Until Dawn est une exclu ps4 dans laquelle vous incarnez 8 personnages différents, un an après un mystérieux accident dans lequel deux soeurs ont disparu au cours d’un weekend à la montagne. Une sorte de commémoration entre amis, qui tourne… mal.
Pour poser le sujet : je déteste les jeux sans action, le maximum que j’ai pu supporter était L.A Noire et je l’ai assez mal vécu. Je passe les cinématiques, je ne lis rien, je suis un véritable déchet du gamer. Il m’était donc fortement déconseillé de prendre part à l’aventure Until Dawn.
Comme dit plus haut, vous n’incarnez pas moins de 8 personnages, à tour de rôle, selon la situation. S’il est moins aisé de s’attacher à certains (Matt, on parle de toi là, t’étais où putain ?!), d’autres vous marqueront, à l’image de Sam, la téméraire du groupe. La plupart sont assez stéréotypés, et comme souvent, on identifie facilement nos connaissances à ces protagonistes.
Il est très dur d’aborder ce Until Dawn sans spoiler, mais l’histoire est bien ficelée, sur fond de psychopathe et de malédiction, mais je ne vous en dirai pas plus, nope nope nope. Dans tous les cas, Until Dawn vous tiendra en haleine sur les 9/10ème de l’aventure (merci Colgate 3 en 1, n’est-ce pas) et certains jumpscares vous feront jeter votre manette sur le premier être humain à proximité, certaines scènes vous faisant même regretter d’être omniscient à certains moments et ainsi de pouvoir prédire le destin d’une autre victime. Je sais pas si vous m’avez compris, mais moi oui, et au final, est-ce que c’est pas ça le principal ?
Le dernier dixième, celui qui ne tient plus en haleine, c’est la fin. Comme souvent dans un film d’horreur, voir le véritable visage du mal qui traque les protagonistes fait immédiatement retomber la pression, et c’est un peu ce qu’il se passe. Cela dit, les choix que vous aurez à faire, certains très rapidement, augmenteront sensiblement la tension de certaines scènes.
Ces choix justement, parlons-en ! C’est quasiment la seule partie de gameplay du jeu, car nous sommes bien face à un film interactif. Vous pouvez vous balader dans la zone, examiner les objets brillants, et ainsi mener votre petite enquête sur qui vous suit, où sont vos deux amies disparues et ce qu’il s’est passé il y a des décennies à cet endroit précis, et ainsi réunir des indices qui iront dans trois menus distincts selon l’affaire à laquelle ils sont liés.
Évidemment, certains choix influent sur l’aventure et seront mentionnés après, afin que vous sachiez que ce qui va arriver, bah c’est à cause de la connerie que vous avez dite à untel. C’est l’effet papillon, qui occupe une grande place dans le jeu. En effet, un menu dédié vous permet de retracer l’influence de chaque choix et ainsi de savoir pourquoi telle personne vous a sauvé ou pourquoi cet arbre était ici à ce moment là. C’est une feature géniale qui donne un sens au jeu et rappelle vos actions passées.
Il vous faudra entre 7 et 9 heures pour arriver à la fin d’Until Dawn, en fouillant bien chaque recoin pour récolter tous les indices. C’est un peu juste, certes, mais cela permet au jeu de ne comporter aucune lenteur de scénario. Comprenez qu’on ne se fait pas chier, vu qu’on a pas le temps. Et puis de toute façon, une fois dans l’histoire, vous le finirez d’une traite. À vous de voir ensuite si vous désirez le refaire afin de voir toutes les fins alternatives.
Ces fins dépendent du nombre de survivants restants à la fin, et cela dépend EXCLUSIVEMENT de vos choix. Alors choisissez bien, vraiment bien.
Conclusion.
Until Dawn est un jeu, pardon, un film interactif plaisant, où l’intrigue vous rend un peu fou et ne vous laissera clairement pas indifférent. On peste par contre contre une durée de vie courte qui, certes, évite la lenteur, mais fais grincer quant aux 70 euros sortis. Cela dit, on vous le conseille COMPLÈTEMENT.
Until Dawn
- Développeurs Supermassive Games
- Type Slasher interactif
- Support PS4
- Sortie 26 Août 2015
Y’a bon!
- L’histoire prenante
- Une interactivité assez conséquente
- Une réalisation au top
- Aucune lenteur
Beuargh!
- Un peu court
- Il faut aimer le style
- La fin… dommage
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