L’époque LucasArts… On a quand même eu de petites perles vidéoludiques à cette période dorée.
Entre des titres comme Maniac Mansion, Monkey Island, Sam and Max et j’en passe et des meilleurs – comme Grim Fandango ou Full Throttle par exemple… sans compter la tétraflopée de jeux estampillés Star Wars qui nous faisaient baver comme au ciné.
Bref, c’était du lourd à chaque sortie. Et justement, c’est d’un Star Wars dont nous allons parler aujourd’hui: Star Wars Episode I – Racer. Tout est dans le titre: vous prenez les courses de podracers de l’Episode I – La Menace Fantôme et vous en faites un jeu.
Ce titre sorti sur N64 et PC en 1999 puis adapté l’année d’après sur Dreamcast a eu son lot de fans et a été assez bien accueilli par la critique… jusqu’à le remasteriser aujourd’hui. 21 piges….. pfiou!!!
Star Wars Episode I – Racer
Supports : Switch
Genre : Course
Date de sortie : 23 juin 2020
Editeur : Aspyr Media
Développeur : LucasArts
Multijoueurs : Oui
C’est un réel plaisir de retrouver Star Wars Episode 1 – Racer avec ces améliorations.
- L’ambiance de la course de podracers de la Menace Fantôme parfaitement retranscrite
- L’univers Star Wars sans limite!
- L’ajout de cinématiques
- Remasterisé tout en gardant le charme de la version d’origine.
- On aurait bien kiffé un gros remake quand même…
- Ceux qui n’ont pas joué à l’original à l’époque risquent de le trouver un peu kitsch
- Pas de niveaux de difficulté
C’est boule bas…
Comme son nom l’indique, nous allons parler d’un jeu de course un peu dans le style F-Zero ou Wipeout, mais dans l’univers de Star Wars, forcément.
Au programme, on retrouve 25 pilotes dont les indispensables Anakin Skywalker et Sebulba ;mais tous ne seront pas disponibles dès le début vu qu’il faudra gagner certains niveaux du mode Tournoi (le principal du titre) pour les obtenir.
- Aldar Beedo
- Anakin Skywalker (dispo dès le début)
- Ark « Bumpy » Roose
- Ben Quadinaros
- Boles Roor
- Bozzie Baranta
- « Bullseye » Navior
- Clegg Holdfast
- Dud Bolt (dispo dès le début)
- Ebe Endocott (dispo dès le début)
- Elan Mak (dispo dès le début)
- Fud Sang
- Gasgano (dispo dès le début)
- Mars Guo
- Mawhonic
- Neva Kee
- Ody Mandrell (dispo dès le début)
- Ratts Tyerell
- Sebulba
- Slide Paramita
- Teemto Pagalies
- Toy Dampner
- Wan Sandage
Pour les niveaux, il y en a 25 (en comptant les déblocables) et sont répartis sur 8 planètes: Tatooine, Aquilaris, Ando Prime, Baroonda, Mon Gazza, Malastare, Oovo 4 ainsi que Ord Ibanna, remplies de raccourcis et passages secrets. Il y a de quoi faire donc…
Toujours dans le mode Tournoi, le but est d’arriver dans les 3 premiers pour passer à une autre course; mais surtout empocher le plus d’argent pour que les droïdes-mécanos améliorent votre module et le rendent plus efficace face aux autres concurrents à la dent dure.
C’est d’ailleurs ici qu’on passera le plus de temps vu que les autres modes sont les classiques multijoueur, contre-la-montre et jeu libre.
Chirurgieesthétix, notre droïde
Pour cette version « current gen« , le but du jeu était surtout d’offrir une cure de jouvence au soft.
Attention, on y parle toujours remaster et non de remake… Ce sera donc une version HD plus fine que l’original et pas un nouveau jeu comme Square Enix a pu offrir récemment à Final Fantasy VII.
Et pour cela, il faut avouer que c’est assez réussi. On retrouve, certes, les graphismes d’antan (avec un certain charme…) mais bien plus lissés et détaillés; ce qui supprime cette espèce de flou permanent de la version N64.
En gros, ça n’a pas trop mal vieilli avec ce lifting. Le jeu est toujours aussi plaisant à parcourir et les musiques de l’univers Star Wars parviennent toujours à nous motiver pour enfourcher notre podracer et mettre la misère aux autres concurrents.
Anak in podracer
Manette en mains, ce F-Zero sauce Star Wars est axé purement arcade et nécessite des réactions rapides du pilotes. Vos réflexes seront mis à dure épreuve dans certains conduits verticaux.
Pour ce faire, les mécanismes sont simples: l’accélération se fait avec ZR et le freinage avec ZL. Le bouton R, lui, sert à « réparer » votre pod lorsqu’il surchauffe.
En plus de ce gameplay assez épuré et accessible, on pourra aussi compter sur le turbo, activable en poussant le joystick gauche vers l’avant (accélération utilisée seule) et en appuyant sur A lorsque l’ampoule au-dessus de la barre de vitesse devient jaune. C’est justement là qu’il faudra faire gaffe à la surchauffe!
Autre manipulation pratique: le stick analogique droit sert à pencher votre pod pour passer dans des endroits étroits. Simple et efficace.
Star Wars Episode I – Racer: Conclusion
C’est un réel plaisir de retrouver Star Wars Episode 1 – Racer avec ces améliorations. Techniquement, le jeu n’a pas mal vieilli et on y prend toujours autant de plaisir. Si ce n’est plus grâce à la fluidité offerte au titre.
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