Episode qui pourrait aussi se nommer « La malédiction du projet personnel en solo ».
Alors que je bosse sur des carrés et des rectangles dans ce bon vieux Construct 2. Sur le côté je continue à noter ce que j’aimerais ajouter comme fonctionnalités. J’ai envie de tout ajouter, des trucs débiles, des trucs funs, mais surtout un TAAAAAAS de trucs.
Je navigue de fichier project en fichier project, je passe même par une case où tout ce que je fais est inspiré par Skyroads (un vieux titre MS-Dos, Microsoft Deux en espagnol). Et au milieu de toutes ces divagations, l’idée initiale du runner 2D reste tristement à l’état du carré qui court et saute dans un vide aussi effrayant que la page blanche pour un auteur. Sauf que je ne suis pas en manque d’inspiration, j’en ai trop, je note tout, mon cerveau est en ébullition; très fatigué mais quand même; et là je finis par me dire beaucoup trop de « Et si… ».
Le dernier en date qui prend au final bien plus forme que le runner tellement plus simple à réaliser, c’est un titre vu du dessus, avec des couloirs, un timer et même pourquoi pas un peu d’infiltration. Imaginez les Metal Gear pas encore Solid avec un Snake à la limite du liquide (référez vous à l’origine de mon projet vous comprendrez mieux). Et je bosse dessus, je teste des choses, comme le fait qu’un ennemi puisse me voir ou non, j’en viens même à me dire « Et si le héros lâche un pet, est-ce qu’il pourra l’entendre ». Mais lorsque je me rends compte de ce que ça demande en complication d’événements, mon niveau de débutant, et surtout une version gratuite (pour le moment) de Construct 2 qui a ses limites, je finis enfin par me raisonner et tente de me recentrer.
L’idée de la vue du dessus, les couloirs, la course contre le temps, tout ça me plait vraiment beaucoup. Je note l’idée de toilettes qui permettraient de se soulager pendant un temps donné avec quelques effets secondaires (Ennemis qui s’en vont, temps qui ne s’arrête pas pour autant, …). Mais tout ça n’est toujours pas lié au runner que devait être le jeu au début, que faire? Est-ce une bonne idée de me compliquer la vie de la sorte. Ne devrais-je pas mettre tout cela de côté pour revenir au postulat de base qui était moins fou?
Voilà où j’en suis aujourd’hui, je suis encore en pleine réflexion, et le fait d’être seul face à mon projet ne doit pas y être étranger.
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