Ca va pas être possible.
Je préviens.
Ca va PAS être POSSIBLE.
On a pu mettre les mains – ou plutôt la tête – sur la version PSVR de Thumper. Oh, on ne va pas répéter ce que vous avez déjà lu ailleurs sur la difficulté du titre, sa vitesse hallucinante ou son pitch complètement barré d’un scarabée de l’espace qui affronte des têtes sur des pistes rythmiques à toute allure.
Ca ne veut rien dire, RIEN !
Et je peux même pas écrire un chapeau correct à cet article, fuck le SEO, bienvenue en Twilight Zone.
Parce qu’une fois qu’on met la tête dans le casque VR, on est au raz de la piste, derrière le scarabée, subissant les assauts de la musique vertigineuse à laquelle il faut survivre. Un casque vissé sur les oreilles, on a rarement eu un tel sentiment d’”awesomeness” alors que la musique trace devant nous les obstacles à éviter sur la route. Une touche, les 4 directions du stick et c’est tout. On drift dans les virages, alors que le chrome électrise la piste, on saute au-dessus de pièges, on en défonce d’autres, tout en appuyant au bon moment – tel un rythm-game – sur la touche pour valider des attaques qui fusent sur la route.
Et c’est tout. Thumper ce n’est rien que ça.
Mais Thumper c’est TOUT ça et c’est difficilement descriptible sans en faire l’expérience.
Rentabilise tes 400 balles avec un seul jeu
Oubliez déjà la version 2D, ahahah, sans le casque, pauvres fous. Si celle-ci est énorme et vaut à elle seule l’achat du jeu pour son défi, sa musique et son design, elle semble maintenant bien FADE face à son homologue VR. Thumper se vit, enfermé dans son monde, lancé à tout vitesse à la manière d’un Tom Hardy sur les nerfs au volant de son 38 tonnes.
On vibre aux pulsations de la bande son, aux éclats du chrome dans les virages, on crie même aux passages obligeant une attention sans faille sous peine de voir la carapace étincelante de notre insecte voler en éclat. Et une fois la portion dépassée, au son des tambours barbares, au rythme d’un galérien en pleine bataille, les muscles du cou tendus à l’extrême et les dents serrées, laissant à peine passer les grognements rauques de votre gorge nouée, une fois cela passé, la note parfaite atteinte pour la portion de route est une vraie récompense ! Un trophée arraché au jeu comme la tête d’un général à la fin d’une bataille, nous voyant rire de défi, et procurant comme jamais le sentiment d’être un putain de roi sur sa colline.
SA colline, MA colline, gagnée à la sueur du pad et probablement en échange de quelques années de vie. Un sentiment d’accomplissement rare et éreintant qui nous fait arracher le casque et lever le poing au ciel en criant “MOUHAAAAAAAARHAAAAA”!!
Thumper.
C’est Thumper.
C’est Sam Neil dans le cinéma à la fin de In The Mouth of Madness.
C’est Thumper.
Ah ah ah…
Conclusion
Alors oui, j’y ai sans doute laissé un bout de santé mentale, et je fais la promesse de ne plus écrire de critiques juste après une partie. Mais Thumper c’est ça : c’est con, primaire, hallucinant, rapide, chromé, puissant, simple, épuisant, frustrant, fusionnant, punitif, gentil, sadique, charmant, destructeur, … J’ai rarement eu l’impression de ressembler au Punk de Maître Sega.
N’essayez pas la version VR, vous allez avoir beaucoup de mal à en revenir normal.
MAIS PUTAIN QUEL PIED !
Pitié, plus jamais… ENCORE !
Thumper
- Développeurs Drool
- Type Violence rythmique
- Support PS4, PC
- Sortie 13 Octobre 2016
Y’a bon!
- Une direction artistique maîtrisée
- Le travail sur la musique et le rythme
- Vertigineux
- PUISSANT
- Ah AH AHAHAAAAH !
- Indispensable en VR
Beuargh!
- Retour à la réalité difficile
- Éprouvant pour les nerfs
- Challenge parfois trop appuyé