Depuis que j’y ai joué pendant une heure à la gamescom, Metaphor : ReFantazio squatte constamment un coin de mon esprit, au point que les journées paraissent longues en attendant sa sortie calée au 11 octobre prochain sur PS5, PS4, Xbox Series et PC (Windows et Steam). Oui, j’ai clairement été séduit et happé par la nouvelle licence proposée par les créateurs de Persona 3, 4 et 5.
Pendant 60 minutes, j’ai donc pu découvrir le départ narratif de Metaphor : ReFantazio. Sans trop vous spoiler (vous savez qu’on n’aime pas ça, c’est un peu sale), sachez que le scénario catapulte le protagoniste principale sur la route afin de délivrer un message à l’un de ses alliés suite à l’assassinat du Roi. Pour contacter son agent infiltré, notre héros devra s’enrôler dans l’armée. Ces prémisses servent à mettre en place une épopée qui prendra la forme d’un voyage autour du monde avec pour toile de fond des complots politiques, une malédiction princière, des artefacts magiques et diverses luttes de pouvoirs intestines. Pendant cette première heure de jeu, le rythme était soutenu allant de révélations en explications, le tout ponctué par de jolies cinématiques animées dont Atlus a le secret. Les équipes de développement ont tenté d’éviter les trop longs tunnels d’exposition, comme cela à pu être le cas dans leurs précédentes œuvres. Certes, ça papote bien mais le rythme a été amélioré.
Un univers qui titille la curiosité
L’autre point qui m’a scotché est l’univers et le lore de Metaphor : ReFantazio. Le Royaume d’Euchronia est divisé en trois royaumes peuplés de 8 tribus différentes. Chaque tribu possède ses attributs physiques et ses valeurs propres, tandis que des castes raciales sont imposées par les puissants. Pas de bol pour notre protagoniste qui descend d’une ethnie ostracisée. Heureusement, il pourra compter sur le soutien d’alliés en cours de route dont une petite fée baptisée Gallica et un noble campagnard rencontré au front.
Si les graphismes sont assez loin d’être une prouesse technique, la direction artistique compense allègrement. Tout comme l’interface qui, à l’instar de celle de Persona 5, est l’une des plus stylées du monde avec ses menus aussi classes que fonctionnels. Ajoutez à cela une bande-son aux petits oignons et vous obtenez un savoureux mélange.
La démo de Metaphor : ReFantazio proposait quelques combats. Ceux-ci reprennent le meilleur de Persona avec notamment les frappes de point faible qui offrent un tour supplémentaire pour cogner deux fois plus. Il est d’ailleurs grandement recommandé de jouer sur les faiblesses des opposants sous peine d’aller droit dans le mur. Pour débuter un combat, il est conseillé de jouer sur l’effet de surprise en commençant à tabasser l’ennemi dans le dos, et ce en temps réel à coups de bourre-pifs et de roulades biclassées esquives. Une fois la jauge de vie bien entamée, une simple pression de boutton permet de lancer l’assaut de groupe et ainsi passer en mode tour par tour pour terminer la baston. Il sera intéressant de voir comment évolue ce mélange de temps réel et de tour par tour au fil du jeu. Encore et toujours comme dans Persona, notre protagoniste a rapidement obtenu un pouvoir lui permetant d’invoquer ce qui ressemble à sa persona (une sorte d’invocation proche des Stands de Jojo’s Bizarre Adventure – pour les non initiés).
Conclusion
Le monde du RPG japonais risque encore de voir débouler une pépite en la personne de Metaphor : ReFantazio. Bien évidemment, il reste quelques interrogations suite à cette preview : qu’en sera-t-il de la gestion de son agenda ? Il y aura-t-il encore un aspect « jeu de drague » dissimulé ? L’histoire, les combats et l’esthétisme arriveront-ils à garder la même consistance tout au long de l’aventure ? Et surtout, pourquoi est-ce que le 11 octobre me paraît si lointain…
Comments