Akiba’s Trip : Undead & Undressed

  • Développeurs Acquire
  • Editeur Acquire
  • Type Simulation de déshabillage
  • Support PSVita, PS3, PS4
  • Sortie 10/10/2014

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  • C’est pas mon genre

Si Akibahara reste un lieu mythique pour tout geek et otaku qui se respecte, peu au final ont eu la chance de parcourir ses rues emplies de gadgets et autres jeux vidéos à faire pâlir les collectionneurs de ce côté du monde. C’est également un lieu ou naissent les rumeurs les plus folles, ces légendes urbaines qui se répandent rapidement, comme celle de la présence de vampires s’en prenant à l’énergie vitale des habitants… Akiba’s Trip propose donc aux joueurs une chasse aux vampires plutôt incongrue dans ce quartier si particulier de Tokyo. Mais est-ce que cela vaut réellement quelque chose ?

Akiba’s Trip

Makankosappo ! Ah non...
Makankosappo ! Ah non…

Pas de chance pour notre héros. Alors qu’il pensait mettre la main sur des goodies spéciaux, le voilà sanglé sur une table, alors qu’un illustre inconnu lui explique qu’il a été transformé en Synthister, sorte de vampire maintenant voué à s’en prendre au fluide vital des habitants du quartier. Mais avant que sa transformation soit complétée, une jeune fille surgit et le libère de ses bourreaux. Fuyant ensemble, elle lui sauve la vie en faisant de lui un chasseur de vampire. Ensembles, et aidés par les amis du héros et une foule de protagonistes secondaires, ils vont essayer de libérer Akibahara de leurs assaillants…

Point de départ typiquement japonais, Akiba’s Trip propose donc au joueur de visiter le célèbre quartier fidèlement reproduit. Il suffit de voir les nombreuses échoppes, les écrans de chargement du jeu annonçant diverses sorties DVD ou vidéoludiques, voire de vrais extraits vidéos d’Idols sur les écrans du quartier pour se croire effectivement au Japon, malgré la faiblesse graphique du jeu.

Ce n'est pas ce que vous croyez
Ce n’est pas ce que vous croyez

Car oui, le titre est prévu pour tourner à la fois sur PS3 et PSVita (et PS4 prochainement), mais il peine à être digne de la moindre de ces plateformes. Passent encore les environnements relativement vides, la modélisation sommaire des décors et des personnages, mais cela s’accompagne en plus de très nombreux temps de chargement incompréhensibles tous les quelques pas, plombant littéralement la progression et ruinant la découverte.

Mais bon, à la rédac’, rares sont ceux s’appuyant uniquement sur les graphismes pour juger un jeu. L’emballage n’est point goûtu, mais cela empêche-t’il la sauce de prendre ?

Akiba Strip

Toussapoil !
Toussapoil !

Hohoho subtil jeu de mot…coquins de développeurs va ! Car oui, pour combler les joueurs, cette chasse au vampire se fait au grand jour ! Si ces ennemis suceurs de fluides ne scintillent pas au soleil, ils sont tout de même très sensibles à ses rayons. Quoi de plus efficace donc d’exposer le plus de peau à l’air libre pour s’en débarrasser ? Une fois vos ennemis localisés dans Akibahara, vous pouvez engager le combat et frapper les 3 zones possible de vos ennemis : la tête, le torse et les jambes. Chaque coup porté fragilise l’équipement ennemi jusqu’à ce qu’il soit possible de littéralement arracher un vêtement du Synthister, l’affaiblissant au passage. En jouant le timing, il est même possible de déshabiller plusieurs ennemis à la chaîne, engrangeant les bonus culottes (ça sonnait mieux dans ma tête…) et annihilant la présence ennemie en deux temps trois mouvements. Chacune des nombreuses boutiques du jeu propose son lot d’équipements, des items à utiliser aux vêtements et armes aux caractéristiques diverses.

De l’équipement de légende pour affronter des vampires, ça madame
De l’équipement de légende pour affronter des vampires, ça madame

Il n’est donc pas étrange de se promener avec un balai dans le dos si tant est que ses statistiques d’attaques soient intéressantes. Le menu du jeu se présente sous la forme du téléphone du héros et regroupe, lui, une tonne d’informations, allant du résumé de la missions aux quêtes annexes (obligatoires pour améliorer son personnage) en passant par les dernières nouvelles du réseaux des Otakus du quartier et des messages privés envoyés par vos amis. Car vous n’êtes pas seul dans votre quête. En plus de Shizuku, vous pourrez faire équipe avec votre fière bande d’amis de votre Maid Café préféré (tenu par un vieux jeune et une serveuse française) où se terre également votre asociale de sœur qui sera très heureuse vous fournir en équipements. Et vous en aurez besoin, car entre deux temps de chargement, vous aurez des combats très brouillons à mener et il ne sera pas rare de frapper dans le vent en essayant d’atteindre les ennemis. Concrètement, une touche est associée à chaque zone du corps et une dernière aux sauts. Le ciblage des ennemis étant visiblement aux abonnés absents, vous toucherez plus souvent les mouches que les zones voulues des Synthister. Une fois la zone ennemie affaiblie, une pression plus longue de la touche associée à la zone vous permettra d’arracher le vêtement et éventuellement d’enchaîner avec d’autres déshabillages en chaine.

Mais c’est à peu près tout…

Coooonclusion. Je dis non! Mais un Avis, je dis OUI!

Je ne vais pas tirer sur l’ambulance, mais au-delà du plaisir de fouler un quartier japonais connu – ce qui ne fonctionnera qu’avec les personnes ayant déjà visité Akiba, personnellement, ça n’a pas fonctionné faute de référent – Akiba’s Trip n’a  pas beaucoup d’argument pour attirer les foules. Le système de combat terminé à la truelle rouillée n’amusera pas grand monde au-delà d’une heure, la personnalisation du héros, si elle se veut complète, ne suffit pas à maintenir un intérêt, tout comme le scénario à embranchement soporifique et on s’ennuie bien vite à déshabiller du vampire… Enfin, ces temps de chargement à rallonge et omniprésents achèvent d’enterrer une production qui peine à sortir de la blague potache…

Bref…

Y’a bon!

  • Akibahara
  • Les pubs internes au jeu
  • Un principe barré
  • Les embranchements scénarisiques

Beuargh!

  • Techniquement mauvais
  • Système de combat très approximatif
  • Des temps de chargement à répétition
  • Une histoire qui n’accroche pas

L’nfo en +

Légendes urbaines

Une des légende urbaine japonaise fait état d’un fantôme hantant les toilettes publiques nommé Aka Manto. Celui-ci se manifeste alors que vous êtes en train de vous soulager et vous demande si vous préférez du papier toilette (ou une cape suivant les versions) rouge ou bleu. Si vous répondez rouge, il vous ranche la gorge pour que votre sang forme une cape rouge au sol. Si vous répondez bleu, il vous étrangle.

Pour échapper à ce supplice, il suffit de répondre une couleur différente ou de ne pas avoir besoin de papier toilette (ou de cape)… Pwned le fantôme !

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Titiks

Quadra assumé, daron de 3 apprenties gameuses, fan de tout ce qui est capable de raconter une bonne histoire. Touche-à-tout, mais surtout de bonnes aventures qui savent surprendre, et dévoué à l'univers console depuis que Sega était plus fort que tout, vous me verrez bien plus souvent connecté à la nuit tombée #2AMFather.

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