MXGP

  • Développeurs Milsetone
  • Editeur Milestone
  • Type Simulateur de chute
  • Support PC, PS3, PS4, XBox360, PSVita
  • Sortie 17/10/2014

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Il y a toujours un risque quand on s’aventure à faire une critique d’un genre qu’on apprécie en général assez peu. Parfois, cela donne d’excellentes surprises à l’image du récent Samurai Warriors 4, dans lequel on ne mettait guère beaucoup d’espoir. Mais à l’inverse, on risque aussi de se retrouver à écrire une critique sur un jeu avec on n’a absolument aucune affinité, ni même réussi à déceler la moindre pointe de sympathie.

Comme en amour, entre toi et moi, il n’y eût aucune alchimie, nos pôles se sont repoussés, tu as tenté de m’offrir quelque chose que je n’ai pas compris. Merci quand même, je sais que tu cherchais à me plaire. Mais parfois, il faut admettre que ça ne marche tout simplement pas.

M{Cross}-GP

Ce genre de saut vous fait gagner du temps... encore faut-il correctement gérer la physique
Ce genre de saut vous fait gagner du temps… encore faut-il correctement gérer la physique

Mais ne devais-je pas m’y attendre ? Derrière MXGP se trouve l’équipe italienne de Milestone, également à l’origine de la licence WRC (et qui aime également les acronymes), simulation de rallye boueuse assez bien réalisée pour les fans du genre.

Car ce que MXGP promet, ce n’est ni plus ni moins d’être la simulation de Motocross, riche d’un mode carrière ma foi bien pensé (avec une gestion des réseaux sociaux, des écuries, recruteurs etc… tout ça avec les licences officielles de 2013) mais terriblement hermétique à tout qui voudrait s’y essayer pour le plaisir.

En effet, plus qu’une simulation de Motocross, il s’agit d’avantage pour le commun des mortel d’un simulateur de chutes. Il faudra du temps, et ce même en sélectionnant la gestion de la physique assistée, pour parvenir à rester les fesses sur sa selle plus de quelques virages. Pour les pros, la possibilité de gérer indépendemment le poids du véhicule et de son pilote permet après quelque apprentissage de réaliser des figures aptes à faire gagner un peu de temps au chronomètre, principal atout à mettre dans sa manche pour attirer les sponsors et écuries. Pour les autres, pauvres joueurs, un circuit ne sera qu’une succession de chutes toutes plus ridicules les unes que les autres, mais pas toujours aux moment où on le croirait.

Des réglages d'avant course qui feront plaisir aux pros
Des réglages d’avant course qui feront plaisir aux pros

Collision

J'ai failli remettre mon dîner, signe que la vue subjective est une vraie réussite
J’ai failli remettre mon dîner, signe que la vue subjective est une vraie réussite

On doit en effet faire face assez souvent à une gestion des collision un peu particulière. Si bien entendu, foncer dans un panneau au bord de la route aura pour effet de refaire le nez de votre pilote, vous pourrez passer presque sans accroc à travers vos concurrents et petits pylônes bordant la piste. Ne soyons pas mauvaise langue pour autant, cela permet tout de même de tenir debout quelques dizaines de mètres. De même, le circuit de boue se déforme en temps réel, ce qui donne sincèrement un beau rendu, surtout quand on passe en vue subjective – attention aux nausées – mais cela n’impacte presque en rien la conduite. On finit donc par faire des tours et apprenant par cœur ou presque les différents circuits, permettant d’anticiper les virages, de gérer correctement les accélérations pour ne pas glisser et d’améliorer le temps. Bref, cher lecteur, tu as totalement le droit de considérer le testeur ici présent comme un inculte au niveau des simulations de course, mais je n’ai pris presque aucun plaisir en parcourant MXGP. Trop simulation pour être amusant, trop arcade pour une vraie simulation, une physique âpre à comprendre et un fond sonore apte à donner la migraine, surtout lors des qualifications consistant à affronter le chronomètre.

Graphiquement, les environnements ne sont pas terrible...
Graphiquement, les environnements ne sont pas terrible…

Pourtant, les amateurs de ce sport y trouveront toutes les licences officielles de 2013, un mode carrière complet et ma foi assez plaisant à parcourir, ainsi qu’un éditeur de personnage pour créer son propre pilote –  aux options toutefois forts limitées. Je ne dirais pas que MXGP est un mauvais titre, mais il est trop pointu et austère pour intéresser un public qui tenterait de s’y essayer un peu par curiosité. Seuls les amateurs avertis pourront sans doute trouver leur compte dans cette itération nouvelle génération, et encore, qui suis-je pour l’affirmer ?

Coooonclusion. Je dis non! Mais un Avis, je dis OUI!

Exercice délicat que de critiquer un titre avec lequel on n’a aucune affinité. Les néophytes risques de passer leur chemin très vite pour se concentrer sur d’autres simulations sportives au physique plus attrayant et surtout plus amusant à jouer – considération que MXGP a tendance à oublier. Du côté des amateurs plus avertis, les réglages mécaniques, la carrière solo et la précision des contrôles séparés de la moto et du pilote risquent de faire mouche, mais l’austérité graphique et sonore couplée à la la gestion des collisions surréalistes auront tôt fait d’énerver les amoureux de ce sport mécanique.

Y’a bon!

  • Un mode carrière sympathique
  • Une vue à la première personne immersive
  • Les déformations du terrain en temps réel
  • 4 circuits en plus sur PS4
  • La gestion de la vitesse dans les virages

Beuargh!

  • Graphiquement assez plat
  • Irritant pour les oreilles
  • La gestion des collisions est parie boire une bière
  • La physique trop réaliste… ou pas assez (ça dépend des bières)
  • L’IA adverse un peu neu-neu

La désinfo en +

La Chute

La Chute est un roman d’Albert Camus publié à Paris chez Gallimard en 1956, découpé en six parties non numérotées. Camus y écrit la confession d’un homme à un autre, rencontré dans un bar d’Amsterdam.

La particularité de ce roman tient au fait que l’homme qui se confesse est le seul à parler, durant tout l’ouvrage. Le choix de cette focalisation, qu’on trouvait déjà, 14 ans plus tôt, dans L’Étranger, implique que le lecteur ne dispose d’aucune information extérieure dispensée par un narrateur omniscient. Il se trouve ainsi enfermé dans un point de vue unique, ce qui, dans le cas de ce roman, contribue à établir la situation de « malconfort ». L’ambiance très sombre et déshumanisée qui nimbe cette confession contribue également à la singularité de ce récit.

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Titiks

Quadra assumé, daron de 3 apprenties gameuses, fan de tout ce qui est capable de raconter une bonne histoire. Touche-à-tout, mais surtout de bonnes aventures qui savent surprendre, et dévoué à l'univers console depuis que Sega était plus fort que tout, vous me verrez bien plus souvent connecté à la nuit tombée #2AMFather.

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