windows 10 et le fait qu’il soit cross-save et cross-plateform. Je vous avoue que les décors sous Unreal Engine 4 font leur petit effet : même si ce n’est pas époustouflant, les paysages au loin laissent rêveur et nous donnent presque envie de nous poser pour parfaire un petit pique-nique, du moins si on omet le fait qu’on a une mission de super escadron en tâche de fond à accomplir. Alors oui, c’est beau et c’est fluide si ton ordinateur est un tank à jour avec au moins une NVDIA Geforce 750, minimum.

Cinématique post raid.
Cinématique post raid.

Le récit de Gears of War 4 se déroule près de 25 ans après qu’on ait mis un terme à la guerre contre les Locustes. La paix, bien qu’encore frêle, semble rétablie… du moins c’est ce que le prologue nous laisse imaginer. Cette petite introduction qui relate une vie parfaite et quelques idéaux nous raconte aussi les événements auxquels les Gears ont dû faire face. La Coalition des Gouvernements Unifiés est toujours sur pied. Les quelques récalcitrants à ce système qui espèrent vivre libres sont appelés « les Etrangers ».

Fenix forever 

Combat hyper dynamique !
Combat hyper dynamique !

Ce quatrième opus de Gears of War démarre donc en trombe avec une nouvelle composition d’équipe et un Marcus Fenix prêt à rendosser son armure pour prêter main forte à son fils et ses deux compères. Le jeu s’inscrit dans la même lignée que ses prédécesseurs avec des affrontements épiques mêlés à des cinématiques relativement soignées et dont on aura rien à redire quant à leur qualité graphique. Le rythme de la narration parvient même à nous faire oublier les huit petites heures de campagne solo en mode normal. Un peu rapide donc.

Visualisation de l'objectif principal
Visualisation de l’objectif principal

Une innovation subtile

L’un des must de Gears of War 4 est selon moi le côté immersif du jeu. Il réussit à nous imprégner d’un sentiment d’angoisse et de suspense. Les environnements évolutifs sont quant à eux hyper prenants. La physique des personnages et des objets est très bien ressentie dans la difficulté à se mouvoir en ligne droite lors d’une grosse rafale. Il en va de même pour les éléments du décor et abris qui se dégradent tout au long des phénomènes climatiques. Quant aux graphismes, on sent très clairement que l’accent a été mis sur l’ensemble des effets de lumières, réflexions et explosions.

Le dernier point de la campagne solo que j’ai envie de soulever concerne l’IA du jeu qui prend, parfois, un malin plaisir à focus le joueur sans relâche et ce malgré la présence d’une IA alliée juste à côté de lui… Mais cela n’empêche en rien de passer un excellent moment au côté de votre bien aimée : Lanzor et une panoplie de nouveaux équipements.

Le meilleur multijoueur de la série ? 

Un des menus multijoueur.
Un des menus multijoueur.

Actuellement, le multijoueur de Gears of War 4 compte six modes standards bien différents et deux modes compétitifs, ainsi que la possibilité de créer ses propres parties privées et de se faire des assauts entre amis. On notera avec grand intérêt la présence du mode LAN qui facilitera les matchs entre équipes lors d’events. Le jeu proposera dix maps dont une vingtaine supplémentaires grâce au Season pass.

https://www.youtube.com/watch?v=ji2aU4EdQww&oref=https%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fwatch%3Fv%3Dji2aU4EdQww&has_verified=1

Conclusion

Avec une campagne bien rythmée et toujours aussi sanglante, Gears of War 4 tient ses promesses en 1080p pour du 30 fps en solo. Gros coup de coeur pour la présence de ce cher Marcus qui fera probablement très plaisir aux fans de la première heure. C’est quand même beau la famille ! Moi je vous dis : foncez, coupez, tirez, have fun !

Gears of War 4

  • Développeurs Microsoft
  • Type TPS , Action
  • Support Xbox One, Windows 10
  • Sortie 11 Octobre 2016

Y’a bon!

  • Le prologue est très très bon !
  • Multijoueur au top
  • Le gameplay
  • La météo est aussi sympa en cette saison
  • Le grand Marcus

Beuargh!

  • Un peu indigeste pour les petites config PC.
  • L’IA est un stalker
  • Trop court !
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Vadu Amka

Rédactrice et tagueuse de salle de Press.

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