Bien que je n’y ai pas pensé depuis longtemps, j’ai toujours trouvé Katamari complètement fêlé. Le premier jeu, réalisé par le loufoque Keita Takahashi, est un mélange d’absurdité, de profondeur et de charme typiquement japonais.


We Love Katamari REROLL+ Royal Reverie


Supports : PC, PS4, PS5, XBox One, XBox Series, Switch

Genre : Inclassable

Date de sortie : 02 juin 2023

Editeur : Bandai Namco

Développeur : Monkeycraft

Multijoueurs : Oui


Il y a peu d’ajout, mais le titre est toujours si absurde que ça passe.


  • C’est frais et déjanté
  • Ça a quelque chose d’apaisant…
  • Les contrôles Tank étrange
  • Peu de nouveauté en somme

Tout roule pour le prince

Le deuxième jeu Katamari Damacy bénéficie d’une remasterisation et d’un nouveau contenu, dans ce qui est l’un des jeux vidéo les plus étranges de tous les temps. Ses mécanismes de jeu sont uniques mais extrêmement simplistes, et leur intérêt est maintenu par l’implacable imagination bizarre du jeu. La raison pour laquelle Nmaco en a fait une franchise m’échappe, mais Takahashi est resté à bord pour superviser cette première suite. Et bien qu’elle ne puisse espérer avoir le même impact, elle est toujours aussi joyeusement décalée.

Le jeu original n’est pas sorti en Europe en 2004 et étant donné le caractère volontairement simpliste des graphismes, ce n’est pas un jeu qui avait particulièrement besoin d’un remaster, mais celui-ci fait ce qu’il peut pour rendre l’expérience plus agréable sur les supports et ajoute un soupçon de nouveau contenu via les missions de Royal Rêverie.

Dans le premier jeu, le Roi s’est enivré et a détruit toutes les étoiles de l’univers. À la fin du jeu, il semblait que les dégâts avaient été réparés par le Prince, mais apparemment, certaines ont été oubliées. L’histoire du jeu et les divagations du roi ne sont qu’une allusion à peine voilée à sa surprise, et par extension à celle de son créateur et de son éditeur, face au succès du premier jeu. Vous avez aimé le premier ? Bha on va en faire un autre alors, mais vous êtes bizarres, les gars !

Naturellement, tout cela est monté à la tête du roi, qui se souvient de son enfance et de son père dominateur. Le scénario ressemble à un rêve surréaliste, et d’un certain point de vue c’est le cas, mais il est aussi étonnamment touchant et vous avez le sentiment que la narration du jeu provient d’une expérience personnelle.

Le Prince est envoyé sur Terre pour faire rouler des objets afin de créer de nouvelles planètes et étoiles. Pour ce faire, vous poussez une grosse balle appelée katamari sur laquelle les objets se collent lorsqu’ils sont écrasés. Au début du jeu, vous devez faire rouler votre katamari sur des trombones et des dominos, mais à la fin du jeu, ce sont des gratte-ciel et des continents qui s’y collent. Certains des niveaux vous permettent même de passer d’un bout à l’autre de l’échelle, tandis que votre katamari devient de plus en plus grand.

Les deux sticks analogiques utilisent un système de contrôle de type Tank que j’apprécie assez peu. Les déplacements peuvent être un peu difficiles voire rebutants au début, mais on s’y habitue peu à peu (enfin, on s’en accommode) et, bien que les niveaux soient souvent limités dans le temps, il est rare que l’on échoue. Il n’y a jamais eu d’évolution majeure en termes de gameplay entre les deux premiers titres, mais We Love Katamari tente d’offrir plus de longévité et de variété. Environ la moitié des missions vous donnent une limite de temps et une hauteur fixe pour faire votre katamari avant la fin du temps imparti, comme dans le jeu original.

Les autres missions varient leurs objectifs, allant de pousser un katamari enflammé pour allumer un feu de camp à faire rouler un lutteur de sumo sur autant de nourriture que possible, afin qu’il puisse grandir et gagner son combat en passant par rouler des enfants pour qu’ils arrivent à l’heure à l’école. Non, ne cherchez pas de logique, c’est loufoque et c’est ce qui fait le charme du jeu. Tous ces objectifs plus étranges les uns que les autres sont présentés par le roi comme étant les demandes de fans du premier jeu. Ces missions farfelues supplémentaires sont beaucoup plus imaginatives et ciblées que dans le premier jeu et contribuent à rendre l’expérience imprévisible. Il y a également beaucoup plus d’objets à débloquer, notamment des cadeaux royaux et les cousins errants du prince, ainsi que des variantes de mission une fois que vous avez bouclé un niveau la première fois.

La nouveauté de ce remaster est une série de cinq missions appelée Royal Reverie, inspirée des histoires de la jeunesse du roi. Ici, c’est lui que vous contrôlez, et non plus le Prince, dans des scénarios nettement plus difficiles, voire frustrant. Cependant, vous continuez à faire rouler des objets pour une variété de raisons improbables, dans des niveaux déjà existants, donc c’est un contenu supplémentaire un peu léger.

We Love Katmari propose également un mode coopératif encourager tout sauf cela, puisque vous vous battez pour le contrôle du katamari avec un ami – très amusant en mode local. Il existe également un mode de combat compétitif, mais il est beaucoup moins amusant dans le contexte du jeu.

La façon dont Bandai Namco a sorti ce remaster sans aucun marketing (je l’avais totalement oublié jusqu’à ce qu’on m’en propose le test) me laisse supposer que toute idée initiale de faire revivre la franchise n’est pas à l’ordre du jour. Mais c’est une bonne chose : Le jeu fonctionne en cela qu’il n’étire pas son concept ad nauseam sur plusieurs jeux.

We Love Katamari REROLL+ Royal Reverie

Titiks

L’avis de Titiks sur PS4

En Bref

Ça roule pour Katamari. Il n’en faut pas plus pour s’amuser, et c’est déjà bien.

3.5
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Titiks

Quadra assumé, daron de 3 apprenties gameuses, fan de tout ce qui est capable de raconter une bonne histoire. Touche-à-tout, mais surtout de bonnes aventures qui savent surprendre, et dévoué à l'univers console depuis que Sega était plus fort que tout, vous me verrez bien plus souvent connecté à la nuit tombée #2AMFather.

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