Fans d’Assassin’s Creed, vous souvenez-vous des dernières aventures de la saga en compagnie de Basim ? Episode un peu plus mineur mais néanmoins assez agréable à parcourir, mettant en lumière un personnage également secondaire d’Assassin’s Creed Valhalla. Vous suivez ? Et bien ici, il s’agit d’un roman mettant en scène la jeunesse de l’illustre Roshan, mentor de Basim différents moments de sa vie, chaque chapitre apportant son lot de nouveautés et d’action.
Dans AC Mirage, Roshan est un maître assassin aguerri, mais le roman s’attarde sur son passé, dans les entrailles d’une prison où avec l’aide de l’assassin, elle gagne sa liberté et le rejoint pour voler un objet mystérieux. Un début qui rappelle d’ailleurs un peu le début de Mirage.
Le roman joue avec deux temporalités qui donnent l’impression qu’elles développent chacune leur propre histoire tout en restant connectées. Le style d’écriture de Lewis convient parfaitement à un livre de jeu vidéo, avec de nombreuses descriptions qui parleront sans problème aux joueurs.
Les chapitres sont courts, ce qui ne permet pas à l’action ou au développement de s’installer, et j’avoue que parfois, cela nuit à l’histoire, tout en assurant un rythme très soutenu au livre. Les conflits sont constamment introduits au hasard dans le livre pour se conclure dans un même chapitre et sans conséquence lorsqu’un un autre conflit surgit. On pense à la trahison de son mentor qui vient un peu rapidement et sans prémisse, situation qui se voit résolue en un chapitre également. Cela mène parfois à un sentiment d’égarement dans la narration, comme siil fallait placer des éléments spécifiques sans pour autant qu’ils servent l’histoire.
Là où le jeu ne permettait pas vraiment de développer Roshan, le livre apporte certes plus d’informations, mais on reste terriblement sur notre faim tant le tout manque d’une vraie consistance. Plutôt sympathique pour demeurer un peu plus longtemps dans l’univers du jeu et en apprendre plus sur Roshan, mais trop creux pour passionner.
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