Dire que Postal a créé la polémique à la fin des années 90 est peu dire. Postal est en effet un jeu qui donne du grain à moudre à ceux qui considèrent les jeux vidéo comme vecteur de violence gratuite. Si sa suite a été encore plus loin, Postal est aujourd’hui de retour sur toutes les consoles (même sur Switch) et n’a rien perdu de sa violence gratuite. Car si l’on se réfère à Internet, vous incarnez ici un homme qui va partir massacrer tout le monde parce qu’il va être expulsé de chez lui. Et cela inclus autant les forces de l’ordre que les innocents citoyens. Bienvenue en enfer.
En fin de compte, Postal Redux est ce qu’il est : une recréation fidèle d’un Twin-Stick shooter qui a maintenant plus de 20 ans. Tout ce qu’il a de vraiment positif, c’est son atmosphère sombre et son concept dérangeant, qui pour ma part n’a rien perdu de son côté dérangeant. Mais je me demande en quoi il est différent d’un GTA où il est possible de faire la même chose. Dans Postal, vous êtes un monstre, le jeu ne vous donne pas le choix que de l’incarner. A l’époque, son principal attrait était le côté subversif et terriblement choquant. Il l’est sans doute moins aujourd’hui, et ne propose rien de plus que de la violence gratuite. Prenez une certain distance pour en profiter.
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