Fondé en 2011, l’éditeur Gambitious a changé de nom dans le courant de ce mois d’août 2017 pour devenir Good Shepherd Entertainment. Au passage, l’équipe s’est élargie en accueillant de nouveaux cadres issus de Devolver Digital, Sony, South by Southwest et Wargaming.net.
C’est dans cette atmosphère de changement que nous avons été découvrir trois de leurs prochains jeux. Voici ce que nous en avons pensé.
Milanoir
Milanoir se présente comme un run and gun fichtrement dynamique. Avec ses animations léchées et son style en pixel art, le titre nous a fait son petit effet. Cerise sur le cake, il est jouable à deux en local.
Le principe de ce shooter est simple. On avance de tableau en tableau en dézinguant tout les bad guys qui posent leurs miches en travers de notre route. Le stick gauche sert à se déplacer, le droit à viser, tandis qu’une gachette permet de rouler ou de s’accroupir et que l’autre sert à recharger. Simple à prendre en main, Milanoir est néanmoins complexe à maîtriser. Après une petite demi heure de jeu, nous avons presque réussi à faire tomber un boss.
Avec ses pixels, son ambiance folle à la sauce 70’s, ses guns et ses courses poursuites, Milanoir fait partie des jeux à surveiller de très près !
MachiaVillain
MachiaVillain est un jeu de gestion et de stratégie horrifique dans la veine d’un Dungeon Keeper. Le titre vous colle dans les bottes d’un gestionnaire d’un manoir hanté. Le gameplay est relativement simple : vous commencez votre partie avec 3 monstres et une poignée de ressources. Il faudra ensuite assigner vos ouailles à diverses tâches.
Premier objectif, ramasser un max de ressource en coupant du bois. Ensuite, vous pourrez construire les fondations de votre manoir et y ajouter quelques pièces. Les plus importantes sont la cuisine et un petit bureau. Le petit bureau sert à écrire des lettres pour attirer d’innocentes victimes chez vous. La cuisine permet de découper le cadavre des victimes pour en extraire les ressources nécessaires pour le bien être de vos monstres (sang, cerveau, viande, …). Bien évidemment, les codes du film d’horreur doivent être respectés. Votre proie doit d’abord être isolée avant d’être tuée. Il est aussi nécessaire que les traces de vos précédents meurtres soient effacées sous peine d’effrayer vos nouvelles proies.
Bref, MachiaVillain demande de tenir compte de tout un tas de paramètres pour gérer au mieux son manoir et ses créatures maléfiques. Malin et rigolo, le titre méritera qu’on s’y attarde lors de sa sortie calée pour cet automne sur PC.
Phantom Doctrine
Quand on a été tester Phantom Doctrine, on nous l’a vendu comme étant un X Com-like. Et cette description lui colle plutôt bien à la peau. En gros, il s’agit d’un jeu tactique au tour par tour ancré en pleine guerre froide et faisant la part belle à l’espionnage et à la ruse.
Le joueur est propulsé à la tête d’une organisation secrète appelée la Cabale. La mission que nous avons joué nous demandait d’extraire des dossiers confidentiels d’une base ennemie. Heureusement, pour nous épauler, nous avions un espion caché en plein cœur du camp ennemi. A chacun de nos tours, il fallait dépenser judicieusement ses points de déplacement et de compétence. Par exemple, l’espion pouvait avancer à découvert dans la base ennemie pour couper les caméras et ensuite tuer un ennemi en silence. Il est également possible d’appeler de l’aide extérieure. Un sniper et un informateur avec de grosses jumelles peuvent ainsi intervenir pour coller une bastos à longue distance ou pour donner des informations sur des zones encore inexplorées. Grâce à l’informateur, j’ai pu constater que la pièce où se trouvait les documents était en fait bien gardée. Après avoir eu l’info, j’ai utilisé mes hommes sur places pour qu’ils tirent en même temps sur les deux gardes et ainsi éviter qu’ils déclenchent l’alarme.
La mission s’est terminée par une extraction un brin foireuse. Un hélicoptère me canardait tandis que j’essayais de sauver au moins l’un de mes hommes. Finalement, j’ai su fuir à bord d’un véhicule en perdant quelques hommes au passage.
La seconde partie de la démo présentait votre base. Celle-ci permet, entre autre, de recruter des agents ou de faire des recherches sur de nouvelles technologies. Il faut d’ailleurs bien penser à la protéger parce qu’elle peut être attaquée à tout moment. Elle sert également de lieu de détention et permet de recruter des ennemis. Petite feature intéressante : si l’un de vos homme est tué ou capturé en mission et qu’il revient vers vous, celui-ci pourrait être en fait un agent double. Il faudra donc l’interroger ou lui faire un lavage de cerveau avant de pouvoir être certain de pouvoir lui refaire confiance.
Un autre point intéressant de Phantom Doctrine est que les documents secrets récupérés ne sont pas comme dans les autres jeux de simples objets se suffisant à eux-même. Ici, le joueur devra trouver les documents secrets, mettre en évidence les mots clés et les relier entre eux pour arriver à mettre en lumière vos prochains objectifs, cibles, etc… On se croirait dans un vrai film d’espionage.
Enfin, sachez que la bande-son est plutôt chouette et a été composée par le compositeur de The Witcher 3, Marcin Przybylowicz.
Ah oui, au passage, sachez que Phantom Doctrine est développé par les créateurs de Hard West et qu’il sortira sur consoles et PC dans le courant de l’année 2018.
