Vous avez remarqué comme tout le monde y va de sa chronique en ce moment par ici ? Pas près de renier mes racines de blogueur, il me semblait normal d’emboîter le pas à mes coreligionnaires et de bénéficier moi aussi de ma tribune. Mais attention, pas question ici de vous révéler les pensées déviantes qui m’habitent. Bien au contraire, c’est à d’autres que je veux laisser la parole, en partageant avec vous mes trouvailles. Les Petits papiers, c’est une revue de presse avec articles, projets, vidéos, petits jeux… Je m’efforcerai, deux fois par mois de sortir de mon escarcelle les choses les plus intéressantes traitant de jeu(x) vidéo. En prime, je vous proposerai à chaque fois de découvrir ou redécouvrir un compositeur ayant œuvré dans le jeu vidéo que j’apprécie. Il y aura, dans le tas, une majorité d’articles en anglais, aussi préviens-je les anglophobes qu’ils risquent de voir passer sous leur nez des choses captivantes. Mais qu’ils se rassurent, j’aurais toujours quelque chose qui ne nécessitera de vous, chers lecteurs qu’une poignée de choses : un peu de temps, de la curiosité, et une once de sensibilité.
Bonne lecture, bon jeu, et un bon week-end !
N.B : Pour accéder aux liens en question, cliquez sur les titres au-dessus des bannières
Par FibreTigre, publié sur Ulyces.co
Ecrit, que dis-je, raconté par FibreTigre, le développement d’Out There est une belle histoire. Captivant et touchant, ce carnet de bord narre en détails comment Fibre et son acolyte Michael Peiffert ont accouché de leur bébé au succès fulgurant. Que vous soyez joueur ou gamedesigner, vous vous devez de le lire tant il est passionnant.
Par Christopher Livingston, publié sur PCGamer.com
Voilà un post bien court, mais au contenu intéressant. Far Cry 4, The Evil Within et La Terre du Milieu: l’Ombre du Mordor revisités sous la forme de jeux d’aventure textuels avec une pointe d’humour bienvenue. En attendant qu’ils soient plus poussés, cela peut peut-être donner des idées à certains.
Publié sur Dorkly.com
A grignoter, cette sélection de fan arts qui présentent des classiques du jeu vidéo en vue isométrique. Tout comme les blockbusters textuels du lien précédent, il faut avouer qu’on se laisserait volontiers tenter par certains concepts !
Par Sergey Titov, publié sur Gamasutra.com
Vous vous souvenez de War Z ? Avant la sortie du standalone de DayZ, celui que l’on appelle désormais Infestation : Survivors Stories, était un clone parfait du mod pour ArmA II. A cause de choix peu judicieux, le jeu fût retiré de la vente sur Steam, et a été mis au ban. Sergey Titov livre sur Gamasutra les erreurs que lui et son équipe ont commis et ce qu’il en a retiré. C’est très long, et c’est en anglais, mais c’est éminemment instructif.
Par Philippa Warr, publié sur RockPaperShotgun.com
The Stanley Parable propose au joueur une expérience narrative originale ou sa propre histoire lui est contée par un narrateur. Il est possible à certains moments d’aller à l’encontre de ce que raconte la voix-off. De ce concept découlent un game-design et un level-design méticuleux, que Davey Wreden et William Pugh, les développeurs, nous font découvrir.
Par Simon Parkin, publié sur NewYorker.com
The New Yorker qui parle de GTA ? Oui c’est possible, et c’est même génial. Le papier s’intéresse à cette frange de la communauté persuadée que le Bigfoot existe dans San Andreas. Saga aux multiples mythes, Grand Theft Auto joue habilement avec la curiosité de ses joueurs, et certains voueraient presque leur vie à quelques-unes de ces légendes.
Par Andy Baio, publié sur Medium.com
Peut-être croirez-vous en lisant cette petite histoire, que l’homme qui l’a écrite a, comme on dit chez moi “un p’tit vélo dans la tête”… Et j’avoue toujours me poser cette question. Andy Baio a décidé de faire un expérience avec son fils : lui faire découvrir les jeux vidéo chronologiquement et en condensé, dès ses 4 ans. Ce qui suit va vous surprendre.
Par HabitRPG.com
Vous êtes un procrastinateur hors-pair ? Un vétéran de l’inefficacité ? Vous souhaitez vous soigner mais même les multiples blocages de votre boîte ne suffisent pas à vous détourner des lolcats ? J’ai la solution. HabitRPG, c’est une appli web gratuite, dans laquelle votre vie quotidienne s’organise comme un vrai jeu de rôle. Faites votre propre to-do list et si les tâches que vous y avez listé sont accomplies correctement, vous gagnerez de l’XP et des bonus. Vous pouvez même décider de la façon dont vous vous récompensez. Alors oui, on peut tricher aisément. Mais jouez le jeu 5 minutes et vous verrez comme c’est addictif.
Par Bryan Lufkin, publié sur Wired.com
Si vous n’avez pas entendu parler de Elegy for a Dead World, il s’agit d’un petit jeu indé qui vous propose de compléter les petits morceaux d’histoire que l’on vous donne en écrivant ce que vous voulez, en suivant -ou pas, certains formes de poésie. Les créateurs racontent ici comment l’idée à germé dans leur tête et de quelle manière on arrive à faire écrire à quelqu’un de la poésie comme si c’était un jeu d’enfant.
Par Kitsuntsun, publié sur JournalduGamer.com
L’eSport est une pratique en pleine expansion. Comme beaucoup de pratiques sportives, il y règne un sexisme parfois galopant. Kitsuntsun, au travers de sa chronique, expose les tenants et les aboutissants d’un débat qui gagne à être mené plus ouvertement.
Par Diego Goberna, sur feiss.be
ORION, c’est une petite création modeste. Programmé par Diego Goberna lors de la Ludum Dare 31, ce petit jeu nous propose, pendant quelques minutes, de nous mettre aux commandes d’une navette spatiale. Il s’agira ici d’appuyer sur les bons boutons, au bon moment lorsque le ground control nous le demande. A la clé, un voyage à travers l’espace vers Mars, et une vue imprenable sur notre planète bleue. Ça ne dure que quelques minutes mais c’est grandiose.
Sur sa page bandcamp
C’était inexorable. Résister à la tentation de parler de Ben Prunty m’était impossible. Si vous ne le connaissez pas, il s’agit du talentueux compositeur responsable de la bande originale de FTL: Faster Than Light. C’est d’ailleurs grâce à cette B.O. que j’ai découvert le jeu et je ne pourrais dire lequel des deux me procure le plus de plaisir. Toutefois, le fait qu’ils soient intimement liés et praticables en même temps me garde d’avoir à faire face à ce dilemme cornélien. Ben Prunty fait de la musique, et il le fait excellemment bien. En décembre dernier, il a sorti un album, qu’il teasait depuis des mois et qui n’en finissait plus de me faire languir. Ce n’est pas une B.O. de jeu mais cela aurait allègrement pu l’être. On y retrouve les mélopées entêtantes et aériennes de Faster Than Light, mais j’y ai également décelé des influences toutes autres, sans pouvoir affirmer qu’elles ont été déterminantes dans le travail de l’artiste. Ainsi, à mesure que l’album déroulait ses petites symphonies oniriques j’ai parcouru les forêts psychédéliques de Proteus à l’écoute de Night Bridge, revu les paysages grecs d’Age of Mythology dans Woodlands. Il règne dans Color Sky une sérénité captivante, même lors des phases plus rythmées ou quelques riffs de guitares simplistes mais efficaces viennent nous tirer de notre torpeur. Inutile de nier que la ressemblance avec certaines tracks de Faster Than Light est évidente. Mais c’est un album bien plus atmosphérique; là ou FTL nous promenait dans l’espace, Color Sky se contente de planer -à l’image du chef d’oeuvre Time Without Us– à quelques kilomètres de la surface d’une planète. Est-ce la nôtre ? Rien n’est moins sûr.
C’est vraiment, vraiment, vraiment intéressant et je suis étonné que ça n’ai pas de commentaire, du coup, (et comme j’ai envie de lire et découvrir d’autres épisodes de cette « chronique ») je t’encourage à continuer, car j’ai vraiment aimé, et j’adore lire des listes de trucs que les gens aiment et veulent partager.
En gros, j’attends la suite !
Je suis très touché par ton commentaire et t’en remercie ! J’ai bien l’intention de pérenniser cette chronique qui me tient vraiment à coeur ! Merci encore et à bientôt 🙂