Pendant cette édition 2017 de la gamescom, j’ai pu poser mes paluches sur Assassin’s Creed Origins, le temps d’une toute petite démo de moins d’un quart d’heure. Si je n’ai pas la prétention de vous fournir un avis éclairé sur l’ensemble du jeu, voici néanmoins mon humble ressenti sur cette petite session hands-on.
L’aventure commence à dos de dada. L’occasion de constater que le canasson répond plutôt bien. Bonne nouvelle, il n’a pas eu de comportement douteux en se coinçant dans l’un ou l’autre élément du décor. Pourvu qu’il en soit de même dans la version finale.
Dès les premières seconde de la balade, on se rend vite compte que le titre est flatteur visuellement et artistiquement parlant. Le savoir-faire en création d’open world accumulé par Ubisoft pendant toutes ces années a porté ses fruits. L’atmosphère et l’ambiance de l’Egypte Antique sont clairement au top. Il faut dire que j’ai joué sur une Xbox One X. Cette version étant certainement la plus aboutie techniquement (sur consoles en tout cas). Le tout avait en plus le bon goût d’être stable, même lors des scènes les plus chargées en NPC. Encore une fois, croisons les doigts pour qu’il en soit de même dans la version finale, ainsi que sur les consoles moins puissantes.
Après une courte chevauchée, Bayek, le héros du jeu, arrive dans le marché d’une petite ville. Là, une quête pop. Il faut aider un jeune prêtre à récupérer trois reliques perdues. Quelques brasses plus tard, on les retrouve sur des bateaux et dans un coffre sous la mer. Ces péripéties aquatiques sont certainement un prétexte pour s’essayer aux nouvelles mécaniques du jeu qui sont, notamment, la plongée (possible à n’importe quel endroit) et la reconnaissance des lieux à l’aide de son aigle (dont le comportement ressemble à s’y méprendre au drone dans Watch Dogs 2 ou Ghost Recon Wildlands – vol sur place compris).
Mais ce qui a le plus changé dans cet Assassin’s Creed Origins, ce sont les combats qui paraissent plus exigeants qu’auparavant. Dorénavant, il faudra compter sur un système d’esquive (avec inclinaison du stick et pression sur une touche) et sur des attaques simples et chargées (pour briser la garde par exemple). Si ce n’est pas neuf dans le monde du jeu vidéo, cette refonte du système de combat risque de faire du bien à la série. On regrettera juste que la caméra ne se place pas toujours de façon optimale pendant les bagarres, rendant difficile l’appréciation des distances.
Après avoir secouru ce jeune prêtre, j’ai décidé de me perdre quelques minutes de plus dans la nature à gambader. Très vite, je tombe sur un autre quête qui me demandait d’infiltrer une demeure pour secourir je-ne-sais-pas-qui-parce-que-j’ai-passé-la-cinématique (pas le temps, m’voyez). Malheureusement, mes skills en discrétion n’étaient pas suffisamment affûtés : au premier garde rencontré, je me suis fais directement repéré. J’ai donc opté pour l’approche bourrine et ai tué tout le monde dans la maison avant de sortir le pauvre prisonnier de là. Hop, maintenant que c’est fait, direction cette colline là bas. Ah… et bien, non, c’était déjà la fin de la démo.
Cette première expérience avec Assassin’s Creed Origins a donc été plutôt positive. Et j’ai hâte de poser mes paluches sur la version finale du jeu le 27 octobre prochain.
En bonus, je vous laisse une vidéo de ma séquence de jeu capturée par notre cher Papayou (et oui, mon écran avait des problèmes et devenait régulièrement noir pendant quelques secondes…).