Alors avant de rentrer dans le vif du sujet, il est important de préciser plusieurs points. Premièrement, je n’ai pas joué à No Man’s Sky avant d’effectuer ce test. Donc en dehors des informations et des critiques relayées par la presse, je n’avais aucun background avant de me lancer dans l’espace infini. Deuxièmement, le test a été effectué sur Xbox One X donc une fois encore je partais de zéro de ce point de vue là. Ceci étant posé, est-ce que No Man’s Sky version Next vaut le coup ? Embarquez dans mon vaisseau pour le savoir !

Un beau voyage s’amorce…

Qu’apporte NEXT au jeu ? 

On va commencer par là pour éviter de faire perdre du temps aux vieux routards de l’espace. Concrètement, un mode multijoueur débarque, ce qui permet à quatre joueurs maximum de se parer d’avatars personnalisés et de lier leurs destins pour explorer et coloniser joyeusement des planètes ou construire des bases et décider de faire preuve de camaraderie ou de se battre les uns contre les autres. Il est à présent possible de construire des bases partout sur une planète, ce qui était impossible auparavant. Il est aussi possible de réunir des flottes de vaisseaux et de les envoyer en mission. Enfin le moteur du jeu a été revu ce qui permet d’obtenir des planètes qui paraissent plus variées. Maintenant on va pouvoir passer à l’expérience de jeu proprement dite et à la découverte de No Man’s Sky version 2018.  

Commandant : Nous venons d’atterrir et il fait -55.4 °C !

La promesse de No Man’s Sky est-elle tenue ?

La force de ce jeu réside dans le génération procédurale de votre espace de jeu. Et de ce côté là, il est clair que la promesse est honorée. Après avoir choisi votre mode de jeu, vous débarquez sur une planète au hasard, avec un décor random, des conditions de vie aléatoires et des ressources plus ou moins abondantes. Je schématise volontairement les choses pour éviter de paraître chiant dès le départ. Je vais prendre le temps dans ce paragraphe de vous détailler les modes de jeu proposés :

  • Normal : Difficulté raisonnable, coûts raisonnables opposition raisonnable. 
  • Survie : Tout monte d’un cran. Peu de ressources et tout le monde veut votre peau !
  • Mort définitive : Une seule vie, votre sauvegarde est effacée en fin de partie et la difficulté est relevée.
  • Créativité : Ressources et santé illimitées et zéro opposition. Seule votre imagination compte. 

Comme vous le voyez il y en a pour tous les goûts. Et pour avoir essayé tous les modes de jeu, ma préférence va clairement vers la créativité. Non pas que faire face à un challenge ne m’intéresse pas, mais prendre le temps d’explorer et de construire un monde, il n’y a pas plus reposant alors que la chaleur de l’été nous incite à la nonchalance. 

Quel mode choisirez-vous ?

Et graphiquement ça donne quoi alors ?

Autant vous l’avouer tout de suite, j’en ai pris plein les mirettes. Que ce soit une fois atterri sur une planète ou lorsque je me baladais dans l’espace, je regardais chaque détail et j’étais rarement déçu. Alors bien sûr, il y a quand même des choses qui se répètent, comme le design des stations spatiales ou celui des vaisseaux qui n’ont finalement pas beaucoup d’identités propres. De même, il arrive parfois que les phases d’atterrissage (qui peuvent être effectuées d’une simple pression d’un bouton) donnent lieu à des collisions pas toujours heureuses si le sol est vallonné. Mais dans l’ensemble, le jeu est d’excellente facture. Vu le développement chaotique de No Man’s Sky, on apprécie ce qu’on a devant les yeux. 

Les graphismes en 4K accentuent le sentiment d’immersion du joueur.

Et au niveau du gameplay alors ? Rien à redire ?

Globalement, l’interface étant clairement dérivée de la version PC (notamment pour la sélection dans les menus), on aurait pu croire que les joueurs armés d’un manette auraient pu souffrir d’une lenteur d’exécution préjudiciable. Mais heureusement, entre l’ergonomie des actions utilisables avec la croix directionnelle  et la rapidité des sticks analogiques, la compensation d’ergonomie est suffisante. Le seul bémol que je pourrais apporter, c’est que la manipulation du vaisseau en vol est assez délicate à prendre en main. Pour le reste, que ce soit dans le cadre de missions données par les guildes du jeu, ou lorsque vous êtes en équipe, tout est fait pour que vos actions soient intuitives. On se surprend à vouloir explorer, construire et améliorer nos installations. Ajoutez à cela les nappes d’ambiances musicales qui vous accompagnent ainsi que le cycle jour-nuit plutôt bien géré, vous vous surprendrez à ne pas voir le temps passer. Notons enfin que l’exploration à travers les portails relance l’intérêt du jeu en dehors des voyages interstellaires classiques et c’est un plus non négligeable. 

Un aperçu de l’ergonomie des menus.

Conclusion 

No Man’s Sky a évidemment souffert de ses problèmes depuis 2016 et on aurait pu croire que les développeurs de Hello Games auraient du mal à s’en remettre. Au lieu de ça, au bout de deux ans de travail on se retrouve avec un jeu qui tient enfin ses promesses et l’immersion est au rendez-vous. Si vous avez toujours voulu explorer et coloniser des galaxies lointaines, ce jeu est fait pour vous. La côté procédural des mondes proposés suppose une variété de gameplay assez dingue. Que ce soit seul ou en multijoueur, l’ennui n’est clairement pas au programme. 

Pilier Radieux nous a rendu un fier service en nous déposant sur une nouvelle planète.

No Man’s Sky

  • Développeurs Hello Games
  • Type Sandbox
  • Support PS4, XB1, PC
  • Sortie 24 Juillet 2018
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