Test : IREM Collection Volume 1 – Une toute petite compilation de Shoot’m Up

La collection IREM Volume 1 sur Switch et PlayStation n’est en fait que la première des cinq compilations annoncées, chacune comprenant trois jeux. Je dois dire que cette collection suscite des interrogations quant à son rapport qualité-prix. Mais avec cette idée en tête, que valent les jeux présents dans la compile ?

---

Ce n’est que le début

Le premier volume propose plusieurs versions de jeux emblématiques tels qu’Image Fight. Bien que chaque compilation ne comprenne que trois jeux, la diversité des versions offre une expérience assez satisfaisante. La question clé qui se pose tout de suite dans votre esprit : est-ce justifié d’avoir cinq jeux distincts?

Image Fight, connu comme l’un des meilleurs shm’up et l’un des plus techniques vous met aux commandes du vaisseau Daedalus, qui dispose de la capacité de contrôler directement sa vitesse sur quatre niveaux. La caractéristique distinctive du vaisseau réside dans des pods spéciaux tirant dans des directions données, disponibles en versions bleue et rouge. Les pods rouges ajustent leur direction de tir en fonction du mouvement de votre vaisseau, rendant le contrôle de la vitesse très important.

La collection propose diverses versions d’Image Fight, de l’arcade d’origine à différentes versions sur consoles. En passant à X-Multiply, un shm’up moins connu mais tout de même important, on grimpe dans le vaisseau X-002 qui dispose d’appendices qui réagissent à vos mouvements et peut envelopper le vaisseau. Contrairement à Image Fight, X-Multiply est au format horizontal. Le thème des pods directionnels d’Image Fight se poursuit dans X-Multiply, créant une cohérence fonctionnelle au sein de la collection.

Le point fort de la collection est sans aucun doute Image Fight II. Venu de la PC Engine, la techno avait permis l’inclusion de cinématiques animées et d’un impressionnant doublage, avec Toru Furuya, célèbre pour prêter sa voix dans Mobile Suit Gundam, Kyōsuke Kasuga dans Orange Road ou encore Mamoru Chiba dans Sailor Moon, entre autres grands rôles.

Bien que la collection propose des fonctionnalités supplémentaires telles que des filtres d’écran personnalisables et une option de rembobinage pendant le jeu (salvateur !!), nous n’avons pas droit aux sous-titres pour les cinématiques d’Image Fight II. À une époque où de nombreux ports rétro bénéficient d’une localisation mise à jour, c’est véritablement une opportunité manquée. De plus, des parasites audio dans les cinématiques d’Image Fight II – reliquats d’époque ? – viennent ternir les réjouissances.